message posté (le) Mar 19 Aoû - 12:28 dans Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
"Si tu cherches l'amour, regarde à ta gauche. L'amour se trouve toujours à gauche. Mais tu remarqueras alors que tu es toujours à la droite de cette personne." Mais si on a deux mains gauches, on fait comment, m'sieur ?
Mon portable tournait entre mes doigts nerveusement. Mon regard s'y coulait toutes les deux minutes, anxieusement. L'hésitation était le comble pour quelqu'un de mon genre, prenant d'habitude la vie comme elle venait, joyeusement. Mais cette fois, ce n'était pas le cas. Mais cette fois, il me fallait faire un choix, un choix qui en apparence n'avait rien de compliqué. Allez manger une pizza chez Yoichi, ou ne pas le faire ? J'en avais envie, ce n'était pas le problème. Le problème, c'était moi et mes idées folles. Le problème, c'était moi et mes fantasmes qui s'envolent. Mais après tout, le désir n'avait rien de concret. Il ne désignait rien d'autre qu'une envie passagère, quelque chose d'abstrait. C'était l'ami de Genji après tout, je ne pouvais pas le « trahir » de cette façon. Même si il le mériterait bien, parfois.
Ce n'était pas comme si il me manquait. Ce n'était pas comme si j'avais envie de le voir. Ce n'était rien de tout ça, n'est-ce pas ? Bien sûr.
Finalement, je répondis à son message et finit de faire la vaisselle. J'étais comme ailleurs, je flottais. Je m'imaginais déjà rire avec lui, ces regards lourds de sous-entendus glissés vers l'autre, en petits secrets bien gardés. Je me faisais des films, mais qui pouvait m'empêcher de rêver ? J'avais besoin d'une pause, entre les insultes de Genji et les corvées, j'avais besoin de me sentir un peu aimer. C'était peut-être trop en demander ? Un petit sourire s'inscrit sur mes lèvres, amusé. Etre aimé, hein ? Je fis le ménage dans toute la maison en chantonnant, pressé. Un instant, ne plus penser. Un instant, se laisser aller. Je fermais les yeux un instant et poussait un petit soupir fatigué, puis me remis au travail, encore plus motivé.
Plus vite je finirais mes corvées, plus vite je serais avec lui.
Et puis vint l'ulitme choix. Que mettre ce soir ? Galant, ou décontracté ? J'avais presque oublié ce que c'était, d'aller manger chez un ami, se détendre et s'amuser. Depuis combien de temps cela ne m'était-il pas arrivé ? Je préférais ne pas y penser et je restais figé devant mon placard, comme statufié. J'optais finalement pour le décontracté, après tout ce n'était pas un rendez-vous galant. Je pris donc un tee-shirt bleuté et un jean, puis partit me battre avec mes mèches rebelles. Tiens, j'allais bientôt devoir refaire ma couleur, elle commençait à se changer en vert bizarre, mélangé à la blondeur de ma couleur naturelle. Je grimaçais. C'était pas classe pour un rendez-vous, même si il n'était pas galant. De plus, mon budget personnel était assez serré, en ce moment, vu que je mettais presque tous mes salaires dans la vie quotidienne à la maison.
Bon dieu que c'était chiant, d'être pauvre.
J'ouvris la porte d'entrée de notre appartement miteux et lançait à la volée : « Genji, je sors ce soir, n'oublie pas que papa veut des choux chinois pour dîner ! » et je partis sans attendre la réponse, comme si je m'étais envolé. Je sautillais dans les rues bondées, heureux d'être sortis, heureux d'avoir été libéré, le temps d'une éternité un peu limitée. Une soirée désignée comme sauveuse de ma triste destinée. Mais je m'en fichais un peu, au fond. Je voletais, j'avais arrêté de nager sans savoir où aller. Pour une soirée, j'avais trouvé mon chemin, même flouté. Peut-être étais-je trop optimiste, c'était juste une pizza, un soir comme les autres, sans péripéties. Mais peut-être qu'au fond, cette légèreté dans mon cœur était plus que le bonheur d'avoir été libéré de mes corvées et des conversations financières peu joyeuses. Peut-être qu'au fond, c'était un grain de bonheur de le retrouver lui et ses yeux, lui et son sourire, lui et sa naïveté.
Peut-être qu'au fond, il m'avait quand même un petit peu manqué. Bien entendu, tout cela en simple amitié.
Et puis, je me retrouvais en face de sa porte, et soudain le doute me prit. Et si ce n'était pas une bonne idée, et si je n'avais pas assez réfléchis ? Je secouais la tête et toquais doucement, puis triturais mes doigts, impatient. Un grand sourire était accroché à mes lèvres, après ma course effrénée dans la rue, j'avais l'impression d'être quelqu'un d'autre ; de m'être retrouvé, légèrement. Et puis la porte s'ouvrit, et mon cœur rata un battement comme à chaque fois que je le retrouvais. Juste parce qu'il était beau, ne vous faites pas d'illusion. Je m'inclinai brusquement, pour plaisanter : « Bonsoir à vous, votre majesté ! »
J'étais heureux, comme toujours.
Je vais le regretter 8D j'ai toujours pas écrit mes 4 RPs restants 8D mais j'espère que ça t'a plu, si y'a un soucis n'hésite pas ;w;
message posté (le) Mar 19 Aoû - 13:54 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Tic tac. Tic tac. L'horloge, imperturbable, avançait dans sa course contre le temps. Yôichi, allongé de tout son long sur le canapé de son appartement, la fixait intensément, comme si il espérait y voir une réponse à ses questions. Et dieu seul sait combien il en avait... De temps en temps, ses paupières se fermaient, lourdes, accablées par la chaleur qui reignait en ces lieux. Mais ce n'était pas pour autant qu'il se décidait à se lever, pour allumer la climatisation, investissement qui lui avait coûté trois mois de salaire... Il s'était toujours demandé si acheter ce gadget avait été vraiment utile, puisqu'il ne l'allumait que rarement.
Soudain, le vibreur de son portable le fit sursauter, et il s'assit vivement, attrapant le petit objet entre ses mains. Il n'espérait pas vraiment une réponse immédiate, il pensait même qu'il n'y en aurait pas eu. Finalement, il était très content que Tôki ait accepté son invitation, qu'il avait imaginé fortuite. Il lui répondit rapidement et se décida enfin à se lever, considérant d'un oeil angoissé son appartement, témoin de son train de vie assez relaché. On ne pouvait pas dire que c'était sale... Non... C'était simplement terriblement mal rangé. A chaque fois que Tôki venait, il essayait de faire de son mieux pour tout ordonner à l'avance, mais cette fois il s'y été pris un peu en retard. Même vraiment en retard. Il se mordilla la lèvre, passant sa main gauche dans ses cheveux bruns. L'ampleur de ce qui l'attendait le fatiguait déjà. Non pas qu'il fut du genre pantouflard, mais faire le ménage, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé. Et puis, il ne retrouvait jamais rien une fois que tout était trié correctement, ce qui était encore plus chiant.
Il soupira légèrement, et alluma la climatisation. C'était déjà mieux. Il se rendit dans la cuisine, rangea la vaisselle qu'il avait laissé sur le meuble une fois nettoyé et sortit la pizza du frigo. Une pizza énorme, qu'il avait commandé il y a quelques heures, n'étant pas au courant qu'elle serait si grosse... Remarque, il aurait pu la manger en plusieurs fois, mais au moins, ça lui permettait d'inviter Tôki. Il secoua la tête à cette pensée. Comme si il avait eu envie de voir Tôki... Mais ce n'était pas ça du tout, non. Il avait seulement penser à lui parce que... hum... Il était le premier sur sa liste de contact ? Remarque, il ne connaissait pas beaucoup de monde, alors il n'y avait pas grand choix. Oui c'était ça.
Satisfait, ayant en lui même soulagé sa conscience, il se dépêcha de ranger son bureau, où trainait des papiers divers et variés. Il avait toujours eu la manie de noter ses idées un peu partout, pour ne pas oublier, même si cela ne servait pas à grand chose puisque par la suite, il perdait les feuilles en question. Il avait à peine fini de tout engouffrer dans les tiroirs que l'on frappait à la porte. Il sursauta à nouveau, tentant de réguler la joie qui s'installait dans tout son être. C'était toujours comme ça quand il voyait Tôki, il était heureux...
Il courut à la porte, avant de s'arrêter pour se retourner, remarquant la dizaine de mangas qu'il avait laissé sur la table basse. Des yaoi. Ceux que sa mère lui avait envoyé pour qu'il lui demander son avis... Il hésita un instant, mais les ranger aurait nécessité de revenir en arrière, et de leur trouver un endroit adéquat. Trop long. Et puis au pire, ce n'était que des mangas. Il jeta un petit coup d'oeil à son reflet dans la glace de l'entrée. Yôichi n'avait jamais vraiment fait attention à son apparence, il avait toujours eu une façon de s'habiller assez décontracté, pour ne pas dire bohème. Il ouvrit, ne pouvant pas effacer le sourire qui s'installait sur ses lèvres. C'était bien Tôki, qui s'inclina devant lui et lui dit avec malice :
« Bonsoir à vous, votre majesté ! »
Yôichi se mit à rire, et lui ouvrit la porte toute grande, l'invitant à entrer.
« Salut ! Excuse moi, il y a un petit peu de bazar... Tu peux t'asseoir, je vais euh... Chercher à boire ! »
Il était toujours légèrement gêné quand il le revoyait, et ses joues s'empourpraient, à son grand désarroi. Tôki était comme à son habitude, adorable. Il n'y avait pas d'autres mots pour le décrire. Yôichi se mordilla la lèvre. Il se demandait pourquoi Tôki revenait toujours le voir, quand il l'invitait. Après tout, ça finissait constamment de la même façon... Et même si Yô adorait se réveiller à ses côtés, il aurait parfois voulu, au fond de lui même, que la situation évolue... Mais il ne savait pas comment formuler son désir... Et puis peut être que Tôki avait déjà quelqu'un ? Peut être que ces soirées qu'ils passaient ensemble, c'était seulement pour s'amuser, braver l'interdit ? Il soupira légèrement. Après tout, mieux valait que rien ne change, la vie était très bien comme ça. Il se planta devant son frigo, songeant soudainement qu'il ne savait pas ce que voulait Tôki. Il passa la tête par la porte de la cuisine, et demanda en riant.
