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 « Matt, tu es comme une fleur. Matt, tu es le bonheur. » - PV Cha

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Noah Weber
Noah Weber
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message posté (le) Mar 25 Nov - 23:03 dans « Matt, tu es comme une fleur. Matt, tu es le bonheur. » - PV Cha
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Premonitions - Vaults
Je ne savais même pas pourquoi je m’étais arrêtée dans cette rue ce matin. Mais quelque chose me disait qu’il fallait que je sorte mon appareil photo et que j’arpente les lieux, il ne fallait pas que je rate ça.
Alors, le pourquoi du comment je me situai actuellement au seuil d’un arbre en train de chercher le zoom idéal pour prendre un cliché d’une fleur naissant entre deux pavés de la rue… Je vous avouerai que je ne saurai expliquer.

En plus, ce n’est pas comme si j’avais cours aujourd’hui, bien sûr que non.

Et je me trouvai là, à changer les réglages de luminosité de mon appareil photo, dans le but de mettre en valeur ce pissenlit dans les pavés, devant la fontaine de la rue. Sérieusement.
Il fallait toujours qu’une infime chose attire mon attention. Ce qui ne frappait les yeux des autres me frappait moi, et j’avais toujours ce désir de montrer aux autres à quel point les choses les moins visibles étaient les plus belles pour ma part. Si les autres voyaient comment je vois le monde, j’étais persuadée que leur vision du monde changerait du tout au tout.

Mettant la main sur le réglage parfait pour prendre la photo du joli pissenlit, je m’accroupis et cessai tout mouvement pour me concentrer sur le végétal face à moi. Or, quelque chose modifia ma capture ; un corps s’était mis juste à côté de la jolie fleur. Ne me préoccupant pas de qui ça pouvait bien être, je me mis sur mes deux pieds aussi vite que je ne m’étais baissée et m’exclama, les sourcils froncés, contractant mon expression  concentrée que j’avais eu en fixant mon attention sur la plante et m’exclamai, l’appareil pendant à mon cou :

« Excuse-moi, tu voudrais bien te décaler s’il …? »

Puis je cessai immédiatement de râler lorsque je me mis à dévisager la personne face à moi.
Cette personne n’avait rien d’extraordinaire, rien. Son apparence, tout en lui manquait de clarté, et je me surpris à le comparer au pissenlit, cette même apparence banale.
Parce que oui, c’était ce qu’il était : banal.
Je me redressai correctement et repris la parole, juste après mon examen :

« Hm, finalement reste là, ne bouge pas ! »

Je me avançai à nouveau, modifiai le zoom de sorte à ce que la fontaine soit davantage plus floue que la fleur et le jeune homme malingre qui s’était agenouillé pour ensuite se relever – sa mine était complètement perdue, si vous le voyiez…

« Non, remets-toi comme tout à l’heure » guidai-je, réglant toujours l’objectif vers eux.

Et plus je l’orientais, plus il semblait s’inquiéter. Au final, il s’était retrouvé face à ce pissenlit, la mine embarrassée et concentrée à la fois. C’était assez attendrissant. Regardant vite fait si la photo était nette et que la couleur était jolie, je laissai mon appareil photo pendre à nouveau contre mon cou, puis retournai vers la personne qui avait bien voulu poser pour moi et lui dis, un sourire conciliant aux lèvres :

« Merci beaucoup. Je m’appelle Noah, Noah Weber, je suis photographe – enfin je vais le devenir…  Et comment s’appelle mon mannequin d’un jour ? »

Il semblait vraiment « au bout de sa vie », comme disait l’expression, tellement ses yeux étaient dilatés et ses joues rouges à cause de la concentration – et surtout qu’il ne faisait pas vraiment chaud ce matin. J’en oubliais même mes cours de la matinée, le jeune homme occupait toute mon attention, cette personne m’intéressait rien qu’à son introvertie.
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Nekoto Asamaru
Nekoto Asamaru
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message posté (le) Mer 26 Nov - 0:56 dans Re: « Matt, tu es comme une fleur. Matt, tu es le bonheur. » - PV Cha
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Il s'était arrêté là, l'air chaud d'un soupire béat se mêlant à la brume. Il l'observait se dissiper sous la menace des premiers rayons, distrait par la découverte des visages qui la traversaient au loin. La fontaine n'était pas loin, il le devina à cette odeur de pierre humide et de sel. Il jeta un regard derrière lui et un dernier à son poignet gauche. 5h55, l'eau n'y coulait pas encore et il lui restait devant lui une bonne demi-heure pour pointer à l'épicerie tandis que quelques mètres seulement l'en séparait. Depuis quand était-il debout... ? Il se posa la question sans chercher de réelle réponse. " Un moment, sans doute ", lui suffit.

