Donnez moi un verre ! - Ran Tsurugi

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Offrez moi un verre, je veux noyer ma peine, oublier ce qui fait mal. Je veux cicatriser mes plaies profondes et douloureuses encrées dans mon coeur. J'ai l'impression que l'organe au fond de ma poitrine veut se broyer et la pression. Je ne sais plus quoi faire pour m'aider.

••• Ran Tsurugi

Trois mois aujourd'hui. Trois long mois qu'elle avait le coeur en milliers de petits morceaux et qu'elle essayait de se reconstruire. Trois mois qu'elle avait arrêté de s'entailler les veines sur les cuisses, mais sa consommation de drogue n'avait pas tout à fait cessée, seulement beaucoup diminué. Le bout de ses doigts glissaient sur ses cicatrices encore bien voyantes. Il y avait une lame sur le rebord du bain et un peu plus près de sa main, un cendrier en verre avec le fond noirci de cendre venant de deux cigarettes. Cigarette entre les doigts, Ichigo relaxait dans un bon bain mousseux alors qu'il était près de vingt-trois heure. Le sommeil ne voulait pas se présenter alors qu'elle voulait dormir pour se retrouver dans un petit monde où tout allait parfaitement bien. La jeune femme voulait faire un rêve utopique où sa douleur serait enfin envolée comme la fumée de sa cigarette. Chigo ferma les yeux lentement pour profiter de sa dernière aspiration de nicotine.

Les cheveux attachés en un gros chignon sur le haut de la tête et ses grandes lunettes noires sur le nez, elle regardait l'écran de son pc. L'histoire qui défilait sous ses yeux la passionnait, une belle histoire d'amour carrément sortie d'un conte de fée. Ça l'inspirait, elle avait envie d'écrire une histoire coulée à l'eau de rose qui ne finirait pas mal et qui aurait une fin du genre « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». La grande se leva d'un coup sec et sortit de son bain. Finalement, cette idée d'écrire quelque chose du genre lui avait donné un haut le coeur. Impossible d'écrire quelque chose dans cet état. Tout ce qu'elle voulait était de prendre l'air, sortir, même à cet heure, mais certainement pas comme ça, elle devait se préparer. Deux petites queues de cheval de chaque côté de sa tête, un maquillage léger pour ses yeux, un gloss pour ses petites lèvres et sa jolie robe noire et rouge.

Ichigo claqua la porte avec l'intention de boire un bon coup. Pour la première fois depuis un long moment, elle avait laissé son portable dormir sur le coin de son oreiller avec son casque d'écoute. Cigarette aux lèvres, elle faisait claquer ses talons sur le trottoir et rapidement. Vite, un bar. On pouvait clairement voir les blessures sur ses cuisses avec les lumières de la rue. Encore d'autres souvenirs lui traversaient la tête, ceux avec cet homme qu'elle aimait tant lorsqu'ils marchaient mains dans la mains vers un endroit toujours inconnu et très mouvementé. Sur le chemin du retour, elle était souvent sur son dos ou alors il la tenait par la taille. Les bisous et les caresses étaient au rendez-vous, ensuite dès qu'ils étaient arrivés à la maison ou même avant, et tout ça se terminait en baise chaude et agréable. C'était quelque chose qui lui manquait, le doux contact de sa peau contre une autre et le plaisir que procurait faire l'amour.. Peut-être quelque chose qu'elle pourrait trouver au bar où elle irait ? Ce n'était pourtant pas ce qui était nécessaire pour qu'elle puisse noyer ce mal être d'en ce moment.

Après plusieurs minutes de marche ainsi qu'une petite balade en train et elle était rendue devant un bar qu'elle connaissait bien. En entrant, elle se dirigea directement vers le comptoir et s'installa sur un petit banc pour commander un bon verre de vodka, qu'elle avala très rapidement et en demanda un autre puis encore un autre. Elle demandait différentes boissons alcoolisées dans l'unique de noyer sa peine. Quelques messieurs s'approchaient d'elle pour lui offrir des verres et l'inviter à aller dans une chambre d'hôtel, mais elle acceptait seulement les verres. Avec tout ça, Ichigo en avait payé seulement trois, mais en avait bu une quinzaine. Elle restait assise au bar à attendre que le temps passe et que les larmes s'effacent.