« Au fait, tu veux boire quoi, Toto chan ? »
HRP; C'est parfait <3 et du coup, moi aussi j'espère que ma réponse te plaît, j'ai un peu galéré quand même ;w;
message posté (le) Mar 19 Aoû - 17:40 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
Je pourrais me passer de baiser, de rire, d'être entouré, mais pas de la pizza. Bha ouais, la vie est est éphémère, alors que la pizza est éternelle. C'est juste une question de bon sens ~
Je détestais me faire des films. Parce que dans les films, il y avait toujours quelque chose de faux. Un mensonge un peu trop beau. Qui nous mettait, une fois la vérité éclatée, la tête sous l'eau. Qui nous noyait dans nos maux. Alors, lorsque je vis ses joues rouges, je m'interdis de me faire un film. Parce que je pourrais et j'allais le regretter. Mais je ne pus m'empêcher de me demander si il pouvait m'aimer. Même un peu, autrement qu'en amitié. Puis son rire retentit, comme un doux chant d'été. Et toutes mes pensées s'envolèrent, comme des ballons trop gonflés.
« Salut ! Excuse moi, il y a un petit peu de bazar... Tu peux t'asseoir, je vais euh... Chercher à boire ! »
Je pénétrais dans son appartement, le sourire aux lèvres. C'est vrai qu'il n'avait pas le sens du rangement, mais cela ne me dérangeait guère. En fait, vu que cela changeait radicalement de chez moi, cela me plaisait. Je m'installais tranquillement sur son canapé, lorsque mon regard croisa ces livres non rangés. Des yaois, disposés sur la table, complètement dérangés. Il y en avait même un ouvert sur une scène légèrement devergondée. Je ris légèrement sans pouvoir me retenir. Cela ne me gênait même pas, vu que j'en lisais aussi.
« Au fait, tu veux boire quoi, Toto chan ? »
Je relevais la tête vers lui à l'entente de son rire. A mon oreille, il sonnait comme la plus belle des mélodies. Je tentais de reprendre mes esprits. Il fallait que j'arrête de divaguer, de toute façon cela ne me mènerait à rien. Même si je me mettais à l'aimer, cela ne me ferait aucun bien. L'amour à sens unique, ce n'était qu'un douloureux lien. Une foutaise, basée sur un mensonge par ommission. Je lui fis mon plus beau sourire pour lui répondre :
« Du coca. La pizza s'accompagne toujours de coca. Tu sais que ce surnom est vachement gênant avec le "chan" derrière ? ... »
Mais sonnait divinement bien sur sa langue, en fait. C'était même terriblement excitant, lorsqu'il se répétait dans ma tête. Je déglutis et regardais ailleurs pour me donner une contenance. Ce n'était pourtant pas mon habitude d'être aussi ... pervers. Mon regard se glissa vers la cuisine, où il avait laissé la porte ouverte, me laissant le contempler à ma guise. Contempler, bien sûr, pas mater, cela avait une différence. Je ne suis tout de même pas un goujat, même si il y avait une réelle attirance.
Et c'est en le contemplant s'affairer dans la cuisine que je me détendis complètement. Je me dis que, même si l'amour à sens unique faisait mal, ce serait peut être complaisant. De l'aimer, un peu plus fortement. Parce que Yoichi était quelqu'un de vraiment sympathique, quoi qu'un peu naïf, et que l'aimer ne devait pas être si atroce que ca, finalement.
« Et sinon les amis, les amours, les emmerdes, tout ça ? J'espère au moins que ta vie n'est pas autant en bordel que ton appart', je te plains sinon ... »
Je ris légèrement et le rejoignis dans la cuisine pour m'adosser à la porte, le suivant du regard à chaque allée et venue. Et je conclus que l'amour était au final le bienvenue. Sans me rendre compte qu'il était déjà apparu.
Mais tout cela, je ne le lui dirais jamais, bien entendu.
Une demie heure à peine pour écrire ce rp. Sur portable. Tu me rends dingue, tu sais ? 8D
message posté (le) Mar 19 Aoû - 18:43 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Yôichi se félicita intérieurement d'avoir fait le plein de Coca la veille, puisque c'est ce que voulais Tôki. Peut être que c'était là son... Intuition masculine ? Après tout, pourquoi seule les femmes auraient le droit d'en avoir ? Il sourit à la remarque de son ami, et haussa les épaules.
« Moi je trouve que ça sonne bien... »
Il pointa du doigt les mangas, posés sur la table et que le jeune homme avait regardé. Il ne savait pas si Tôki en lisait, et il se sentait finalement un peu gêné de pouvoir passer pour un gros pervers à ses yeux. Non pas que ça changerait quelque chose mais... Mais il tenait pourtant à lui expliquer la situation.
« Ma mère est mangaka, spécialisé dans le boy's love. Alors elle m'envoie souvent des nouveautés, pour que je lui donne mon avis. Quand j'étais en France j'avais fait des études de journalisme c'est pour ça... Je crois qu'elle aimerait beaucoup que je reprenne ! »
Il sourit, parce que cette idée était franchement ridicule. Il avait son diplôme en poche après tout, mais maintenant qu'il avait gouté la liberté de pouvoir faire ce qu'il voulait de ses journées, c'était dur de changer. Même si bosser sérieusement lui apporterait une stabilité financière, Yôichi était de ces personnes pensant que l'important dans la vie, c'était d'être heureux, pauvre ou non. En l'occurrence, il l'était, heureux. Surtout maintenant que Toto était dans son salon.
Le jeune homme retourna dans la cuisine, où il mit la pizza à chauffer. Tout en cherchant des assiettes présentables, il écoutait Tôki, souriant en l'entendant se moquer gentiment de lui.
« Et sinon les amis, les amours, les emmerdes, tout ça ? J'espère au moins que ta vie n'est pas autant en bordel que ton appart', je te plains sinon ... »
En fait, il n'en savait absolument rien. Les amis, il ne savait pas qui il pouvait compter dedans... Et puis il rencontrait tellement de gens à droite à gauche, comment se souvenir de tout le monde ? Il y avait Sakon, ils avaient passé du bon temps tout les deux à Disney... Et puis Genji bien sur ! C'était le frère de Tôki, le seul à l'avoir battu à une partie de bowling... L'amour... Et bien l'amour, il n'avait jamais vraiment su ce que c'était vraiment. Et les emmerdes. Il n'en avait pas. Du moins pas de notable... Les emmerdes, c'est le genre de trucs qu'il ne remarquait même pas, il attendait simplement que ça s'arrange. Simple, et efficace. Sortant les verres, il répondit donc tranquillement, comme si cette question n'avait pas été auparavant responsable d'un tas d'interrogations dans son esprit.
« Je crois que tout va bien... Je me suis bien amusé ces derniers temps, je suis même allé à Disney avec un ami ! »
Il sourit à ce souvenir, parce que ça avait été une très bonne après midi. Et cela lui fit totalement oublié qu'il n'avait pas vraiment répondu à Tôki. Yôichi avait de toute façon l'habitude de très vite passer à autre choses ou de sauter du coq à l'âne dans les discussions. Il se retourna, et lui demanda, taquin. Même si au fond, la question n'était pas si innocente que ça.
« Et toi ? Je t'ais manqué j'espère ? Ou tu as trop de truc à faire pour penser à moi ? »
Il se mordilla la lèvre, parce qu'il connaissait la situation de Tôki. Devoir bosser pour nourrir sa famille, lui n'avait jamais connu cela, ses parents ayant des revenus confortables. Parfois il s'en voulait un peu, surtout en voyant les clochards le long des ponts. C'était moche. Triste. Et lui passait son chemin, rejoignant son appartement bien chauffé. Mais il ne savait pas non plus quoi faire pour les aider et si il commençait, il n'en finirait jamais... Bizarrement, il se préoccupait plus du bien être de Tôki que de ces gens. Peut être parce que le jeune homme était là devant lui, qu'ils avaient... Partagés des choses. Au fond de lui, et même si il paraissait en rire, il s'inquiétait vraiment, et espérait avec cette simple soirée à manger une pizza, lui apporter un peu de réconfort.
HRP; Me dit pas ça, je vais me sentir trop puissante là. 8'D
message posté (le) Mar 19 Aoû - 19:32 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
Mieux vaut être sourd qu'aveugle. Pourquoi ? Parce qu'on a tendance à plus apprécier les belles vues que les bons sons. La preuve, je mate plus ton cul que je ne t'écoute !
L'amour a deux facettes. La première, celle qui apparaît dans tous les films et tous les livres ; magique, intense, qui finit toujours bien. Un vrai conte de fées. Et puis, il y a la réalité. Les disputes, les doutes, les larmes. Mais aussi la passion, la joie d'être avec l'autre, d'appartenir à quelqu'un. Et moi, en bon vieux joyeux, j'aimais bien mélanger les deux. Un peu de rêverie, de douceur, mais la peur de perdre et de se perdre. J'aimais être avec Yoichi, mais j'avais peur de l'ouvrir. Car à trop aimer, on finit toujours par souffrir.
Est ce que j'y pensais en ce moment ? Non. Parce que j'avais cédé le passage à cet amour et que pour l'instant, il gonflait mon coeur de bonheur. Pour l'instant, il éloignant tout le malheur. Alors j'en profitais, laissant mon regard glissé sur sa fine carrure en souriant. Et cette vue me suffisait amplement. Pourquoi aurais je besoin de plus, pour l'instant ?
« Ma mère est mangaka, spécialisé dans le boy's love. Alors elle m'envoie souvent des nouveautés, pour que je lui donne mon avis. Quand j'étais en France j'avais fait des études de journalisme c'est pour ça... Je crois qu'elle aimerait beaucoup que je reprenne ! »
Mon sourire prit une teinte amusée. Avait - il eut peur que je le prenne pour un pervers ? Pourtant, avec tout ce qu'il osait me dire au lit, je savais qu'au fond de lui, il en était un. Et puis se toute façon, j'en lisais aussi, ce n'était rien. Je lui ébouriffais les cheveux, comme si il était un gamin. Même si au fond, il en était sûrement un.
«Tu aurais fais un bon journaliste, quoi que trop de monde aurait maté ta bouille de bébé à la télé. J'aurais été jaloux. Tu pourrais pas me les prêter ? Je lis beaucoup de yaoi. »
Je lui glissais un regard lourd de sous entendus puis attrapais les assiettes qu'il venait de sortir pour aller mettre la table, satisfait de l'effet que je lui avais fais, pour ce coup. J'attendis sa réponse à ma question en revenant chercher les verres pour aller les disposer sur la table à leur tour. C'était fou comme j'angoissais à l'idée qu'il ait peut être un petit ami. Pourtant, je m'étais promis de ne jamais lui dire, et de le laisser vivre sa vie. Mais on n'empêchait pas la nature humaine d'être ce qu'elle était, sans doute.
