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 • • • Là, sous tes yeux, c'est le monde qui tourne ♕ LIBRE

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message posté (le) Dim 1 Juin - 21:56 dans • • • Là, sous tes yeux, c'est le monde qui tourne ♕ LIBRE
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♕ LA, SOUS TES YEUX, C'EST LE MONDE QUI TOURNE ♕
Haut dans le ciel infini scintille une multitude de points blancs, éclairant la pénombre inconnue, brillant au-dessus des têtes hautaines que les humains ici bas, sur le goudron gris, granuleux, et les dalles lisses et clairs, lèvent trop de fierté dans leur cage thoracique bombé se donnant un air important, alors qu'en vérité ils ne sont pas grand-chose, juste des grains de poussières tout au plus dans ce monde. Une infime partie de... de quoi d'ailleurs ? On ne sait pas vraiment. Une infime partie de rien sûrement. Ou bien une infime partie de tout.

Au milieu de tout ça y'a une tête blanche, la mine boudeuse, la bouche rouge écarlate, qui observe les cieux de ses grands yeux bleus, ne se souciant guerre de faire tâche dans la foule chic de la rue où elle c'est plantée, ses mains trop pâles agrippées à son sac en bandoulière brun trop retouché, complètement difforme avec des tissus qui ne s'accordent même pas un tant soit peu. La fille pas bien grande, perché sur ses plateformes pastels et ses vêtements enfantins est là, toute seule, à regardé le ciel d'un oeil absent et même temps bien présent, bouchant le passage de X ou Y homme ou femme à l'importance génialissime, avec le dernier téléphone à la mode et le tailleur ou le costard une ou deux tailles trop petites, juste pour faire bien.

Fronçant ses sourcils sombres et soupirant, la fille baisse les yeux du tableau, regardant maintenant autour d'elle d'un air un peu méprisant et exaspéré.

▬ Tsss... Où est-ce que je suis là ? ... Humm, Hey ! Vous, par-
▬ Pas le temps mademoiselle.. oui Mr. Hiroshi...
▬ Pfff... Gngngn, Pouffiasse...

Et la bonne femme en tailleur s'en va en tortillant les fesses dans sa jupe trop serrée. Mei, soupirant encore une fois, toujours la même mine bougonne, les mains dans les poches de son short rose se met à marcher sur le large trottoir lisse, observant la population nocturne se mouvoir, le regard un peu partout dans l'espoir de se repérer dans ce monde trop vivant... et en même temps trop mort.

▬ Putain c'pas possible... Il est où le métro... Et ma montre qui est out... Que la vie est géniale !

Un peu grognon en plein milieu de la nuit, l'humeur déclinante, la demoiselle au sens de l'orientation douteux s'assoie sur l'un des bancs impeccables de la grande rue, regardant la foule en baillant, voyant d'un oeil le complexe Sparkling... Mais ne sachant toujours pas où la station de métro.

Se mettant en tailleurs alors que les humains passants devant elle l'ignorent, elle sort son carnet à dessin de son sac et cherche une page encore libre, la lumière des lampadaires et des magasins l'éclairant plus que convenablement.

Crayon en bouche et regard rivé sur le papier, elle attache ses longs cheveux blancs en un chignon avant de lever son regard clair sur tout ces gens qui se pensent aux dessus des autres. La fille pense. La fille réfléchit. Elle se moque de tout ce beau monde où la fausseté prime pour... pour quoi ? Pour l'argent bien sûr. Mei se moque. Mei est franche, alors crayon sur support, elle trace la vie morne de ses gens, dans des ton gris, les mines cadavériques, le monde pas si idyllique.

Un monde plus véridique.


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message posté (le) Mar 10 Juin - 2:04 dans Re: • • • Là, sous tes yeux, c'est le monde qui tourne ♕ LIBRE
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“ Kabuki & Dango, deux choses purement japonaises.”


La journée est terminée, Enfin. Elle a été éprouvante. Il y a eu les cours jusqu’à 15h, et le travail jusqu’à maintenant. Enfin presque maintenant. Ses deux interviews en vue de l’anime qu’elle vient de doubler et dont le premier épisode sera diffusé en début de semaine prochaine ont fini alors que le soleil déclinait. Souvent, on lui demande si son mari l’attend à la maison. On la croit plus âgée, on est persuadée qu’habillée ainsi, semblant si mature, maquillée si sérieusement, IRIS doit forcément avoir plus de la vingtaine. Un débat enflammé a même eu lieu la semaine dernière sur un forum de fan qu’elle suit. Son âge, son agent a demandé à ce qu’il soit secret, comme sa véritable identité. Alors IRIS obéit. Mais là, ça va mieux. Elle a repassé son jean slim foncé et son sweat-shirt à capuche vert pomme décoré d’un immense smiley japonais. C’est une tenue décontractée qui lui plait. Ca et ses ballerines noires tellement plus confortable que les socques. Son maquillage est lui devenu plus jeune sans pour autant tomber dans l’excès pot de peinture. Il faut de la couleur pour ce monde en noir et blanc que sont les sorties de bureaux. Aucune couleur, uniforme des salary men et women .Dans un sens, elle préfère son uniforme kimono à elle, déjà plus originale.