Finalement, il décida de faire ce petit demi tour tout de même. Le coin entourant la fontaine était mignon et calme, si peu fréquenté en ces heures. Les mains enfouies dans les poches de son 3/4 gris foncé, il suivit du regard les quelques personnes qui croisèrent son chemin sans se soucier des pavés mal insérés.

Et c'est justement en manquant de chavirer -peu gracieusement, cela sans dire-, qu'il remarqua cette toute petite chose chétive. Ce petit être qui cherchait à respirer entre ces murs épais. Il s'accroupit en face, comme un enfant qui s’émerveille de la présence de têtards dans une flaque. A quelques choses près, c'était la même chose. Il s'agissait d'une fleur. Un pissenlit, qui avait fait une place à sa vie en dépits de tout. Elle était probablement la seule, sur toute la surface que la place recouvrait. Entre les dalles, elle s'était créée son espace et sa maison, seule mais belle comme jamais.

Il la regarda longuement et dans le silence. Elle, il pouvait la regarder aussi longtemps qu'il le voulait. Elle ne ressentait pas l'embarras de se sentir dévisager et risquait encore moins de lui lancer l'un de ces regards peu flatteurs qu'on lui offrait trop souvent -mais peut-être à raison-.

Il sembla communiquer avec elle. Pas pour lui dire de grandes-choses, non. Seulement un Bonjour, seulement un sourire. Elle était vraiment belle cette fleur, si belle qu'il aurait aimé pouvoir la dessiner afin de ne jamais l'oublier. Malheureusement, il n'en avait ni le moyen, ni le talent. Mais c'était sans compter sur la magie du photographe qui se tenait là. Heureux hasard.

« Excuse-moi, tu voudrais bien te décaler s’il …? »

Il tourna sa tête dans la direction d'où semblait parvenir la voix et la première chose qu'il vit fut un appareil. Derrière, le visage peu ravi d'une fille.

Il la contempla un moment avant de réaliser que c'était bel et bien à lui qu'elle s'adressait. Embarrassé à l'idée qu'elle l'ait vu la dévisager, c'est confus qu'il commença à se redresser avant d'être immédiatement prié de se remettre à sa place. Indécis sur ce qu'il devait faire, il préféra ne pas froisser l'inconnue et se figea.
Elle le guida à faire ce qu'il faisait tout bêtement quelques instants plus tôt, et cette action lui serra le ventre. Il n'était pas fait pour être sous les lumières, et poser à côté de cette  fleur qu'il admirait le mettait mal à l'aise. Était-ce pour créer un plus gros contraste entre les choses belles et celles qui ne le sont pas ?

C'est fébrile qu'il se releva lorsqu'elle remis à son réflexe sa protection. Il profita de ce moment où préoccupée par son matériel, elle ne se chargeait plus de lui pour la regarder de nouveau. Il la vit ensuite se rapprocher et plus la distance entre eux se faisait mince, plus il remarqua à quel point elle était petite.

Elle se présenta franchement à lui et lui demanda son nom.
Un micro rictus s'empara de ses lèvres. « Mannequin du jour » hein.. ? Il détourna le regard et avec un sourire incertain et pris à son tour la parole.

« Enchanté, Weber-san. Nekoto Asamaru. ..Je suis désolé pour ça, vous devriez peut-être prendre cette fleur en photo sans moi ?, ajouta-t-il, ça ne me vexera pas, je ne voulais pas déranger qui que ce soit et je ne comptais pas rester plus longtemps ici de toute manière ! » expliqua-t-il en bougeant ses mains de manière à insister sur la véracité de ses paroles.

Puis il réalisa.

« ..Vous étiez installée, prêt à la photographier depuis longtemps ? Je suis vraiment désolé. »