« Je crois que tout va bien... Je me suis bien amusé ces derniers temps, je suis même allé à Disney avec un ami ! »
Un ami ? Mon coeur ne put s'empêcher de louper un battement. Mais peut être faisais-je des conclusions trop rapidement. Peut être etait-ce vraiment qu'un ami, et que ce n'était pas autrement. Une pointe de jalousie passa dans mon regard. J'aurais voulu aller à Disney avec lui, même si je n'avais pas les moyens de le lui payer. C'était sans doute ça l'ampur, vouloir à tout prix atteindre l'impossible, pour se dépasser.
« Je n'y suis jamais allé... » Avouais-je à demi mot. Mes parents n'avaient jamais eu les moyens de nous acheté des tickets, mais je ne le regrettais pas. Je me suis épanoui suffisamment avec les jouets fait mains de mes parents. Avec mon frère, on pouvait y jouer des heures.
« Et toi ? Je t'ais manqué j'espère ? Ou tu as trop de truc à faire pour penser à moi ? »
Il était taquin, mais mon esprit parano priait pour qu'il y ait quelque chose d'autre. Comme si il voulait qu'il me manque. Comme si il allait m'accorder de l'importance. Je plantais mon regard soudainement sérieux dans le sien, faisant planer un drôle de silence. Puis je m'approchais et souris tendrement.
« Oui, tu m'as manqué. J'ai pensé à toi bien plus que je ne l'aurais voulu, en réalité. »
Et mes lèvres s'egarèrent sur les siennes, un instant. Baiser volage, voletant incessamment. Je partis ensuite chercher les couverts, sans attendre sa réaction. C'était plutôt amusant, en fait, toutes ces petites attentions. Mais je ne voulais pas trop jouer avec le feu, car je risquerais de m'y brûler un peu trop fortement.
« Pour le reste, la routine. Je bosse, et bosse, et rebosse. Je suis un peu fatigué, surtout que Genji ne me facilite pas la tâche. Mais bon, je fais avec. »
message posté (le) Mar 19 Aoû - 20:23 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Il y a des questions qui n'ont pas de réponses. Qui n'ont pas besoin d'une réponse. Yôichi avait appris cela, au cours de ses nombreuses recherche pour savoir. Savoir tout et n'importe quoi. Il avait longtemps exaspéré ses parents, à poser des tonnes de questions sur le pourquoi et le comment. Pas le genre que posent les autres gamins de son âge, d'ailleurs. Savoir comment on fait les bébés ? Il n'en avait rien à faire. Mais connaître le fonctionnement d'une télévision, comprendre pourquoi la Terre tourne sur elle même ou pourquoi il y a parfois des tsunami et parfois non, ça c'était intéressant. Mais en grandissant, le flot d'interrogations qui l'animaient se tarissaient doucement. Il pensait par lui même, tâtonnant pour trouver des réponses. Et si il ne trouvait pas, tant pis.
Il y avait entre lui et Tôki, quelque chose qu'il ne comprenait pas. Et en même temps, il n'avait presque pas envie de savoir. C'était un sentiment étrange, doux et puissant à la fois. Un bonheur à savourer lentement. Et il sentait que si il voulait y croquer, tout s'évaporerait, tel un rêve qui n'aurait jamais eu lieu. Lorsque les lèvres du jeune homme se posèrent sur les siennes, aussi légères que le vol d'un papillon, il sourit légèrement. Il sentit son coeur s'envoler, comme à chaque fois que Tôki l'embrassait. Pourtant, il avait eu de nombreux petits amis. Des filles aussi. Mais jamais un sentiment pareil. Peut être que les lèvres de Tôki étaient les seules à pouvoir lui prodiguer cette sensation ? Dans ce cas là, il aurait beaucoup aimé toujours pouvoir l'embrasser.
Mais comme toutes bonnes choses ont une fin, Tôki recula aussi vite qu'il s'était avancé, et il l'entendit fouiller dans le tiroir, certainement à la recherche des couverts. Yôichi eut un léger soupir, imperceptible. Il était déjà satisfait de sa soirée, comme si ce simple baiser était tout ce qu'il attendait en invitant Tôki. Et puis, ce qu'il avait dit tournait lentement dans son esprit. Il avait presque envie de lui avouer qu'il lui avait manqué à lui aussi, mais une certaine retenue l'en empêcha. Il se retourna, le regardant s'affairer avec un petit sourire et songea enfin à lui répondre, tranquillement, faisant abstraction des soubresauts dont était témoin son coeur.
« Je te prêterais les yaois avec plaisir... En fait, je les ais déjà lu, il faut juste que j'écrive un petit article dessus. Mais au pire, tu pourras en choisir dans ma bibliothèque, ça ne me gêne pas. »
Il se redressa subitement, sortant la pizza du four. Il s'en serait voulu si elle avait explosé, surtout que ça lui était déjà arrivé de nombreuses fois. Mais pas maintenant, pas avec Tôki. Ils auraient mangé quoi après ? Remarque... Il aurait pu le manger, lui. Il rougit légèrement, et secoua la tête pour chasser de son esprit ces idées grotesques. Ce n'était pas vraiment le moment d'avoir ce genre de fantasmes bizarres... Pas quand l'objet de vos rêves est juste à côté de vous en tout cas. Se mordillant la lèvre, il alla déposer la pizza sur la table du salon. Elle fumait, exhalant une odeur lui rappellant celle des soirs où sa mère décidaient de faire un repas italien. Qui finissait cramé la plus par du temps, étant donné que sa génitrice faisait toujours dix mille choses à la fois, mais quand même, c'était cette odeur.
« Si un jour j'ai de nouveau des places gratuites, je t'emmènerais avec moi alors ! On fera la grande roue, tu verras comme Tokyo est beau vu de haut ! »
Il sourit, déjà presque en train d'imaginer cette journée utopique. Il s'assit par terre, les genoux en tailleur sous la table et commença à découper les parts. Concentré sur sa tâche, il ajouta, un brin moqueur.
« On pourrait même inviter Genji... Je suis sur que ça lui ferait plaisir de passer une journée avec son frère et son petit co... »
Il s'arrêta, retirant brusquement sa main. Il venait de se couper, doué comme il était. Mais en même temps, cette blessure minime lui avait sauvé la mise. Quel con... Comme si il sortait avec Tôki... Encore une fois, ses paroles avaient rattrapées sa pensée... Il suça son doigt et se mit à rire.
« Je suis vraiment pas doué... ça te dérange de finir le découpage ? Je vais essayer de trouver un pansement... »
Il se releva, se demandant où il allait bien pouvoir en trouver un... En fait, il n'était même pas sur d'en posséder...
message posté (le) Ven 22 Aoû - 15:47 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
Alors, j'suis pas un vampire, mais te voir sucer ton doigt, ça m'excite un peu. Roh, fait pas ton choqué, j'imagine juste ce que tu pourrais bien faire avec ta langue !
A vrai dire, ce baiser m'avait un peu sonné. Parce que ses lèvres étaient douces, si douces, et que je pourrais m'y loger pour une ou deux éternités. Et peut-être, un peu mieux l'aimer. Et le lui dire, en toute sincérité. J'aurais voulu retourner l'embrasser, encore, et encore, ne plus jamais m'arrêter. Mais c'était impossible, alors je m'occupais autrement, en cherchant les couverts pour les dresser. En fait, je me posais des questions, j'étais légèrement intrigué. Ce regard qui m'avait suivi dans la cuisine, son regard à lui, il était emplit de quelque chose que je ne pourrais pas définir, une lueur inconnue et qui m'attirait bien plus que je ne l'aurais avoué. Serait-ce possible qu'il m'aime, même un peu, en abandonné ? Serait-ce possible qu'il me change en condamné, en amoureux damné ? Je l'aurais souhaité, en réalité, mais cela n'avait duré qu'un instant, cette lueur n'était peut-être que le fruit de mes pensées.
« Je te prêterais les yaois avec plaisir... En fait, je les ais déjà lu, il faut juste que j'écrive un petit article dessus. Mais au pire, tu pourras en choisir dans ma bibliothèque, ça ne me gêne pas. »
Je redressais la tête, comme si il m'avait réveillé. Puis je lui souris, en guise de remerciement. A vrai dire, j'étais ravi qu'il me les prête ; je n'avais pas pu m'en acheter d'autres, faute d'argent, et je commençais à être en manque de lecture. J'allais poser les couverts sur la table avec le reste de la vaiselle tout en le suivant du regard lorsqu'il partit chercher la pizza du four. Avec sa délicatesse légendaire, j'avais peur qu'il se brûle, alors je préférais le surveiller. Mais il s'en sortit avec brio, et une part de moi en fut rassurée. C'était un peu idiot, de s'inquiéter pour ce genre de choses, mais c'était plus fort que moi : je voulais le protéger. Et que cette soirée soit parfaite, aussi, pour lui donner envie de me ré inviter. Encore, et encore, et encore, le revoir sans jamais le dégoûter. Bon, je crois que ça n'est jamais arrivé, mais on ne sait jamais, la vie est pleines de surprises. Je me surpris de nouveau à le mater, à croire que je n'avais pas baiser depuis une éternité. Cette pensée s'accentua quand il rougit subitement, comme si il avait pensé à quelque chose de gênant. Moi, peut-être ? Je rougis à mon tour, me raclai la gorge et détournai le regard. Mouais, mieux valait éviter ce genre de pensées. Pour l'instant, il fallait juste en profiter.
