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 ▬ Une double interprétation au coeur des livres ft. Sakura Kanda

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message posté (le) Mer 4 Juin - 22:26 dans ▬ Une double interprétation au coeur des livres ft. Sakura Kanda
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become the queen ♔

           
ft. Sakura Kanda & Hanae Ishikawa
« Sometimes I can be happy. Sometimes.  »

Jamais au grand jamais tu n'avais été préparée à un si grand dilemme. C'était un moment fatidique, tu rentrais le ventre, coupant ta respiration. T'étais à bout de nerf, comment pouvait-il te faire une chose pareille ? Tu en aurais presque pleuré, tes phalanges craquèrent sous la pression, tout autour de toi devenait sombre. L'enfer.

Alors Hanae qu'est-ce que tu décides ?
Tu me demande l'impossible bordel !

Devant toi, un grand homme au visage crispé, haussant ses sourcils épais. Il était grand, avait la trentaine. Son nom était James : ton manager. Un enculé de service qui aimait sans doute te voir souffrir entre ses mains. Le diable en personne. Il prenait toujours toute les décisions sur tout, sur ta carrière en générale. Pour qui il se prenait ? Il te menaçait une fois encore. Non pas que ce soit véritablement de ta faute mais celui ci décrète que «  tu étais la fille la plus prétentieuse que le monde ai jamais connu » et « qu'il fallait te remettre sur le droit chemin. » Connard. Alors que lui passait plus de deux heures devant la glace tout les jours coiffer sa tête de balai. Tu enrages. D'habitude tu ne te serais jamais exprimé ainsi, pas en public. Mais lui, dès le départ il avait réussi à te mettre à bout, à t'en donner des cheveux blancs. Entre vous c'était la guerre, pire qu'un chien et un chat enragés. Si encore tu avais eu un type canon tu aurais pu toléré le fait qu'il oublie de temps à autre qu'il devait t'emmener à un shooting. Mais là, non ! Impossible avec ce singe à poil long. Tu n'étais plus la petite débutante qui commençait à apprendre les règles du métier. Tu étais devenue assez populaire pour que les gens se retournent sur ton visage de poupée dans la rue. T'étais une star. Personne ne pouvait te surpasser! Non, personne. Et lui, ce sale... /CENSURE/ osait te demander :

Je t'explique la situation, soit tu passes pour l'émission «  Les peoples à la ferme » pendant une semaine. Ou alors tu fais cette émission de cuisine avec Stella. T'as pas le choix, dans les deux cas ce sont des programmes populaires qui passent le soir. L’audimat est énorme. Tu veux gravir les échelons ? T'es encore loin de la place de starlette que tu désire avoir. Alors c'est ça ou je te fais dégager ma belle. A toi de choisir.

C'est comme ça qu'il l'avait interprété. Fils de pute. En autre, tu n'avais que deux choix. Tout aussi pourri l'un que l'autre. Tout d'abord parce que PERSONNE ne voudrait faire cette émission de barge à la ferme ou tu dois t'occuper d'animaux mal odorants pendant une semaine. A croire que cette émission était le purgatoire des loosers. Ce n'était tout simplement inhumain. Pas pour toi qui a vécu dans un palace durant ton enfance. Ensuite, si vous pensez que l'émission de cuisine devrait être plus abordable, ça se voit que vous ne connaissez pas ce prénom : Stella Cooker une sale blondasse américaine qui a décidé de percer au Japon. Ou plutôt, elle essayait de se faire un nom. Une vraie bitch puissance mille. La première fois que tu l'avais rencontré elle t'avait poussé dans une piscine alors que tu venais de te préparer pour le gala organisé par l'agence. Les paparazzis étaient cachés derrière les buissons et ne se sont pas gênés pour te mitrailler avec du mascara plein le visage. Saletés d'insectes. Un jour ils paieront. Dans tout les cas, t'étais dans la merde c'est le mot.

Hanae, je vais pas attendre plus longtemps. T'as trois secondes pour te décider. 1...2....
C'est bon, ferme là ! Je vais la faire ton émission avec ta fausse blonde. Mais je te jure, elle me refait un coup similaire à celui du mois dernier et je la bute.
Très bien je prend note « dar- ling » Tu frissonne à ce surnom. Tu peux y aller maintenant.

Il te fit un petit sourire victorieux que tu aurais aimé épingler sur un mur. Tu grommelles, les joues en feu. Tu serres les poings, t'en peu plus de ce mec. Un jour, tu le fera viré, il ne perdait rien pour attendre. Tu tourne la tête, sans un au revoir et tu passe le pied de la porte, des idées de meurtres plein la tête. Une fois dehors, tu respires, enfin. Tu sens le vent frais caresser tes cheveux flamboyants, ton visage parfait. Tu es Hanane Ishikawa, l'idole adorée du Japon.