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Alcohol, drugs.
Save her ? Or kill her.

Inspire. Expire. Tu savoures l'irritation de ta gorge causé par la fumée de ta cigarette. Fermant les yeux, profitant de la brise plutôt fraiche de cette nuit, tu avances d'un pas décidé au milieu de Roppongi. Ce soir, tu n'es plus la petite Ran, mannequin sans histoire et ponctuelle à chaque rendez-vous. Non. Ce soir, tu es Ran. Instable. Hautaine. Imbuvable.

Tu écrases ta clope sur l'asphalte avant d'entrer dans un bar. Tu y as certainement déjà mis les pieds, mais le peu de souvenir qu'il doit t'en rester ne doit rien être de très net. Tu t'installes au comptoir, commande une vodka sec et la shot. Tu claques ton verre, signalant ta demande d'une seconde vodka sec. Cependant, la vodka n'est pas ce qui embrume le plus ton esprit. C'est donc après avoir laisser l'addition à un homme lourd que tu te diriges vers la sortie.

Direction les huit mille mêtres.

Tes talons aiguilles claquent bruyamment sur le sol alors que tu rejoins l'allée principale après t'être éclipsé à l'arrière d'un bâtiment que tu connais bien. Tu souris, rien qu'en sentant la pilule qui roule sous ta langue, rien qu'en pensant à ton porte-feuille qui venait de dangereusement se lester d'un énorme poids. Mais ta recherche de l'euphorie n'est pas vaine. Tu vas la retrouver.

Tu écrases une énième clope avant de t'avancer dans un bar. Celui là en revanche, tu es certaine de n'y avoir jamais mis ne serait-ce qu'un pied. Tu remarques quelques regards se tourner vers toi, ce qui a le don de te rendre encore plus hautaine que la normale. Et puis, tu la vois. Assise, devant un verre qu'elle n'a certainement pas remarqué. Tu t'installes en face d'elle, sans même lui adressé un mot. Tu attrapes le verre sans chercher quel est le contenu, et le bois cul-sec.

Δ Pauvre Rosy qui a du chagrin.

Tu ne sais pas si elle a remarqué ta présence. Et franchement, ça ne t'enchantes pas vraiment. Tu mets ça sur le dos de la bonne dose d'alcool qu'elle a du ingurgité au vu de l'état de ses yeux démolis, puis commandes deux verres avant de t'adresser à nouveau à la demoiselle.

Δ Eh, Rosy. T'es moche quand tu fais la gueule.

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Offrez moi un verre, je veux noyer ma peine, oublier ce qui fait mal. Je veux cicatriser mes plaies profondes et douloureuses encrées dans mon coeur. J'ai l'impression que l'organe au fond de ma poitrine veut se broyer et la pression. Je ne sais plus quoi faire pour m'aider.

••• Ran Tsurugi

Shimizu-chan avait les yeux rougit et vitreux, elle regardait autour d'elle avec le regard vide comme si elle ne voyait pas ce qui se passait. Les hommes qui se bagarraient, certains parce qu'ils ne voulaient pas que d'autres touchent ou discutent trop avec leur copine et d'autres, seulement parce qu'ils étaient trop saoul et voulaient impressionner les petites dames présentes. Les agents de sécurité s'occupaient d'envoyer les bagarreurs à l'extérieur pour faire en sorte que la tranquillité ne soit pas trop troublée. Les gens viennent au bar pour s'amuser pas pour voir des gens essayer de se mettre k.o. pour une raison inconnue. Enfin, surtout lorsqu'on est éloignés. Ensuite, on entend des cris de femmes suppliant leur homme d'arrêter et lui dire que ça ne vaut pas la peine... Ichigo se reconnaissait dans ces cris, c'est ce qu'elle demandait à son fiancé. Ce n'était pas parce qu'il était jaloux ou quoique ce soit, il voulait simplement impressionner la jeune femme. Pourtant, ce n'était pas ça qui pouvait l'impressionner. Toutes les fois qu'il s'était retrouvé à l'hôpital pour des histoires de ce genre, elle était simplement découragée de ce comportement, même si elle le comprenait.