« Si un jour, j'ai de nouveau des places gratuites, je t'emmènerais avec moi alors ! On fera la grande roue, tu verras comme Tokyo est beau vu de haut ! »
Je souris paisiblement. Cette sortie avec lui était vraiment tentante, surtout la grande roue qu'on prendrait tout à la fin, doucement. Et on monterait tout en haut, lentement. Main dans la main, avant de s'embrasser au sommet, délicatement. Merde, j'avais l'air d'une fille, avec ces idées romantiques grotesques. Je secouais faiblement la tête, mais ne pus m'empêcher de lui déclarer avec amusement :
« Tu sais ce qu'on dit sur la grande roue ? Quand un couple arrive au sommet et s'y embrasse, son amour pourrait durer toute la vie... »
Moi, sous-entendre qu'on était un couple ? Pas... Du tout... Même si cette légende était vraie. Et qu'au fond de moi, j'avais envie qu'elle le sois. Mais il fallait que j'arrête de rêver, après tout, nous n'étions pas un couple, n'est-ce pas ? Et ce ne sera jamais le cas. Il ne m'aime sûrement pas. Pas comme ça, en tout cas. Je suis juste un ami avec qui on s'amuse bien et avec qui on couche de temps à autre, seulement, il n'y avait aucun sentiment à mettre à plat. Je le regardais s'asseoir en tailleurs, et je fis de même, le regardant couper les parts, les sourcils froncés. J'avais l'impression qu'il s'y prenait mal, et qu'il allait se couper. Mais c'était un grand garçon, il fallait que j'arrête de m'inquiéter. Je me concentrais donc sur ce qu'il me disait, un brin moqueur, évitant de regarder :
« On pourrait même inviter Genji... Je suis sur que ça lui ferait plaisir de passer une journée avec son frère et son petit co... »
Attendez, quoi ? Je ne pus réfléchir plus longtemps à ce qu'il venait de dire, car il s'était bien coupé. Merde, la prochaine fois, je ferais confiance à mon instinct détraqué. Je me redressais, sourcils froncés. Puis, lorsqu'il suça son doigt, je ne pus m'empêcher de rougir, décontenancé. Ce n'était vraiment pas le moment d'avoir ce pensées... Il fallait que je me reprenne un peu, allez. Ce doigt n'était qu'un doigt, et rien d'autre... Pas une autre partie de l'anatomie masculin, ni rien. Son rire emplit de nouveau la pièce, ce qui me ramena à la réalité et je détournais le regard, vraiment gêné. J'espérais vraiment que je n'avais pas été grillé. Je repensais alors à ce qu'il avait faillis dire avant de se couper. Petit copain, moi, vraiment ? Je ne comprenais plus rien. J'étais vraiment paumé, et j'avais envie de lui demander, mais je n'osais pas.
« Je suis vraiment pas doué... ça te dérange de finir le découpage ? Je vais essayer de trouver un pansement... »
Et il se releva. Je fis de même et me dirigeai sans un mot vers mon sac, pas à pas. Le connaissant, il n'avait sûrement pas de pansement, vu qu'il ne faisait jamais gaffe à tout ça. Je sortis une boîte et un pansement, enlevai le papier et le lui mit autour du doigt, délicatement. Ce n'est pas comme si je craignais de lui faire mal, non non... Je plongeai alors mon regard dans le sien, un regard de braise. J'avais été chauffé, même si il ne s'en était pas rendu compte. Je chuchotai d'une voix rauque de désir :
« Ne lèche plus jamais ton doigt comme ça devant moi. C'est... Beaucoup trop sensuel. »
Je retournais m'asseoir et fis le découpage silencieusement. Puis je le servis et lui souris tendrement, comme si je n'avais pas été surexcité cinq minutes auparavant. J'avais enchaîné ce genre de sentiments au fond de moi, pour qu'ils attendent patiemment. Au mieux, il sera mon dessert, au pire, il n'y aurait rien, mais ce n'était pas grave ; parce que j'étais avec lui, et que ça comptait bien avant tout le reste. Puis, me souvenant de ce qu'il avait faillis dire juste avant, je lui demandais doucement :
« Au fait, tu as bien faillis dire petit copain tout à l'heure, n'est-ce pas ? … Tu me considères comme ton petit copain, Yoichi ? »
J'espérais que oui. De tout mon cœur.
J'ai l'impression que c'est caca ce que j'ai écris QwQ Sorry ><
message posté (le) Sam 23 Aoû - 1:15 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Un bruit de pas dans le couloir. Surement la voisine qui revient du cinéma. Yôichi se souvenait nettement l'avoir croisé deux heures plus tôt, lorsqu'il revenait des courses, et l'avoir entendu lui raconter qu'elle s'en allait voir un film avec son fils. Il ne savait rien du fils en question, mis à part qu'elle semblait en être très fière. Bruit de pas dans le couloir, et les doigts de Tôki contre les siens. Il leva les yeux vers lui, observant son visage fin. Doux. Serein. Comme si sa vie n'avait jamais été tumultueuse et compliqué. Il se demanda si lui aussi, avait cette impression de sérénité sur le visage. Quand il se regardait dans la glace, il ne s'en rendait pas compte en tout cas.
Les cils de Tôki étaient long, comme ceux d'une fille. Yôichi l'avait toujours trouvé mignon, justement à cause de ça. Son regard, si tendre et en même temps si fier, lui plaisait infiniment... Un peu trop rapidement à son goût, le jeune homme termina son pansement et plongea soudain ses yeux dans les siens. Bleu, c'était rare pour un japonais. Utilisait il des lentilles de couleur ? Comme Sakon se teignait les cheveux en vert... C'était possible, mais Yôichi se doutait que ce n'était pas le cas. Il ne voulait pas que ce soit le cas. Tôki avait les plus beaux yeux du monde, naturellement, voilà tout. Et actuellement encore plus d'ailleurs. Ils brûlaient d'une lumière intense, qui fit chavirer son coeur.
« Ne lèche plus jamais ton doigt comme ça devant moi. C'est... Beaucoup trop sensuel. »
... Cette voix putain. Yôichi rougit légèrement, il ne pouvait pas s'en empêcher décidément. Il voulut détourner les yeux mais il en fut incapable, parce que le regard de Tôki l'attirait comme un aimant. Répondre. Répondre un truc n'importe quoi. Lui qui était d'habitude si bavard ne trouvait rien à dire, parce c'était Tôki. C'était Tôki qui le... Chauffait. Qui lui faisait des propositions alléchantes. Le genre de trucs qui lui donnait envie de planter la pizza là, et de le déshabiller n'importe ou, juste pour sentir sa peau contre la sienne. TOUT DE SUITE. Yôichi déglutit, et allait certainement céder à ses pulsions lorsque Tôki le lâcha et se retourna pour finir le découpage. Il lâcha un petit soupir, tentant intérieurement de réguler la chaleur qui montait dans son ventre et se rassit sur le canapé, reprenant la conversation d'une voix tout à fait normal. Comme si rien ne s'était passé.
« Merci pour le pansement... Heureusement que tu es là et que tu sais tout faire ! »
Il eut un petit rire et attrapa le morceau de pizza que lui tendait Tôki, y mordant de bon coeur. Très bonne. Encore plus lorsqu'il dévorait en même temps des yeux son ami... Il fit un petit effort pour se rappeler de quoi ils parlaient juste avant qu'il ne se coupe, et fit claquer sa langue contre son palais, un grand sourire s'affichant sur son visage.
« J'avais déjà entendu parler de ce truc pour les couples. Je l'ai lu dans un shojo à ma sœur... En tout cas, c'est mignon ! Si la personne que j'aime viens avec moi dans une grande roue, je l'embrasserais au sommet, c'est sur ! »
Il resta quelques secondes silencieux, imaginant certainement le déroulement de la scène, ce qui laisse à Tôki le temps de lui poser cette question. Très dérangeante. Lui qui pensait qu'il n'avait rien entendu... Il reposa doucement la part de pizza et regarda le jeune homme, se mordillant la lèvre inférieure. Bizarre comme il pouvait tout dire aux autres sans problème, ne réfléchissant jamais avant de parler, alors qu'avec Tôki il avait toujours peur de dire une connerie, et de le vexer. Si il se fâchait avec lui, il ne le reverrait jamais. Et ça, il ne le voulait vraiment pas. C'était ça d'aimer quelqu'un ? De vouloir pour toujours être près de lui ? De le protéger ? De le regarder sans rien dire pendant des heures ? Il soupira, parce que ce genre de questions lui faisait toujours mal à la tête. Il ferait mieux de ne pas y réfléchir, et de laisser parler son coeur, comme d'habitude. Et les mots alors, comme l'eau des ruisseaux, coulent tout seuls.
« Je crois... Que j'ai envie de te voir plus souvent. Parfois quand je m'endors le soir, c'est à toi que je pense. J'aimerais vraiment que tu sois toujours à mes côtés, qu'on partage des trucs ensemble, qu'on se promène le soir et qu'on mange des crêpes en se tenant la main. Et puis, quand je couche avec quelqu'un d'autre que toi, je regrette toujours après, parce que... C'est ton corps que j'aime le plus. Et euh... Ton sourire aussi ! Tu as un sourire magnifique, et des beaux yeux. D'ailleurs... Tu portes des lentilles ? Parce que j'ai un ami qui... »
Yôichi se stoppa net, parce qu'il se rendit compte qu'il déviait un peu du sujet, et qu'il se mettait à raconter sa vie. Il reprit sa pizza et lui fit un sourire, de nouveau gai et insouciant.
« Enfin avec tout ça, je ne sais pas trop si je peux te considérer comme mon petit ami. On ne se voit pas assez souvent je crois, et... Et je ne sais pas ce que toi tu en penses... Si... Si je te demande de sortir avec moi, tu accepterais ? Même si je ne suis pas vraiment sûr que je t'aime et aussi que je suis un peu con ? Que j'oublie pleins de trucs, que tout mes autres petits copains ont cassés parce que je prenais pas assez soin d'eux ? Tu dirais oui sachant tout ça ? »
Il se rendit compte qu'il n'avait jamais parlé de genre de choses avec Tôki. D'habitude il venait, ils s'amusaient, ils baisaient et hop, à la prochaine. Le tout teinté d'un amour plus sincère qu'ils ne voulaient se l'avouer, et de la nostalgie de savoir qu'il faudrait se quitter. Aujourd'hui, c'était comme si leur relation bancal était devenue plus stable. Même si il n'avait pas dit la moitié de ce qu'il ressentait. Mais le savait il vraiment au juste ? Savait il jusqu'à quel point le seul sourire de Tôki pouvait faire battre son coeur ? Non, mais il aurait vraiment voulu en être sur. Enfin, il lui avait demandé maintenant. C'était même la première fois qu'il posait cette question à quelqu'un. Il prenait un peu ça pour un jeu, mais au fond de lui, il savait que si il s'était enfin décidé, c'était qu'il était près à assumer pleinement le fait d'être lié à quelqu'un... Le problème, c'était de savoir si Tôki voudrait d'un boulet comme lui... Il le regardait, ses grands yeux plein d'espoir et de naïveté, le dévisageant avec insistance, attendant sa réponse.