Il devait être aux alentours de dix neuf heures. La journée avait été longue, tu avais des courbatures partout à cause de la séance photo. Prendre des poses toute les deux secondes, c'était tout de même un travail éreintant. Faut pas croire. Passant la quatrième rue des commerces, tu t'apprêtais à te rendre comme à ton habitude à la librairie du coin. Juste pour te renseigner sur les actualités... non bien sûr. Tu voulais juste voir la résultat de ton visage parfait sur le papier glacé. Entrant dans ce havre du livre, tu te dirigea directement vers les étagères ou se trouvait les magazines. Tu ne fis même pas attention aux personnes qui te regardait derrière toi, murmurant à ton propos. C'est ça d'être célèbre, les gens te suivent partout et en plus les ragots ne manquent pas.
Doucement, tu pris un des magazines pour lequel tu avais posé et tu commençais à regarder les chef d’œuvre de l’art contemporain. Un corps de déesse dans un bikini. Tu le mettais sans aucun doute en valeur. Tu avais vraiment changé depuis la sortie du lycée...

Tu t’attardas sur une autre feuille, ou cette fois ci une journaliste avait écrit quelque chose.
«  Si vous connaissez Hanae Ishikawa comme la parfaite demoiselle idéale, vous pourriez bien être surpris. En effet, la jolie rousse s'est permise d'insulter une pauvre femme dans la rue alors que celle ci était handicapée d'un bras gauche. » Et un tas d'autres conneries à ton propos. Sur le côté il y avait même une petite image pixelisé et très dégueulasse on l'ont te voyait lever le poing vers une femme qui passait par là. Bombe humaine en approche 3...2...1 .

C'est quoi ces conneries ?! 

Tu allais faire un massacre. Tu pouvais toi même reconnaître que parfois tu te laissait aller mais tu n'aurais jamais dévoiler ton caractère impulsif devant tout le monde. Pas quand tu te balade en ville bordel ! Cette journaliste... elle n'avait pas intérêt à croiser ta route. Tu serrais le papier entre tes mains, tes dents grincèrent. C'est sans doute pour cette raison que tu entend encore des murmures derrière ton dos. Tu prend sur toi, tournant la tête afin de leur faire un sourire des plus adorable. Ne pas se laisser aller... ne pas se laisser aller.

 J'vais vraiment la buter.

Tu prend une grande inspiration avant de te retourner d'un seul coup, cognant quelqu'un par la même occasion, faisant renverser le magazine avec ta photo en couverture. Putain, les gens peuvent vraiment pas faire attention dans leur vie ou ça se passe comment ? Tu relèves les yeux, frottant ton bras avant de passer un léger coup sur ta jupe blanche et ton chemisier fleuri. Oh tiens, tiens, un p'tit jeunot -parole de vieille- . Tu papillonne des yeux, faisant ta gentille jeune fille en fleur en ramassant doucement ton précieux magazine, montrant bien la couverture face à ses yeux.

E...excusez moi je n'ai pas fait attention. Vous allez bien ? 

Il allait pouvoir te remonter le moral. Tu adores tellement quand les mecs te regarde avec leur yeux ébahit lorsqu'ils te rencontre. En même temps, qui ne rêverait pas de te rencontrer.
Après tout, tu es la nouvelle idole du Japon.


(c) Gabitch sur AS


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message posté (le) Jeu 5 Juin - 20:38 dans Re: ▬ Une double interprétation au coeur des livres ft. Sakura Kanda
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▬ I Have To Go ▬


La journée avait été difficile pour notre jeune héros. Une journée d'examen. Une journée qui s'inscrivait dans les cauchemars de Sakura. Un moment redouté. Il n'était pas bon à l'école. Et la solution qu'il avait trouvée pour s'en sortir, était de compter sur la chance. Quel paradoxe, puisque les mots qu'il marmonnait sans cesse depuis le début de la journée étaient : « Je n'ai vraiment pas de chance aujourd'hui. » Un crayon, sur lequel il avait gravé des numéros. Un autre crayon, où dessus étaient gravées des lettres. Sa préparation à la roulette russe était optimale. Il les avait fait rouler pour répondre à ses nombreux QCMs. Et une fois les cours terminés, son âme semblait avoir quitté son corps. Laissant une coquille vide et désolée. Et pendant que Sakure reprenait ses esprits et que ses camarades de classes rentraient chez eux, s'organisaient des rencards de groupes au karaoké, des rendez-vous dans quelques endroits branchés ou encore s'en allaient à leur activité de club. Revenu sur terre, Sakura attendait anxieux sur sa chaise, avec cette pensée « Et si... » Et si une personne pouvait inviter ce fantôme que personne ne connaissait réellement. Et si on pouvait faire attention à cette ombre qui traîne dans la salle de classe et qui disparaît quand il ne reste plus personne. Et si quelqu'un venait s'inscrire au club de littérature. Sakura en était le seul membre. Et la seule raison qui a empêché sa fermeture, c'est que tout le monde pense que ce club n'existe pas.

