stalker • voyeur • pervers • malsain ; aussi malsain que cela puisse l'être, suivre et observer les gens c'est ta passion, et tu es même capable d'aller jusqu'à une forme de harcèlement. T'es du genre fantôme, à pas te faire remarquer, puis quand on voit que tu suis quelqu'un tu sors l'excuse du j'habite à côté alors que tu vis à l'opposé. Tu es d'une curiosité sans bornes. Tu regardes dans le trou des serrures, tu préfères participer à un plan à trois plutôt que de te mettre dans une merveilleuse relation stable avec un autre garçon. Tu fais des choses souvent qui ne te sont pas permises, comme t'attarder sur des mineurs, tu ne connais pas trop de limite à tes désirs bien que tu parais être monsieur tout le monde à l'extérieur.

menteur • manipulateur • craintif ; tu ne t'assumes en rien, que ça soit ton orientation sexuelle, ton travail, tes goûts... d'ailleurs, tu te fais régulièrement passer pour une femme grâce à ton nom de plume Sakura Munekane. Parce qu'un homme qui a une véritable côte dans le domaine des yaoi, c'est louche. Alors du coup, tu te fais souvent passer pour quelqu'un que tu n'es pas. Tu veux toujours que la situation tourne à ton avantage et tu es effrayé par ta propre personne : tu sais que tu es mauvais, sale, que tu es le contraire d'un homme bon, alors tous les stratagèmes sont bons pour maquiller tes nombreux défauts.

colérique • susceptible • sensible ; parce que par-dessus tout, tu es incapable de garder ton calme. Il suffit d'un rien pour te mettre hors de toi et tenir des propos vulgaire, c'est si facile de t'avoir et de te faire du mal bien que tu sembles je-m'en-foutiste. Pourtant, malgré ta déchéance, t'es comme un gosse jeté trop tôt dans l'abysse du monde adulte. T'es sans doute tout ce qu'il y a de plus immature sur cette planète et tu mérites des tartes.

passionné • talentueux • intelligent ; il te faut bien quelques qualités ! Ton travail, tu l'aimes, parce que c'est la seule chose que tu saches faire : écrire des histoires et les dessiner, les mettre en scène. Tu ne te plains jamais d'être mangaka même si cela te demande beaucoup de ton énergie et de ton temps libre, mais c'est ainsi que les mentalités japonaises fonctionnent : le boulot avant l'existence. Tout t'inspire, tu es sans limite, jusqu'à aujourd'hui tu n'as jamais vécu le syndrome de la page blanche et tu sais que tu peux gravir les échelons, tu gardes cependant ton identité secrète derrière ton nom de plume féminin et refuse tout contact avec les fans et la majorité des éditeurs – tu te contentes de mails, fax, à la rigueur d'un blog et des réseaux sociaux.

superficiel • infidèle ; toi et les relations, c'est pas ça. Tu t'en fiches de ce que les autres ont dans la tête, tu t'attardes uniquement sur le physique et tu tombes amoureux du premier beau garçon. Puis le lendemain tu changes d'avis et tu t'en vas parce que t'es pas capable d'être stable, t'es pas capable de faire du bien, t'es juste une sorte de poison dont on peut pas se débarrasser.

Y a pas d'histoire.
Y a rien.
Un immense rien. Oui, un rien. Y a rien pour te définir, y a rien pour expliquer pourquoi tu en es à. T'as rien d'exceptionnel, tu vaux même pas la peine qu'on s'attarde sur ton cas. T'étais un petit garçon normal dans une famille normale avec des revenus normaux. T'as pas eu à vivre la mort, la disparition, t'as toujours été comblé, t'as toujours été tout ce qu'il y a de plus banal. Même physiquement tu vaux pas mieux qu'un autre. Puis y a eu l'adolescence, les découvertes étranges de la puberté et de la sexualité, et je crois que le fait de grandir, ça t'a un peu abîmé, un peu perverti. Tu as toujours déprimé pour rien, t'es devenu bizarre du jour au lendemain mais ta seule façon de te consoler de ce monde que tu trouves moche, c'est de dessiner des belles histoires, des beaux personnages, dans un univers qui trône dans ton esprit où tout est beau, tout est idéalisé.