HRP; Noon c'était tellement bien que j'ai pas pu résister à l'envie de te répondre, même si je suis crevée et que je devais d'abord répondre à Genji xD. (du coup j'espère que c'est pas trop nul quand même. 8'D)
message posté (le) Dim 24 Aoû - 16:21 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
L'amour donne des aiiiiles... Nan je déconne, ça donne juste la trique.
Il y avait des jours où j'étais épuisé. Parfois, j'avais envie de tout abandonner et de m'en aller. Loin, sans savoir où le destin allait me mener. Cela arrivait sans doute à tout le monde, mais toute cette histoire de pauvreté accentuait cette envie et me donner envie de tout envoyer balader. Pourtant, en cet instant, je n'aurais échanger ma place pour rien au monde, même pas en étant menacé. Parce qu'être avec celui qu'on aimait, cela nous donnait toujours un sentiment de liberté. Et ce sentiment de m'avait pas quitté de la soirée. C'est en le regardant croquer sa pizza que je me dis que j'aimais vraiment cette vie, difficile ou non. Car c'était ce genre de moments qui m'importait, pas les mauvais. Sa remarque m'avais fait légèrement rire, moi tout faire ? Si seulement c'était le cas, peut-être que Genji me détesterait moins.
« Je ne sais pas tout faire. Par exemple, je ne sais pas... Faire les pizzas. Juste les manger. »
Je me mis à manger aussi, lentement. Je n'avais jamais été très rapide, j'avais toujours appris à savourer les aliments. Je m'imaginais en haut de la grande roue, embrassant Yoichi délicatement. Et cette image me gênait un peu, car on ne sortait pas vraiment ensemble, enfin je ne pense pas. D'ailleurs celui-ci fit claquer sa langue en souriant, et ce sourire me réchauffa le cœur, légèrement.
« J'avais déjà entendu parler de ce truc pour les couples. Je l'ai lu dans un shojo à ma sœur... En tout cas, c'est mignon ! Si la personne que j'aime viens avec moi dans une grande roue, je l'embrasserais au sommet, c'est sur ! »
Je n'en doutais pas une seconde. Il avait toujours été naif, et il y croyait certainement. Moi, je ne savais pas trop ; je ne m'étais jamais trop fier à ce genre de choses, tout simplement parce que cela serait trop simple et nous aurions tous eut une vie beaucoup plus facile que maintenant. Mais y croire ne me dérangeait pas pour autant. Et puis, si il le voulait, je le ferais. Je ne voyais pas pourquoi je m'y refuserais, je n'y perdrais rien. Et merde, voilà que je me remettais à divaguer. Ce n'était pas comme si c'était moi qu'il allait embrasser au sommet, de toute façon.
Il sembla alors se figer à ma question, et je m'en voulus un peu. Pourquoi devais-je gâcher cette si belle soirée avec ces questions un peu niaises, avec ces doutes un peu trop vaseux ? Il se mordillait la lèvre, semblant chercher ses mots. Et moi, je fondais sous ce tic nerveux. Je me rendais compte que j'aimais tout chez lui, jusqu'à la moindre petite chose, jusqu'au moindre petit défaut. Et que ce mordillement de lèvre en faisait parti. Je me foutais une claque mentale, parce que ce n'était pas en me focalisant sur ce genre de gestes stupides que j'allais passer mon angoisse.
« Je crois... Que j'ai envie de te voir plus souvent. Parfois quand je m'endors le soir, c'est à toi que je pense. J'aimerais vraiment que tu sois toujours à mes côtés, qu'on partage des trucs ensemble, qu'on se promène le soir et qu'on mange des crêpes en se tenant la main. Et puis, quand je couche avec quelqu'un d'autre que toi, je regrette toujours après, parce que... C'est ton corps que j'aime le plus. Et euh... Ton sourire aussi ! Tu as un sourire magnifique, et des beaux yeux. D'ailleurs... Tu portes des lentilles ? Parce que j'ai un ami qui... »
Souffle court. Tremblements incessants. Mon cœur avait raté une bonne dizaine de battements, les vertiges étaient prenants. Je crois qu'à ce moment précis, j'étais en train de voler ou de marcher sur des nuages en sautillant. Je crois qu'à ce moment précis, j'étais heureux plus que n'importe qui. Parce que ce qu'il venait de me faire, c'était une sorte de déclaration sans le je t'aime. Tout ce qu'il venait de me dire, je l'avais attendu. Depuis trop longtemps, peut-être. Si je venais toujours chez lui, depuis tout ce temps c'était dans l'espoir dans quelque chose, sûrement. Un signe. Un mot. Un geste. Je pris une grande inspiration pour me remettre de tout ça, mais il continua sur sa lancée.
« Enfin avec tout ça, je ne sais pas trop si je peux te considérer comme mon petit ami. On ne se voit pas assez souvent je crois, et... Et je ne sais pas ce que toi tu en penses... Si... Si je te demande de sortir avec moi, tu accepterais ? Même si je ne suis pas vraiment sûr que je t'aime et aussi que je suis un peu con ? Que j'oublie pleins de trucs, que tout mes autres petits copains ont cassés parce que je prenais pas assez soin d'eux ? Tu dirais oui sachant tout ça ? »
Vous savez, il y ce genre de situations particulières durant lesquelles notre esprit n'arrive plus à émettre la moindre pensée cohérente et où on se retrouve planter comme un con sans savoir quoi faire ou quoi dire. Et bien, c'était précisément ce qui était en train de se passer. J'étais tellement ému et soulagé que j'avais perdu toute capacité à réfléchir. Pourtant, je savais précisément ce que j'allais répondre. Je pris une longue gorgée de coca pour m'en remettre, puis lorsque je reposai mon regard sur lui, j'étais au bord des larmes. Parce que j'étais faible lorsqu'il s'agissait d'amour, je l'avais toujours été à mon plus grand désarroi. C'était vraiment la honte de pleurer d'émotion face à une déclaration.
« Il y a des jours où... Tu me manques. Comme je te l'ai avoué plus tôt... Sauf que... C'est vraiment un manque atroce, qui m'étouffe à un point abominable. Et ton souvenir... Me fait sourire, souvent, comme ça pour un rien. Je pense souvent à toi en m'endormant, ou même en travaillant d'ailleurs... Et je voudrais passer plus de temps avec toi aussi, passer TOUT mon temps avec toi si je le pouvais. T'emmener où tu voudrais... Même si j'ai pas d'argent donc ça serait un peu compliqué mais bon... T'offrir des crêpes, et ton baiser en haut de la grande roue. Et j'aime beaucoup ta voix, ton rire aussi. Pour mes yeux, eh bien c'est une couleur naturelle, j'ai du sang d'européen donc … »
Je ris légèrement, gêné de m'être laissé emporter, et je glissais une main tremblante dans mes cheveux. Puis je pris une autre inspiration, et je conclus avec une voix chevrotante que je ne me connaissais pas :
« Oui, je veux sortir avec toi. Je veux sortir avec toi et ta façon d'oublier pleins de trucs, de pas prendre soin des autres – même si dans un sens ça m'arrangera, car je n'aurais pas trop les moyens de prendre soin de toi non plus, et pas trop de temps, même si je vais essayer d'en avoir un peu plus. Je veux sortir avec toi même si t'es pas sûr de m'aimer, car ce sera plus facile pour moi pour t'apprendre et te donner envie de le faire... M'aimer, je veux dire. »
Je mangeais un morceau de ma pizza pour me donner une contenance, mais je m'étouffais avec. Je bus une gorgée de coca pour faire passer ma toux, et je ris de nouveau légèrement. D'un rire un peu bancal, peut-être même agaçant.
« C'est quand même fou tout ça, je veux dire... D'avoir passé autant temps sans pouvoir se dire tout ça. »
Tu plaisantes ? J'ai fangirlé toute seule sur l'air de repos où j'étais lorsque j'ai lu ton rp, je passais pour une dingue QwQ
message posté (le) Dim 24 Aoû - 23:54 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Se prendre un vent phénoménal. Comment avais t'il seulement pu imaginer que ce serait le cas ? Alors qu'au fond de lui, il n'y avait pas de doute, Tôki l'aimait. Il aimait Tôki. Point final. Mais tout ce que le jeune homme venait de lui avouer, ces mots qui caressaient son oreille, réchauffaient son coeur, il y croyait tant que peut être, ils avaient finis par se perdre dans l'immensité de ses rêves. Mais à présent, tout cela n'avait rien d'un songe. Tôki était devant lui, il vivait, il rougissait, et, les larmes aux yeux, sa voix tremblait tandis qu'il lui disait oui.
Yôichi n'avait jamais eu autant l'impression qu'il existait, comme un être humain à part entière. Peut être à cause des battements sourds de son coeur, qui résonnait tellement qu'il n'aurait pas pu faire comme si de rien n'était ? La voix de Tôki avait cessé, et le silence, qui aurait pu dans d'autres circonstances, l'oppresser, était aussi doux que ce qui l'avait précédé. Son invité se remit doucement à manger, un petit rire lui échappant. Yôichi le regardait sans rien dire, ne sachant pas ce qu'il était censé faire après ça. Se remettre à parler normalement ? Saurait été trop bête.
« C'est quand même fou tout ça, je veux dire... D'avoir passé autant temps sans pouvoir se dire tout ça. »
Il opina doucement de la tête, et repoussa son assiette. C'est vrai. C'était fou le temps qu'il perdait à tergiverser. L'amour est une chose qui ne se réfléchit pas pourtant. Elle vient, elle va, et personne ne peut se soustraire à son tourbillon colorée. Seulement, Yôichi l'ignorant, il n'avait jamais véritablement ressenti quelque chose de tel. Il se leva, et sourit à Tôki. La pizza allait refroidir mais n'étais pas ce dont il rêvait, de tout laisser en plan pour ne plus être qu'avec lui ? Son corps contre le sien, sans plus se soucier du monde autour d'eux. Il n'avait pas envie que Tôki pense que ce n'était qu'un désir charnel, mais il brûlait pourtant de le posséder.
Il s'agenouilla près du jeune homme et rabattit doucement une mèche qui lui venait dans les yeux. Il n'avait jamais pris le temps de lui dire ce qu'il pensait, et il en était surement de même pour ce genre de geste. En tout cas, il avait l'impression de découvrir pour la première fois la douceur de ses cheveux, et sous ses doigts, s'égarant doucement sur son visage, la pureté de sa peau. Tôki était beau, il le rendait fou. Le genre de sentiment que quelqu'un d'aussi simple que lui ne ressentait que rarement...