Son expression ne trahissait aucune exagération. Il était sincèrement désolé. Une once de honte teintait ses yeux et son coeur se trouvait encore bien serré. L'angoisse du fasciné.
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Noah Weber
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message posté (le) Mer 26 Nov - 1:48 dans Re: « Matt, tu es comme une fleur. Matt, tu es le bonheur. » - PV Cha
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La confusion, la gêne, toutes ces petites choses qui rendaient un individu attendrissant brillaient sur le visage de ce dernier. À tort ou à raison, je ne l’avais pas réellement remarqué, moi qui était photographe, je n’avais pas vu la singulière beauté des attraits de mon interlocuteur. Peut-être étais-je trop concentrée sur les détails de… Nekoto. Ainsi donc, c’était un petit chat à qui je m’adressais ? Enfin, petit … Un grand petit chat. Il faisait deux têtes de plus que moi, mais je ne me sentais aucunement intimidée, moi qui faisais un simple mètre soixante-six, qui semblais chétive de corpulence. La seule force qui se voyait, ou plutôt ressentait, c’était ma personnalité, forte mais simple qui se laissait transparaître sans aucun mal. Un coup d’œil, une remarque, et mon voisin pouvait tout de suite sentir que je ne me laissais pas faire bien que mon apparence pourrait faire penser le contraire.

Mes yeux noisette cernés de noirs se plongèrent dans ceux bruns chaleureux de Nekoto qui gigotaient ses mains en bavassant, et pour le coup, un de mes sourcils s’arqua, appuyant ma réaction dubitative. Je ne réfléchis aucunement à la tournure de ma phrase car je lui répliquai de ma voix qui resta placide :

« Ne dis pas ça, mon choix de placement était correct. » Je n’étais pas vexée, mais je n’aimais pas forcément qu’on remette en cause mes décisions, que ce soit le modèle ou qui que ce soit d’autre. « Ne t’excuse pas,  tu m’as offert une très bonne opportunité en te positionnant de la sorte, ma photo d’origine aurait été moins intéressante si tu ne t’étais pas mis là. »

C’est complètement farfelus de réfléchir de la sorte, songeai-je, un peu dépassée. Ça n’arrivait pas à mon cerveau qui avait complètement lagué, pour le coup. De toute manière, la définition d’un lieu public était « L'espace public représente l'ensemble des espaces de passage et de rassemblement qui est à l'usage de tous. » Donc il avait tous les droits qu’il voulait de s’accroupir à côté d’un pissenlit que je n’en aurais rien eu à redire. Néanmoins, les personnes étaient différente tout comme leur façon de penser. Mes paroles abruptes avaient dû le remuer car il y eut un petit moment de malaise, sur lequel j’enchaînai, réalisant le ton que j’avais employé :

« Aah ! Euh… désolée, je suis franche de nature du coup mes propos peuvent-être mal interprétés par moment. »

Bien, comment rajouter un malaise ? Suivez-moi, vous allez très vite comprendre. Une esquisse de ce qui semblait être un sourire vint se dessiner à mes lèvres pour appuyer mes dernières paroles. Puis, soudainement, la réalisation.

« Godverdomme, quelle heure est-il » m’alarmai-je à voix haute pendant que je retroussais ma manche de veston  pour regarder le cadran de ma montre. « Ah, 6h09… J’ai encore un peu de temps… Je t’accompagne quelque part ? Il me reste assez de temps pour que je puisse t’accompagner à ton école ou à ton lieu de travail – si tu le souhaites bien sûr ! Je ne te force pas, c’est pour te remercier pour la photo ! »

Je ne mentais absolument pas. J’étais sincèrement reconnaissante car aborder le thème de la beauté dans le simple n’était pas souvent chose aisée. Et le pis, c’était d’être en manque d’inspiration, et comme en ce moment, je tournais un peu en rond dans mes techniques actuelles en matière de photographies, associer la macrographie et le portrait n’était pas quelque chose de très facile, ça pouvait très facilement tourner au banal. Et comme je voulais rendre le banal original, voyez un peu la complexité…

Il y avait réellement quelque chose de … Banal chez-lui, mais une banalité fascinante, chose que je ne pus garder pour moi et que je fis partager inconsciemment :

« Tu es… Banal, mais très fascinant… »

Merci Noah de la pertinence de ton propos. Malheureusement c’était l’artiste qui parlait, non pas la personne. Je trouvais très sincèrement fascinant le personnage face à moi. Son physique à première vue, bien qu’il soit immense face à moi était bien plus frêle que le mien. Je me sentais bûcheron à côté de lui, je me sentais décalée à côté de ce personnage si silencieux mais qui semble avoir tant à dire.
Ma curiosité s’éveillait à mesure que le temps passait, et je ne pus me retenir davantage, il fallait que je lui demande sur le chemin, également :

« Tu viens souvent ici le matin ? »

C'était insupportable, cette fascination pour les personnes silencieuses. Le silence, ça m'attirait, incontestablement.
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message posté (le) dans Re: « Matt, tu es comme une fleur. Matt, tu es le bonheur. » - PV Cha
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