Pardon, Noah Hollandaise ? Mais oui. Avec son petit mètre soixante-six, ses cheveux châtains bouclés et ses yeux noisette, elle est bel et bien Hollandaise. Elle n’est pas vraiment le canon des Pays-Bas comme on pourrait se l’imaginer, mais elle a énormément de charmes. De grands yeux bruns très clairs, une jolie bouche, des sourcils droits et bien fournis, une cascade de longs cheveux bruns clairs, presque caramel et bouclés, elle est de nature chétive, n’a pas forcément la poitrine et les fesses parfaites, mais la plus grande partie de son charme réside dans sa personnalité. Peu extravagante, franche et directe, elle ne réfléchit pas forcément à la manière de tourner ses phrases ; quand elle remarque quelque chose, elle le dit. Pas très expressive, mais lorsque quelque chose éveille sa curiosité ou lorsqu’elle photographie, tous ses traits s’animent et la rendent extrêmement attachante, il y a un certain éclat dans ses yeux qui la rend plus que vivante, le monde la fascine et la rend fascinante. Simple, elle voit le monde différemment depuis que la photographie est entrée dans sa vie. Les choses qui ne se remarquent pas à l’œil nu, elle veut les photographier pour les faire ressortir dans ses photos. Elle veut que le monde voie comment elle voit le monde.

Noah Weber, un mètre soixante-six, 18 ans et toutes ses dents, est née en Hollande dans la ville d’Utrecht. Ses parents sont graphistes dans une boîte privée, et ont initié Noah à l’art, lui laissant libre choix pour exprimer sa créativité. Très jeune elle a commencé à dessiner, puis à faire des collages, elle a touché à bon nombre de logiciels de retouches photos et de retouches graphiques, pour finalement se laisser succomber par le monde de la photographie. Elle a un petit frère de onze ans qui a, depuis ses débuts dans le milieu de la photographie, posé pour elle, en plus d’avoir pris en photo bon nombre de ses amis. À l’âge de douze ans, elle reçoit pour son anniversaire un Canon EOS 7D ce qui n’est pas un appareil de maigre qualité et qui ne s’achète pas sur un coup de tête. C’est un cadeau de sa marraine Japonaise, excentrique, veuve et sans enfant, Chiyome Maeda. Riche, elle a profité de sa vie en voyageant sans cesse, mais elle a atteint un âge où elle devait se poser pour un temps, ce pourquoi elle a proposé à Noah de venir vivre avec elle au Japon en lui proposant d’entrer dans un lycée étranger, car il y a une école de photographie extrêmement réputée, c’est d’ailleurs « L’école de photographie de Tokyo ». Après s’être laissée convaincre par ses parents et son petit frère, Noah a accepté de rejoindre sa tante au pays du soleil levant. Soutenue par sa tante, elle a donc appris le Japonais progressivement avec d’autres Hollandais qui s’étaient retrouvés dans un cas plus ou moins similaires au sien.
Ses années de lycée terminées, Noah s’est retrouvée avec un niveau enviable à son âge, toujours aussi soutenue par ses proches, elle s’est même faite une renommée au lycée, elle agrémente quotidiennement son tumblr et flickr de photos, maîtrise l’anglais et le japonais comme on l’attend d’une photographe et ses photos ont toujours une signature particulière (couleurs, ambiance, lèvres, yeux …) Elle est en première année premier cycle dans son école de photographie mais à l’impression de tomber dans une routine en photographiant les mêmes choses, désormais elle tente d’élargir davantage son horizon et ses capacités.