Aya n’est pas rentrée tout de suite chez elle, non. Avant, elle avait quelques missions à remplir, dont celle d’aller récupérer des papiers pour son père au Kabuki-Za. Il va rejouer pour un pièce qui sera donné dans six mois, dans la pièce préparée en spectacle de fin d’année par son école de Kabuki. Elle a hâte d’y être, Aya, le Kabuki a toujours quelque chose de comique et joyeux. Elle replace sa barrette dans les cheveux, coinçant les quelques mèches rebelles de son carré. Son regard se perd dans l’immensité bleue du ciel. Les étoiles scintillent, c’est tellement rare de les voir ici, à Tokyo. Alors ça lui donne envie de flâner dans le quartier. Elle sert soigneusement l’enveloppe de papier kraft contre son cœur, observant autour d’elle. Elle repère un marchand de dango toujours ouvert et son ventre gargouille. Il ne lui faut pas plus pour en acheter trois petites brochettes, qu’elle grignote tout en marchant, s’attardant devant les vitrines de luxe. L’avantage de son métier, c’est qu’elle peut s’autoriser ce genre de folie. Elle préfère les boutiques de Shibuya, plus abordable, mais il arrive que les boutiques de luxe de Ginza attirent son œil. Et le mieux, c’est de les faire en musique. Sitôt dit, sitôt fait, elle colle son casque sur les oreilles, choisissant un ost qui lui plait, un opening qui a tout misé sur le rythme. On lui a dit de s’inspirer de la chanteuse alors au final, elle écoute en boucle.

Finalement, rien ne l’a séduite et elle se retrouve à un croisement. Tout est en mouvement. Tout sauf cette fille qui dessine là-bas. Une colorée elle aussi. Pourtant plus âgée qu’elle. Tout le monde vous parait âgé quand on a 17 ans. Sa curiosité est piquée, elle s’approche discrètement, grignotant sa deuxième brochette de dango. Elle se glisse dans son dos, se penche, fronce les sourcils. Comment une fille si colorée peut-elle faire des dessins si tristes.

« On dirait des fantômes. »
Elle fixe, ouvre ses grand yeux noirs quand elle s’aperçoit qu’elle a pensé à voix haute. Elle s’empourpre, bafouille. Là, elle a bel et bien l’aspect d’un poupon enfant.

« Ex… Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger, c’est juste que … tu m’intriguais … Mon dieu, ce n’est pas très poli ce que je raconte … Alors je suis venue voir ce que tu dessinais … pardon de mon indiscrétion. »

Elle sert l’enveloppe de papier kraft contre sa poitrine avant de tendre la petite pochette de papier blanc contenant la dernière brochette de dango.

« Tu … Tu la veux ? Pour me faire pardonner. »




J'espère que la réponse te convient , je me suis permise de répondre , passant par là >_<
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message posté (le) Mer 11 Juin - 7:43 dans Re: • • • Là, sous tes yeux, c'est le monde qui tourne ♕ LIBRE
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♕ LA, SOUS TES YEUX, C'EST LE MONDE QUI TOURNE ♕
Le poignet fin et blanc se tord en une danse décousue, partant à droite, à gauche, en haut, puis de nouveau à gauche pour revenir en bas. La mine du crayon s’écrase sur le grain du papier où une fine poussière grise se dépose et s’étale quand la main se fait trop pressante, créant des ombres glauques. Ce sont des fantômes qui s’élancent sur les trottoirs grisâtres sur un fond de nuit sombre. La mine grave, triste ou bien malsaine se peignant sur les courbes des visages dur fait en quelques traits, où un chignon tire la peau blanche du papier, et une laque graisse les cheveux de monsieur. Ô cela n’est pas vraiment joli comme dessin, c’est plutôt déprimant même, c’est plutôt dur, plutôt complexe. C’est une réalité que tu traces en flânant… une chose que l’on n’aime pas.

Vérité.

▬ On dirait des fantômes.

Une voix d’enfant vient de pénétrer la bulle de Mei, s’imposant, son crayon vrillant sur le papier et se brisant sous le choc. Elle tourne prestement son visage vers cette voix proche… Juste à côté de son oreille à dire vrai et ce sont des yeux interloqués qui s’ouvre devant cette proximité, ses saphirs s’entrechoquant contre les obsidiennes de l’inconnue, rouge ▬ de gêne sûrement.

▬ Ex… Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger, c’est juste que … tu m’intriguais … Mon dieu, ce n’est pas très poli ce que je raconte … Alors je suis venue voir ce que tu dessinais … pardon de mon indiscrétion.

Mei n'a pas le temps de réagir ou de faire quoi que ce soit devant cette gamine s'invitant dans ton monde. Sa langue ne se délit pas, elle se contente de toiser cette fille, où couleur et obscur pénombre se mêle. L'oeil méfiant.