Une poussière envahissante, des livres qui dorment sur le sol, des volets battants défoncés, une table abîmée couverte de gribouillis, de signatures et d'autres dessins artistiques. C'est à ça que ressemble la pièce du club de littérature. Pas-même une étagère ou une bibliothèque pour ranger les livres. Une toute petite pièce oubliée qui se trouve au fond du couloir du troisième étage. À côté des toilettes des filles, des toilettes qui selon la légende horrifique du lycée, sont hantés. C'est ce qui se disait dans les couloirs. Et tous les élèves évitaient cet endroit. Enfin tous sauf Sakura. Pour en revenir à cette légende, elle a commencé il y a plusieurs années. Des filles se sont pleins d'entendre des rires, puis des pleurs, puis encore des rires, puis une voix. Une voix étouffée. Et toujours aux mêmes horaires. De 16h à 18h. Quand on regarde de l'autre côté du miroir, quand on se penche plus sur ce mystérieux phénomène. Tout a commencé depuis que Sakura est arrivé dans le lycée. Et depuis sa première année, il a toujours été le seul membre du club. Les murs sont fins. Et tout ce qui pouvait être entendu provenait de Sakura, aspiré par sa lecture. Des rires de joies, parfois d'excitations. Des pleures de tristesses, ce jeune homme est trop sensible.

Les tic-tacs de l'horloge étaient seules briseuses du silence qui régnait dans la pièce. Sakura jeta un regard sur le mécanisme inspiré de Chronos. Il était déjà l'heure de partir. Le garçon étira son corps. S'étalant sur la chaise et se laissant glisser jusqu'à toucher le sol avec ses fesses. Il se leva doucement et posa le livre sur le sol, à côté de plusieurs piles qui se faisaient la course jusqu'au plafond. Il prit sa veste, son sac et partit en prenant le plus grand soin à la fermeture de la porte. Il avait des responsabilités et il en était fier. Même si tout le monde semble l'avoir oublié. Direction la librairie Junkudō. Un endroit où il aimait passer du temps. Un endroit qu'il comparait à un pays des merveilles. Il connaissait chaque coin et recoins de cet endroit. Chaque étagère, couloir, vendeur. Sa caverne d'Ali baba, son pays des merveilles. Sa fatigue s'envolait quand il y pensait. Et jusqu'au fond de son âme, il sentait monter une légère excitation. Une fois le calvaire des transports en commun, il arriva dans son Shangri-La.

Il n'a pas attendu plus de deux minutes, une fois arrivé, pour se trouver le nez plongé dans un livre. Un livre de son auteur favori. Ses yeux étaient comme dévorés par le livre. S'il n'avait pas ses lunettes comme protection, on jurerait voir ses yeux se faire littéralement aspiré. Il ne pouvait pas tenir en place. Pendant qu'il lisait, il se déplaçait. Il avait l'habitude de faire ce genre de choses. Direction rayon Light Novel. Il pouvait marcher à l'aveuglette, il connaissait l'endroit comme sa poche. Pour atteindre sa destination, il devait passer devant les magazines. Et souvent cet endroit était bondé de filles, adolescentes et de femmes à la recherche de potin. Ce n'est pas ce qu'il préférait. Et comme d'habitude, il allait passer en se faufilant telle l'anguille. Et comme d'habitude il allait atteindre son but. Et comme... « Aouche ! » Et non, ça ne s'est pas passé comme d'habitude. Le voilà au sol, le fessier embrassant le parquet. Il se demandait ce qu'il s'était passé. Comme un automate, il se releva. Et comme un automate japonais, pour s'excuser il se courba baissant la tête. Quand il leva la tête et après avoir entendu la voix féminine de la personne qui l'avait percuté, il n'osa pas la regarder dans les yeux. Il ne fit même pas attention au magazine et avait à peine aperçu le visage de cette étrangère. Son regard était braqué au sol. Il n'avait même pas prit le temps de ramasser son livre. Sakura était beaucoup trop perturbé, beaucoup trop anxieux pour remarquer quoi que ce soit.

Il prit bien dix bonnes secondes avant de reprendre ses esprits. Il posa sa main contre son torse et inspira profondément. Les yeux toujours en direction du sol. Il s'excusa auprès de la victime : « Je... Je suis désolé. C'est de ma faute je n'ai pas fait attention. Pour m'excuser laissez-moi vous payer ce magazine. »
Sa mère l'avait éduqué comme ça. Sa mère le lui avait dit de toujours dédommager la victime. Et dans sa tête il était coupable. C'était de sa faute. Il n'avait pas levé la tête. Et comme il ne désirait pas avoir de problème. Il se devait de tout faire pour les éviter. Et payer son magazine est la seule chose intelligente qui lui ai traversé l'esprit.

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