La rose devait sortir ces souvenirs de sa tête, les larmes commençaient à gagner contre sa volonté. Elle ne voulait pas que ça arrive, elle ne pouvait pas. Montrer sa faiblesse dans un endroit comme ça, impossible. Il fallait qu'elle se ressaisisse, qu'elle fasse disparaitre ces souvenirs et au plus vite... Les verres d'alcool s'enchainaient sans réfléchir, sans penser, sans regrets. Même si, tout semblait très flou et en mouvement. Ça commençait à être le signe qu'elle avait trop bu en peu de temps. C'est vrai, ça faisait un grand maximum d'une heure qu'elle était arrivée, selon l'horloge avec les aiguilles floues. Quelle débilité de mettre quelque chose comme ça dans un bar, peu importe combien de verre tu as pris, elle reste tout le temps flou. Quoique pas tant que ça, finalement... Ichigo continuait à fixer cette donneuse d'heure flou en se disant qu'elle devait peut-être partir...

« Pauvre Rosy qui a du chagrin. »

Une autre personne qui veut lui offrir un verre, encore. Encore un homme qui a trop bu et qui veut la ramener chez lui ou alors dans une chambre d'un love hôtel. Peut-être que cette fois, elle ne refuserait pas. En plus, elle n'avait même pas compris ce qui lui avait été dit, le son de la voix ressemblait à celle d'un robot. Ichigo semblait figée.. Certains souvenirs qu'elle avait réussit à envouir dans un coffre bien cadenassé lui passaient derrière les yeux, la clé avait été reconstruite. Même pas eu le temps d'ouvrir la boîte normalement, le dessus avait été forcé à gros coups, elle était recouvertes de bosses, le cadenas et la serrure avait été forcés. La voix près d'elle se refit entendre « Eh, Rosy. T'es moche quand tu fais la gueule. » Cette fois, elle avait bien compris et elle remerciait du regard cette belle femme aux long cheveux noirs qui venait de la réveiller de son cauchemar. Ichigo voulait frotter ses yeux pour essayer de peut-être voir un peu plus clair, mais sa main gauche avait rencontré le verre de sa lunette qu'elle avait complètement oublié d'enlever. Elle se tourna complètement vers cette femme inconnue. La rose avait les yeux vitreux et les larmes qui paraissaient encore sur ses joues. Son maquillage était complètement gâché, tout avait coulé sur ses pommettes rougies par l'alcool, mais au moins, ses yeux enflés par la tristesse étaient un peu cachés. C'était déjà ça, au moins un peu de positif. Ichigo prit une grande respiration pour garder son calme, même avec une boule coincée dans la gorge.

« on est toutes moches lorsqu'on pleure... »

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Alcohol, drugs.
Save her ? Or kill her.

Ta main se serre subitement autours du verre posé devant toi. Sec. L'alcool te brûle subtilement la gorge, mais tu n'as que faire. Rosy devant toi est bien plus intéressante. Pourquoi ? Tu n'en sais rien. Peut-être la couleur peu naturelle de ses cheveux. Ou bien ses lunettes qu'elle oublie.

Ça te fait étrangement sourire.

Tu la regardes, sans dire un mot alors qu'elle détache son regard de l'horloge de la salle. Tu ne saisis pas cette lueur dans son regard lorsqu'elle le pose sur toi. En fait, ta compréhension commence vraiment à être altérée. Et tu tiens de moins en moins en place. Tu retiens un rire lorsque tu vois sa main se fracasser sur le verre de sa lunette. Tu souris toujours en la voyant dans ce sale état.