Sans même sans rendre compte, ses lèvres s'étaient posés contre les siennes. Il l'embrassa longuement, respirant son odeur légère, voulant imprégner dans chaque recoin de son âme le souvenir de la douceur qui l'enivrait. Il serra doucement Tôki contre lui et murmura, comme pour lui même.
« J'ai envie de toi. »
Il recula légèrement et sourit, ôtant d'un geste tranquille son t-shirt. Parce qu'il ne voulait pas lui laisser le choix. Parce qu'il mourrait d'envie de l'entendre gémir de plaisir. Parce qu'il l'aimait, tout simplement.
message posté (le) Lun 25 Aoû - 13:06 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
Ok, pour une fois je serais sérieux : merde, c'est beau, tout ça.
Ça flottait. Dans l'air, ça flottait dans l'atmosphère. L'amour et ses particules. L'amour et son air ridicule. C'est un chuchotement, l'amour, un secret soufflé au creux de l'oreille, comme ça, au hasard, et c'est tellement futile. Ce sentiment étreint, ce sentiment nous restreint, ce sentiment est roi, ce sentiment domine notre cœur ; il peut s'infiltrer partout, même entre les fissures des cœurs brisés, en mille morceaux, il peut servir de colle tu sais, il peut servir de baume. Même si il lui arrive de faire mal, et de faire peur, l'amour fait chaud au cœur quand il veut, son étreinte nous embaume. Et ton regard, et ta peau, me donne envie de la caresser de ma paume. Te serrer dans mes bras, t'aimer comme il se doit. Te chuchoter ce secret au creux de l'oreille, te l'offrir en cadeau pour que tu y veilles. Doucement. Tendrement. Comme un chaton protégé par un enfant. T'offrir mon amour, pour que tu le protège infiniment.
C'est débile, je sais.
Je pensais à tout ça quand tu t'agenouillas auprès de moi. Je pensais à tout ça et bien plus encore, parce que l'amour ça me fait rêver, et penser un peu trop à toi. Je voudrais te déclarer tout ça, te parler de l'amour et de ses graines qui s'envolent un peu trop vite parfois, je voudrais t'aimer entre mes bras et ne plus jamais te lâcher jusqu'à la mort, et même l'autre vie qu'on aura après, dans longtemps ma foi. Puis tu repousses la mèche qui se trouve devant mes yeux bleutés, et ça me déconnecte de la réalité. Je voudrais que tu m'aimes. De tes lèvres, de tes caresses, de tes yeux et de ton âme. Je voudrais que tu m'aimes dans une lente et douce étreinte. En ombres déliées. En souffles coupés. En douceur partagée. Tes bras m'encerclent et je me sens protégé. Puis une pensée glissée entre tes lèvres, chuchotée :
« J'ai envie de toi. »
Et moi j'ai envie de t'aimer. En égaré. En abandonné. Est-ce trop demander, dit moi ? M'autoriserais-tu à t'aduler, te voler du monde entier, pour une éternité donnée en un nombre de jours limités ? Tu retires ton t-shirt, comme pour répondre à mes questions cachées. J'observe ton torse glabre avec envie, j'aime bien m'y attarder. Je me lève, lentement, pour t'embrasser. La douceur de tes lèvres me fait chavirer, tu sais, elle me fait beaucoup trop rêver. Les frissons parcourent mon échine alors que je te fais reculer jusqu'au canapé. Ta chambre est beaucoup trop loin et je veux t'entendre gémir, tenir les étoiles entre tes mains rapidement, te condamner à moi pour la soirée. Je te fais basculer lentement, te tenant à la taille de mon bras, puis je m'enfouis dans ton cou pour y déposer des baisers.
Juste pour sentir ton odeur et t'y aimer comme je l'avais souhaité.
« Tu es si désirable »
C'est un grondement dans ton oreille. Je devais te le dire, j'avais besoin de te le dire. Je remonte, baisers papillons sur ton visage, tes lèvres, ton nez, jusqu'à ton cou. Mes lèvres te survolent, en caresse de plume, mes lèvres s'envolent, et te consument. Tes monts de chair roses, en douce torture, de mes doigts et de mes lèvres. J'aime t'aimer. Je remonte toujours t'embrasser. Je me délecte de tes gémissements d'abandonné. Je me redresse pour retirer mon haut, à mon tour, tout en t'admirant dans toute ta beauté. Mon regard te parcourt, émerveillé face à ce corps devant moi, déployé. Puis je retourne me blottir contre ton corps en brasier. Et soudain, mes lèvres s'entrouvrent et les mots s'y écoulent :
« Je suis amoureux de toi. »
Comme jamais je ne l'avais été. J'ai de nouveau besoin de te toucher, alors mes lèvres déposent des baisers. Partout, sur tout ton corps, et même des suçons, pour mieux te posséder. Je descends de plus en plus bas, lentement, pour faire durer. Car on est loin d'être pressés. Ta ceinture fait un vol plané, bien vite suivit de ton bouton, détaché. Je fais glisser ton pantalon jusqu'en dessous de tes genoux, mais pas plus, pour ne pas trop paraître empressé. Je veux t'aimer, en douceur, en adorateur, je veux t'aimer tendrement et délicatement, en caresses voletantes, en touchers évasifs. Je veux t'aimer, en toute sincérité. Te faire l'amour, pour l'éternité.
message posté (le) Lun 25 Aoû - 15:03 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Passion. Désir. Tout ce qui n'avait été autrefois que force brutale, se muait à présent en quelque chose de plus excitant encore. Dans les yeux de Tôki brillait une lueur que Yôichi n'y avait jamais observé. Il n'aurait pas su y mettre de nom, c'était doux, sensuel. Comme ses lèvres se posant à nouveau sur les siennes, plus insistantes que tout à l'heure, et dont il ressentait cette fois le pouvoir immense de séduction.
Sans qu'il ne s'en soit rendu compte, Yôichi se retrouva allongé sur le canapé. La main de Tôki pressait sa hanche, dans une douce étreinte. Il ferma les yeux, savourant ce moment de tendresse, dont il n'avait jamais gouté la saveur auparavant. Plus rien n'existait que les baisers du jeune homme contre son visage, sa peau, son cou. Le souffle court il s'abandonnait comme jamais, laissant Tôki le posséder entièrement. Les rôles n'avaient jamais été répartis dans ce sens, il se rendit compte de ce qu'il avait laissé passer... Ces frôlements incessants, caresses langoureuses contre sa peau tendu de désir. De plaisir. Pourquoi n'avait il jamais ressenti ça auparavant ?
« Tu es si désirable. »
Yôichi eut un sourire, il n'était pas désirable. Il désirait. Il désirait tant que la chaleur de son corps lui semblait à présent insoutenable. Et les mains de Tôki glissant contre son torse, ses doigts jouants avec ses bouts de chair déjà durs, le firent gémir. Doucement, dans un souffle rauque presque inaudible, il murmurait le nom de celui qui n'était plus son amant. Il brûlait contre ses lèvres fraîches, le corps perdu dans un océan mouvant, sans plus savoir ce qu'il faisait ni qui il était.
« Je suis amoureux de toi. »
Dehors l'orage éclatait, la chaleur insoutenable de la pièce avait surement encore monté d'un cran mais Yôichi n'entendait plus rien, seul pour lui importait la peau de Tôki contre la sienne, ses mains errantes le déshabillant lentement. Cruel. Cruel Toto qui ne voyait pas comme il avait envie d'être nu contre lui, enfin débarassé de toutes ces pièces de tissu encombrantes. Cruel Toto qui le faisait vibrer d'émotion, perdre tout ses moyens. D'un geste il se redressa, posant à son tour ses mains sur les hanches du jeune homme. Ses doigts glissèrent le long de son pantalon, et à son tour il le lui ôta et se fait plus caressant, égarant ses lèvres contre sa joue, cherchant sa bouche, sa langue. Sa peau si douce, réagissait à la moindre de ses attentions, et lui même ne cessait de gémir, pressant ses hanches contre les siennes, brûlantes.
Etait ce ces sentiments enfin mis à jour qui le libéraient ainsi ? Il n'aurait su le dire, mais il ressentait nettement le plaisir qui montait comme jamais, lui donnant des vertiges. Il voulait Tôki plus encore, il aurait voulu ne faire qu'un contre lui, à jamais uni en un même souffle. Il se débarassa de son caleçon, seul entrave qui restait encore, faisant obstacle à ses désirs fous. Son front vint se poser contre l'épaule de son petit ami et il prit sa main, la posant sur son membre tendu.
message posté (le) Lun 25 Aoû - 16:26 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
Je suis en train de te faire l'amour, pas de te baiser.
C'est la lune qui est témoin. C'est la lune qui regarde, qui surplombe le ciel, et le monde, et les hommes, c'est la lune qui surveille, c'est la lune qui sommeille. Elle veille, la lune, elle est sage, elle est une image. Elle regarde le monde voler en éclats, s'émietter, elle voit le monde s'aimer et se détester, comme un mirage. Elle est blanche la lune, regarde-la, elle est pure la lune, elle n'est pas touchée par la saleté du monde, tu vois, elle sera toujours comme ça la lune, elle ne bougera pas. Elle me regarde t'aimer, elle me regarde t'adorer, nous qui sommes tout en bas. Elle voit mes mains sur ton corps, en caresses aériennes, elle voit mes lèvres dans ton cou, sur ton torse, en baisers qui t'emmènent. Vers le ciel, vers les nuages, vers la lune. Vers elle. Elle te voit t'approcher, lentement. Elle me voit t'aimer, passionnément.
Les ombres s'entrelacent. Dehors, il pleut, l'orage sonne comme une menace. Mais nous, on y est sourds, nous on y est aveugles ; nous, on s'aime à l'aveugle. Dans la chaleur de ton habitat, on tente de s'aimer, en perdu, jusqu'à l'absolu ; je tente d'apprendre, de savoir et de comprendre. Ce qu'est d'aimer, sincèrement. Je tente d'entrevoir une réponse, dans tes souffles, dans tes gémissements. Nos hanches se collent, nos corps s'emmêlent, la respiration me manque pour te dire à quel point tu es beau, à quel point tu soignes mes maux. Les vêtements s'effacent, les peaux nues se révèlent, les minutes passent. C'est doux, l'amour, tu sais. C'est un pelage soyeux, doucereux, l'amour c'est des frôlements hésitants et des cœur palpitants. Tes mains sont brûlantes, elles me changent en feu du sais, elles me changent en mieux.