Alors qu'elle décide enfin à dire quelque chose, elle se retrouve coupée, un papier blanc devant le visage.

▬ Tu ... Tu la veux ? Pour me faire pardonner.
▬ Euh... Non merci... Je n'ai pas faim...

C'est gênée que Mei est aussi, alors elle cligne des yeux, et la réalité du quartier revient lui faire face avec ses bruits, ses crissements de voix de femme mécontente au téléphone.
Décroisant ses jambes engourdies par sa position, elle pose ses pieds au sol, le carnet sur les genoux et une main sur le banc, tournant la tête pour avoir la jeune fille en face d'elle, la détaillant d'un air chirurgical un peu sévère, mais ses traits de détendent un peu, ne voulant pas lui faire peur.

▬ Ne vous inquiètes pas, ahah... Vous ne me dérangez pas du tout..., dit-elle avec un léger sourire bienveillant.

De toute façon Mei à l'habitude de ce genre de comportement, il n'est absolument pas rare que des gens viennent la voir pour observer ce qu'elle fait, voir même lui demander de faire un portrait de couple, ou d'ami, ou que sait-elle encore.

▬ Mais c'est vrai... On dirait des fantômes... du moins c'est-ce qu'ils sont à mes yeux...

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message posté (le) Jeu 12 Juin - 0:53 dans Re: • • • Là, sous tes yeux, c'est le monde qui tourne ♕ LIBRE
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“ un jour , j'aimerais bien doubler un Zashiki warashi.”


Aya penche la tête comme un petit oiseau. Le vouvoiement, elle a oublié le vouvoiement. Et elle s’en veut, elle a fait le monstre d’impolitesse. Mon dieu, si sa grand-mère voyait ça, elle se remettrait en cause, elle et son éducation plusieurs jours durant des semaines. Caractère d’enfant. Comment Saki pourrait-elle savoir, après tout. Si elle ne lui dit pas. Là est le problème, bavarde comme elle est, saura-t-elle tenir sa langue. Il suffira de noyer le poisson parmi les différentes informations qu’elle apportera sur la raison de son retard au diner. La jeune fille dépose la grande enveloppe en papier kraft sur le banc, avant de s’assoir elle aussi à côté de la jeune femme. Pas de dango ? Tant pis, Aya croque dedans pour finir la petite brochette de friandise sucrée et gluante. Elle écoute ensuite, les mains dans sa poche ventrale, regardant les étoiles, savourant le gout agréable dans le fond de sa gorge. Peut-être est-ce le moment où elle dit que ce n’est pas la peine de la vouvoyer, qu’elle n’en vaut pas la peine et que même, elle préfère qu’on la tutoie, que c’est plus rassurant. Et puis que ça lui permet de différencier IRIS d’Aya. Ca, elle ne le dira pas. Elle pourrait. Tout être terre à terre l’aurait fait. Pas Aya. Non, ça serait trop facile.

« C’est pas très gentil. Pour les fantômes. Et les esprits aussi. Ils ont rien fait, eux. On ne peut même pas les voir. Sauf des fois. Comme tous les yokais en fait.»


Elle sourit, sourire franc, jusqu’aux oreilles. Elle n’a pas détaillé son interlocutrice, elle ne le fait pas plus maintenant. Si, peut-être a-t-elle notée le gros de son apparence peu banale. Yeux bleus. Cheveux blanc. Une étrangère ? On n’en croise pas souvent, à Tokyo, des étrangers. Quoi que le monde du show-business en attire plus qu’ailleurs.

« Les fantômes, c’est censée être une part de l’âme du défunt qui reste parce qu’ils ont des regrets ou pas fini quelque chose. Et puis ils n’ont pas de jambes. Au japon tout du moins .Puis y’a les fantômes d’esprit. Eux, ils changent de forme. Et ils ont des jambes. Et puis ce n’est pas forcément des esprits d’humains. Qui sont forcément mort. Bref, c’est compliqué. Mais nos gens, là, ils ont des jambes, ils se ressemblent tous, ne se transforme jamais et ne s’attachent à rien. Ils ne font attention à rien. Sinon, on serait plus nombreux à s’intéresser à toi. Tu ne penses pas, Obake-san ? »


Surnom officiel : Fantôme, enfin, le yokai, l’esprit. C’est magnifique, ça fait à peine 5 minutes qu’elle lui parle et Aya lui a déjà donné un surnom. Les cheveux blancs et la discussion ont grandement influencés. Et ça n’a rien de péjoratif dans sa bouche. Elle a ajouté le –san aussi , à défaut d’un vouvoiement.

« Au fait, je me présente. »


Elle se lève, se met face à elle laissant son enveloppe sur le banc. Elle s’incline respectueusement.

« Je m’appelle Hayashi Ayame. J’ai 17 ans. J’habite à Sumida-Ku. Et on se tutoie, je ne suis pas assez âgée et je n’ai pas assez d’importance et de prestige pour qu’on me vouvoie .Mais peut être souhaite tu que je te vouvoie. Enchantée, en tout cas , Obake-san. »


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