Ah vraiment. Les jeunes d'aujourd'hui. Pitoyable.

Ton majeur appuis sur ta pommette, et finalement sous ton œil pour essuyer les possibles traces de ton maquillage. Ton talons remue, tapant régulièrement et frénétiquement le sol. Taptaptaptapta-. C'est ce qui rythme un peu le fonctionnement de ton cerveau. L'annihilation de ta raison, et de ton sens moral. La destruction de ta réflexion.

Tu la fixes toujours, comme si tu la passais au scanner. Ses yeux gonflés par l'alcool, et bouffis par les larmes qui saillent ses joues rosies par les verres enchainés. Ce regard te rappelle vaguement le tient lors de tes débuts dans l'alcool, et d'autre éléments pas vraiment bons pour la santé mentale.

Δ Non, pas toutes. Y'a une manière de pleurer. Là, tout de suite, t'es moche.

Tu attrapes le verre qu'elle n'a toujours pas touché, et l'avales. Sec. Vraiment, tu ne comprends pas vraiment. Il y a des personnes qui reste magnifique, même avec des larmes aux yeux. Comme toi.

Δ Maintenant, t'as le choix. Soit tu racontes le pourquoi de ces larmes. Soit je t'enfonces une pilule de force dans la gorge histoire de te faire sourire.

Tu te surprends à écouter les couleurs. Tu te perds doucement dans tes délires, qui restent malgré tout contrôlables. Tu te penches légèrement en avant, t'appuyant sur tes coudes posés sur la table. Tu la fixes, le plus sérieusement du monde.

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Offrez moi un verre, je veux noyer ma peine, oublier ce qui fait mal. Je veux cicatriser mes plaies profondes et douloureuses encrées dans mon coeur. J'ai l'impression que l'organe au fond de ma poitrine veut se broyer et la pression. Je ne sais plus quoi faire pour m'aider.

••• Ran Tsurugi

La belle jeune femme avait une main qui serrait le comptoir du bar pour se maintenir assise, mais bien sûr, elle ne voulait pas montrer qu'elle avait du mal à rester droite, qu'au moment qu'elle se lèverait, elle ne tiendrait même pas une seconde avant de s’aplatir au sol comme une crêpe ou de bien se péter la gueule contre le bar. Ichigo avait bu trop rapidement et les effets de l'alcool commençaient à se pointer un peu trop vite et aussi un peu trop puissants. La rose sentait les regards sur elle et elle le savait qu'elle avait une sale gueule dû à ses yeux boursouflés. L'inconnue commençait à lui expliquer qu'il y avait une manière de pleurer et que ce n'était pas toutes les filles qui étaient moches avec les larmes. Pourtant, elle s'en fichait royalement. Que cette fille soit toute mignonne ou laide comme un monstre lui passait au minimum deux mètres par dessus la tête. C'était quelque chose qui la laissait indifférente. Tout ce qu'elle avait besoin c'était de faire sortir ses souvenirs en larmes, à quoi elle ressemblait n'était pas important. En y repensant bien, elle avait réalisé qu'elle avait probablement du noir qui avait coulé sous ses yeux... effectivement, elle devait être très moche comme ça, mais bon. La grande n'était pas venue ici pour essayer de se trouver un petit copain ou un one night, même si, un peu de chaleur humaine lui ferait le plus grand bien.

« Maintenant, t'as le choix. Soit tu racontes le pourquoi de ces larmes. Soit je t'enfonces une pilule de force dans la gorge histoire de te faire sourire. »