Le dernier rempart vole en éclats. Dit, tu vas regretter ? Dit, tu vas t'y abandonner ? Dit, que va-t-il se passer ? Ma main. Sur toi. Délicatement. Ma respiration s'arrête, brusquement. Le plaisir me tourne la tête, violemment. Toi. Ma main. Sur toi. Et ta tête sur mon épaule. Et on a inversé les rôles. Possession, possession, possédé. En obsédé.
« Moi aussi je t'aime... Caresses moi encore. »
Ça suffit pour me faire perdre la tête. Mon esprit volette. Ma main se fait plus ferme sur son emprise, sur ton fruit interdit. Et je bouge, lentement. Je caresse ta joue de mon autre main, délicatement. Je t'aime, follement. Mes baisers se font plus posés, plus fermes sur ton épiderme. Dit, tu sais à quel point je suis accro à toi ? Dit, tu sais à quel point tu es mon roi ? Je m'allonge contre toi, ma main accélère. Caresse. Paresse. Caresse. Ton regard, tes gémissements, je deviens fou. Tu t'approches du paradis, et moi je suis le loup. J'aime bien les brebis de ton genre, tu sais ? Je voudrais bien te dévorer, tout entier. Te ronger, et te déguster. Ma langue, vipère, sort, trace un sillon de ton torse jusqu'à ton bas-ventre. Puis je me stoppe, un instant. La lune nous voit, en péché. La lune nous voit, en condamné. Elle doit se dire, qu'ils sont beaux, qu'ils sont jeunes, qu'ils sont à envier.
Et puis ma main se retire de la source de tous péchés. Et mes lèvres y déposent un baiser. Puis, elles t'encerclent, et se mettent à t'aimer. Lentement, d'abord, puis crescendo. Tu l'entends, cette musique ? La musique de l'amour, la mélodie de toujours. Composée de tes gémissements, de mes halètements. Composée des amours de la planète, composée des je t'aime hurlés à la fenêtre. Mes yeux sont fermés. Je profite de ce petit goût amer, sur ma langue, à me damner. Dit, tu sais ce qu'on fait ? Dit, on est en train de s'aimer ? Dit... Tu me promets l'éternité ? Si je te mène jusqu'au paradis, je pourrais t'accompagner ? Tu t'y approches, lentement, tu traverses les nuages d'abord, mais je ne veux pas que tu attrapes les étoiles trop vite tu sais. Je préfère que ce soit fort, alors j'arrête. Je me redresse, en prédateur. Je t'embrasse, en adorateur.
Je retire ma dernière rambarde de vêtements. Je la jette au loin, qu'importe, je te veux toi, maintenant. Je colle mon bassin contre le tien. Gémissements entrelacés. Les souffles entrecoupés. Je gronde, mes yeux sont fermés. Folie d'amour, et de plaisir mélangés.
« Fait ce que tu veux de moi, maintenant. Je t'appartiens, complètement. »
J'ondule encore. Pour ne pas te laisser le choix. Possède-moi, que je puisse m'y construire mon nid, et ne plus jamais bouger.
message posté (le) Lun 25 Aoû - 19:33 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Combien de lunes faudra-t-il Avant que tu saches Que seul toi m'importes
Sa main fraîche contre ta peau, a le pouvoir étrange de te brûler plus encore. Ses doigts doux et fins, que tu as toi même posé sur ton intimité, te font te tendre, gémir sous leurs caresses. Il est bon d'aimer sans penser. Il est bon de laisser l'emprise du plaisir vous guider en son sein. Le corps de Tôki se colle au tien, vous ne faites plus qu'un. Enfin. Au rythme de la pluie qui bat sur les carreaux, tu halètes. La délivrance viendra, tu le sens, mais tu ne veux pas t'y soustraire déjà, tu ne veux pas qu'il arrête. C'est vrai, peut être t'as t'il déjà ensorcelé, lui, ses doigts de fées, ses sourires, son odeur et ses rires. Il te rend fou, et sa langue, déjà, parcourt ton corps secoué de fièvre. Regards de braises, où luisent le désir intense qui t'animes. Tu succombes déjà à ses caresses, et voilà ses lèvres qui se posent sur la source de vos amours. Légères et sucrés. Tu en voudrais plus, tes mains se glissent entre les mèches bleutés de ses cheveux. Il halète, tu voudrais crier. Il suce, et toi tu fonds sous ses coups de langues, à la fois doux et impétueux. Prends le, prends le fruit de ma passion... Tes tempes te font mal, tu voudrais laisser échapper ton bonheur de part tes lèvres entrouvertes, tu voudrais lui montrer de quels feux intenses il t'animes mais sa bouche se retire, enduite de ton liquide précieux. Une légère plaque rose envahit tes joues. Il est si beau, si attirant... Ses lèvres s'approchent à nouveau des tiennes, tu en lèches doucement les comissures. Ce n'est certainement pas la première fois que tu goûtes ta propre semence, mais sur Tôki, elle prend une saveur différente. Aussi sucrée que lui...
Baiser passionné. Témoin ardent de vos désirs inassouvis.
Une à une, les dernières pièces vous rattachant au monde extérieur sont tombées, et peau contre peau, vos souffles se mélangent. Les hanches de Tôki ondulent contre les tiennes, tu cambres le dos, dans l'espoir peut être de te rapprocher plus encore de lui. Vous n'êtes même pas encore lié que tu pourrais jouir, tant ses gémissements te rendent fou. Tu le veux, tu n'as jamais autant désiré un homme. Et voilà qu'il s'offre à toi, objet de tout tes fantasmes, il te permet de le posséder, comme on offrirait un jouet à un enfant.
« Tu me rends fou... »
Ta voix n'est qu'un murmure, gémissement parmi les gémissements. Mais tu sais qu'il l'entendra, et tu fonds au creux de ses reins. Tes doigts glissent le long de ses cuisses, fébriles comme si il s'agissait de la première fois que tu t'aventurais sur ce chemin. Mais n'est ce pas pourtant le cas ? Tu n'as jamais connu que l'acte d'une seule nuit, celui qui amuse un peu, qui laisse un souvenir fade sur la langue. Jamais encore tu n'as vécu celui de l'amour véritable, accomplissement charnelle des sentiments avoués, qui ensorcelle, qui illumine les songes d'une douceur inconnue.
Tes doigts glissent jusqu'à son intimité, tu voudrais t'y introduire immédiatement, mais tu veux le faire languir, comme lui t'as privé de la délivrance tant attendu. Comme une douce brise d'été, tu glisses sur sa peau, tu caresses sa chair et attends qu'elle te livre ses secrets. Tu l'embrasses, comme si ta vie en dépendait, comme si tu ne pouvais plus te séparer de ses lèvres si tendres. Tu lui murmures que tu l'aimes et au dehors, la pluie glisse sur les vitres.
Spoiler:
OK. C'est plus court que d'habitude, mais j'ai mis plus de temps à l'écrire. ;w; WTF.
message posté (le) Mar 26 Aoû - 13:04 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
Hey c'est pas bientôt finit ce carnage ?! On voudrait bien dormir nous ! … Nan j'plaisante, faites un deuxième round.
Tu m'as arraché le cœur, tu sais. Tu me l'as volé, de tes yeux, au fond de tes iris ; elles l'ont attiré comme un aimant, l'ont manié de sorte que tu deviennes mon amant. Ou peut-être te l'ai-je offert, à genoux devant ta splendeur, peut-être te l'ai-je donné en promesse d'éternité, pour que tu restes ce bel enfant. Tu me le diras, un jour ? Si tu me l'as volé ou si je te l'ai donné. Je ne m'en souviens plus moi tu sais, j'ai perdu la mémoire, tout a été effacé face à ta peau douce, ton visage serein et tes gestes enfantins. Ce que je vois, c'est seulement toi, à quoi je pense, c'est uniquement à toi. C'est sûrement idiot, tout ça, la façon dont je t'aime, la façon que tu as de m'aimer aussi. Explique-moi comment tu as fais, ou ce que tu as dis, pour me faire voler comme ça ? Je voudrais comprendre, et apprendre. Juste pour te faire la même chose, lorsque tu dormiras, juste pour me glisser dans tes rêves et te voler ton âme histoire de me la vendre. Mon regard te parcourt, je n'ai plus aucun recourt. Je me suis perdu quelque part sur ton corps, dans les plis de tes hanches peut-être. Ou bien entre tes lèvres, là où je passe tout mon temps. Les frémissements n'ont plus aucun sens, j'ai l'impression qu'on s'y rend. Les mains levés, les yeux fermés, on s'y donne, on s'y vend. A l'amour, au désir aussi.
Dit, appartiens-tu à la beauté comme tu m'appartiens ? Dit, serais-tu un ange tombé du ciel, aurais-tu oublié d'où tu viens ? Des nuages, de la lune sûrement. De quelque chose de pur en tout cas, de quelque chose de doux, de confortable. Quelque chose de blanc. Blanc qui explose les yeux. Je suis devenu aveugle face à toi, tu m'as recouvert les yeux, tu m'as fais faire ce que tu veux. Un gémissement rauque sort de ma gorge, alors que tes mains me parcourt. Alors que tes yeux me recouvrent. Frisson. A l'unisson. Je ne quitte plus ton regard, je m'y plonge, je m'y noie. Rien, je n'y vois plus rien. Juste un océan de pureté. Un océan de désir et de sûreté. Je suis bien entre tes bras. Je suis bien au creux de reins. Je suis bien, là, je pourrais y emménager pour une ou deux éternités. Peut-être trois, si tu l'aurais désiré. Hey, tu pourrais m'aimer ? Encore un peu, en douce caresse de plume tâchée ? Tu pourrais déposer ton encre sur ma peau, l'y étaler avec tes maux ? Je pourrais peut-être les absorber pour les soigner, qui sait. Je pourrais peut-être t'y aimer encore plus, en savoir un peu plus, toujours plus.