Ichigo lâcha un petit rire toujours en continuant de regarder cette fille qui avait les coudes sur le comptoir en te fixant elle aussi, très sérieusement. Alors qu'elle n'avait pas du tout l'habitude que quelqu'un porte attention sur elle comme ça, elle préférait rester dans un coin du bar discrètement à observer ce qu'il se passe. Voir que cette personne essayait de la faire parler de ce qui se passait la plaisait plus ou moins. Elle commençait à regretter d'être sortie de son appartement. Ça aurait été mieux de s'assoir sur le divan avec une bouteille d'alcool et avec un chat, qu'elle n'a pas, sur les genoux à caresser. « Pourquoi est-ce que je te raconterais tout ça ? » La belle s'efforça d'afficher un sourire avec encore la gorge serrée, les mots qui avaient du mal à sortir et ayant encore ces larmes douloureuses prêtes à sortir à tout moment. Raconter ce qui se passait lui ferait du bien, oui, mais si cette inconnue allait lire sur son blog... La jeune femme avait envie de s'en ficher et de finalement dire ce qu'elle peut pour essayer de cicatriser légèrement son coeur saignant. Ichigo lâcha un soupire, un soupire qui voulait en dire long. Elle ferma les yeux en croisant les bras sur le comptoir et posant sa joue sur un de ses poignets pour bien regarder la belle inconnue. La demoiselle ferma les yeux en se pinçant les lèvres, hésitant à parler. Même si elle voulait parler, sa difficulté à parler prenait le dessus. « Ça te gêne si on sort d'ici ? Et j'essaie de te raconter ensuite» La belle ouvra les yeux au même moment en se frottant un peu les pommettes pour essayer d'enlever le mascara qui avait si magnifiquement coulé. Puis, elle poussa la tabouret avec ses petites fesses en essayant de rester bien droite en refusant de se risquer à lâcher le comptoir pour se ridiculiser devant la foule.

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Alcohol, drugs.
Save her ? Or kill her.

Elle sourit. Elle semble penser. Mais toi, tu t'en fou un peu. Dans ta tête, ça tourne dans tout les sens. La voix de la demoiselle devant toi te fait voir le monde en rose. Comme ses cheveux. Et puis elle demande. Pourquoi ? Tu esquisses un sourire moqueur. Tu lui balancerais bien un simple Parce que. bien dur, et froid, pour lui faire comprendre que tu ne la lâcheras pas. En réalité, les problème de Rosy ne sont pas ce qui te préoccupe. Tu veux parler. Tu veux entendre sa voix qui te fait tout voir en rose. Tu veux simplement entendre quelqu'un, et rire sans raison apparente.

Δ T'as raison, fais comme tu veux. Ne dis rien. Mais tu viendras pas pleurer.

Alors qu'elle gigote un peu devant le comptoir, tu te contentes de commander une nouvelle boisson forte. Billet posé, verre entre tes mains, tu avales le contenu sans vraiment te poser de question. Le temps semble filer à une vitesse que tu ne lui connais pas. Les gens semble si rapide. Ou plutôt, tu te sens lente. Réaction : Zéro pointé. Tu poses ton verre alors que la voix de Rosy retenti à nouveau à tes oreilles. Difficilement. Perçant affreusement mal le bourdonnement de tes tympans, le brouhaha incessant que tu captes autours de vous.

Sortir...

Tu la regardes repousser son tabouret. Se lever, tout en se tenant au comptoir. Finalement, tu vas pouvoir parler, et suivre le court de tes pensées un tant soit peu délirantes. Tu enlèves tes chaussures, les tenant dans une main. Maintenant que tu as le meilleur appuis possible, sans parler de l'équilibre, tu te décides à te lever. Les premières secondes sont difficiles. Sur une jambe. Puis sur l'autre. Mais tu tiens debout. Heureusement que tu n'as plus tes talons. Tu t'en ton bras à Rosy pour qu'elle s'accroche dessus. Pas dis que vous ne tomberez pas, mais au moins vous vous tiendrez mutuellement.

Δ Viens donc. L'air frais nous attend, Rosy !

hrp :

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» Bruits de verre, bris de verre & verres teintés • [Erik & Zéphyr]
» Δ Ran Tsurugi; aka Ranran;
» Δ Ran Tsurugi; The silvery light;
» Briller comme du verre
» Donnez-lui un téléphone, elle en fera une arme contre vous.

Donnez moi un verre ! - Ran Tsurugi

Donnez moi un verre ! - Ran Tsurugi

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