« Tu me rends fou... »
Moi, je te rends fou ? Et toi, tu me rends comment, à ton avis ? Je vois tout flou. Juste toi, en tableau fixé. En magnifique peinture réalisée. Je pousse un autre gémissement pour te presser. Tu me frôles, moi, mon intimité. Je frémis, me colle un peu plus à toi, me cambre, en désespéré. Tu comptes continuer à me torturer ? Combien de temps, durant ces heures comptées ? J'aurais beau supplier l'éternité, on a un temps limités. Alors, profite de moi et cette beauté. De cette soif d'aimer qui continue de nous animer. Je prends moi même ta main, pour te faire accélérer. Je me crispe, pousse un couinement un peu plaintif. C'est à la fois bon et délicieusement douloureux, un peu. Mais il suffit de te regarder, pour tout faire effacer. Je me retrouve dans ton regard, j'y vois un morceau de mon cœur là, bien caché. Alors, il se retrouve là, ce morceau de moi que j'ai abandonné ? Je ne pourrais même pas retourner le chercher. Parce que je trouve qu'il est bien là, suffisamment protégé. Tu pourrais partir avec, que je ne l'aurais pas regretter. Tu pourras me promettre d'en prendre soin, de bien le caresser ?
Tu m'embrasses de nouveau, comme si ta vie en dépendait. Il faudrait qu'on m'explique comment je faisais. Avant de te rencontrer, pour tenir et tenter de vivre. C'est peut-être débile, mais c'est bien la vérité. Mon bassin remue contre tes doigts, la tête renversée. C'est bon de me sentir désirer. J'halète, je gémis, mon corps ne fait qu'en demander plus comme un affamé. J'ai faim de toi, tu sais. J'ai faim de tout ce que tu pourrais me faire, cette fois, c'est moi la brebis et c'est toi mon loup. Oui, tout est flou autour de nous. Oui, toi aussi tu m'as rendus fou. Je n'en peux plus, j'ai besoin de nous.
« Prends moi... Maintenant... Je t'en supplie... »
message posté (le) Mar 26 Aoû - 20:47 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
« Prends moi... Maintenant... Je t'en supplie... »
Ton regard se pose dans le sien, immensité bleu où brule la flamme du désir. Il est beau, il est à toi, tu ne peux rien lui refuser. Peut être voulais-tu le faire languir, naïf. Mais il n'a qu'a ordonner, de sa voix rauque d'avoir trop gémi, pour que tu te plis à ses moindres volontés. Ton doigt glisse, tu voudrais tout de suite pouvoir l'aimer et tu agites, enfant trop pressé, tu écartes, tu veux entrer. Souffle court. Ardeur incontrôlée. Tu ne peux plus attendre, tu te faufiles, le passage s'ouvre devant toi. Voudrais tu passer inaperçu dans ce corps que tu as déjà tant de fois visité ? Tes lèvres gémissent son prénom, il est trop tard pour renoncer, coeur emprisonné, te voilà à présent dépendant. Accessoire. Simple jouet dont il pourrait faire ce qu'il veut. Tu l'aimes à en crever, tu voudrais être à lui pour l'éternité, le servir en esclave, accepter le moindre de ses fantasmes, tenir entre tes doigts tremblant son corps brûlant, à jamais.
Sensation de flottement. Le temps est à vous, plus rien ne bouge que vos corps emmêlés. En lui, plus rien ne peut t'empêcher d'aimer. Tu fermes les yeux, tu voudrais te perdre, ne plus jamais revenir, ne plus ressortir. Tu es si bien dedans. Tout est chaud, doux. Tout n'est qu'un tourbillon d'extase, de plaisir innocent. Tes hanches bougent contre les siennes, tu t'étends, voudrais t'égarer plus loin encore. Le visage enfoui contre son cou, tu lui murmures comme il est bon, comme tu voudrais t'enfoncer plus encore dans sa chair si fine, comme tu aimes le sentir contre toi.
Ton corps fond contre le sien, tes lèvres cherchent les siennes, et tu emprisonnes sa bouche dans un langoureux baiser. Aimes moi à n'en plus finir, aimes moi à en mourir. Mouvements lents, l'extase emprisonne ton esprit, tu ne contiens plus tes cris. Les secondes passent, mais tu as pourtant l'impression que le temps s'est figé. Plus rien ne peut vous atteindre, uni pour toujours, dans votre nid d'amour. Tes mains cherchent ses cuisses, tu veux le toucher, tu veux le posséder.
L'amour charnelle, blasphème des dieux, tu n'y crois pas. Comment pourraient on maudire cette sensation, comment pourraient on interdire aux hommes, le seul acte les menant au Paradis ? Contre la peau de Tôki tu t'envoles, tu te perds dans le creux de ses reins, le souffle te manque. Il est si bon d'aimer, d'adorer. Tu n'as pas peur d'être châtié, tu pourrais endurer toutes les souffrances de l'Enfer, si c'est pour lui, si c'est pour Tôki.
« Je... Je vais venir... »
Tu ne veux pas. Tu ne veux pas que la délivrance arrive et pourtant tu le sais, inexorablement les secondes s'écoulent et tu ne pourras bientôt plus tenir. Mords tes lèvres, cela ne changera rien. Tu devras bientôt retomber sur tes pieds. Mais à présent, qu'elle importance ? L'amour t'appartient, le Paradis tu le retrouveras. Tôki est à toi.
message posté (le) Sam 30 Aoû - 12:43 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
Le Paradis c'est les nuages, les p'tits anges et les harpes en or... BWAHAHAHA n'importe nawak, y'a rien du tout !
Tu veux bien me caresser ? Encore un peu, toujours mieux m'adorer ? Tu veux bien me marquer ? A jamais, de tout ton être, pour l'éternité ? Les cœurs s'échauffent. Les peaux frémissent, les hanches tremblent. Les souffles s'épuisent, s'amenuisent. Disparaissent. Le temps est arrêté. Tout est figé. On attend, mais on attend quoi dit ? On attend de se sauver ? De ne faire plus qu'un, pour se remettre à respirer ? Histoire d'aller mieux. Histoire de ne plus savoir où est qu'on est, dans quel lieu. Je n'entends plus rien. Ne vois que toi. Les tic tac de l'horloge ne sonnent plus. Tout n'est plus que mirage, comme si cette histoire n'avait jamais été lue. Et un million de fois revue. Je frémis, ce moment en vue. Le moment de se souder. Deux âmes qui ne forment plus qu'une, comme un signe connu et admiré. Je pensais que tu allais me faire chavirer. Mais je crois que tu es aussi impatient que moi, presque précipité.
On ne doit pas attendre pour s'aimer. Tu t'avances lentement, c'est tendre, comme une caresse de plume, comme un souffle d'été. La douleur se fait présente, presque indifférente, presque effacée. On ne fait enfin plus qu'un, nos âmes sont liées, nos ombres se sont embrassées. Nous flottons à travers le temps, à travers les contrées. Puis tes hanches se balancent dans un mouvement parfaitement ordonné. Lentement, pour faire durer. C'est bon de ne faire qu'un avec quelqu'un, c'est bon de se sentir enfin entier. Les gémissements se muent en hurlements éparpillés. Cela ressemble un peu à un conte de fées. Qui se situe tout là-haut, dans les nuages étalés. S'aimer comme ça, en apothéose, en symbiose, ça n'est censé exister que dans les romans à l'eau de rose, un peu trop sucrés. Non ? Tu ne crois pas ?
« Je... Je vais venir... »
Cette voix. Envieuse, cette voix rauque et empreinte de tous ces hurlements lâchés. Je frémis, grondement intérieur, parce que c'est allé trop vite, parce que le temps ne nous a pas abandonné. Je ne peux plus aussi, les étoiles sont trop près, alors je prends ta main et chuchote à ton oreille ces mots hachés :
« Vient... Avec moi... »
Encore. Plus. Loin. Vite. Les vertiges se font intenses. Le plaisir grandit en force. Encore. Plus. Loin. Vite. On y vient, tu les vois dit ? Tu les vois, les étoiles qui nous tendent les bras ? Le Paradis en approche. Les dernières barrières s'effritent comme de la roche. Et enfin...
L'apothéose.
Le paradis Blanc.
Hoquet. Les vagues déferlent. Les pensées se transforment en perles. On tremble, c'est la plaisir intense. C'est les tremblements incessants. Les respirations éteintes. La fin de l'étreinte. Puis l'épuisement nous emporte. Je te sers contre moi, tout souriant. Satisfait de t'avoir appartenu, pour une fois véritablement. Tu m'as enfin marqué comme je l'avais souhaité, définitivement. Alors que tu esquissais un mouvement pour te défaire de moi, retrouver ton corps et tout ce qui t'appartiens, je te retins.
« Encore cinq minutes... Reste en moi, encore cinq minutes. »
Je rougis, détourne la tête, gêné. C'est la première fois de ma vie que je demande ça, mais je n'ai pas envie de te quitter.
message posté (le) Sam 30 Aoû - 16:22 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Ces tremblements incessants qui agitent ton corps en sueur, frissons de l'amour qui tourbillonne dans ton coeur, s'épanouissent à mesure que la délivrance approche. Tôki, si près de toi, dont les gémissements rauques te font perdre l'esprit, articule lentement, te faisant encore un peu plus te perdre dans les abîmes de ton bonheur.
« Viens... Avec moi... »
Tu voudrais acquiescer. Tu voudrais lui assurer que oui, tu le suivrais jusqu'au bout du monde si tu en avais l'occasion. Dans les entrailles de la Terre, perdu au milieu de l'océan, dans les nuages peut être. Tu le suivrais. Mais peu à peu, ton esprit embrumé comprend qu'il ne parlait pas de ça. Est ce liquide chaud qui te coule entre les cuisses ? Tu laisses échapper un soupir de plaisir. Ta gorge te brûle d'avoir trop crié. Tu te laisses doucement tomber, ton corps s'affaisse contre le sien, tu n'as plus mal, plus envie de rien. Ta peau tiède contre la sienne, tu reprends doucement possession de tes moyens. C'est la lumière pâle du salon, l'odeur de la pluie s'infiltrant de part par la fenêtre ouverte. C'est la texture du canapé contre ta jambe. Et surtout c'est lui. Tu sens ses cheveux contre ta joue, vos doigts entremêlés, sa respiration rapide et tu as soudainement conscience que tu dois l'écraser, idiot. A contre coeur, tu te redresses légèrement, ne voulant pas lui faire de mal, à ce corps tant chéri, tant aimé, que tu ne voudrais pour rien au monde effriter. Mais il te retient, mutin peut être, amoureux sans doute aucun.
« Encore cinq minutes... Restes en moi, encore cinq minutes. »
La tête te tourne, et tandis que tes sens ont à nouveau repris leur service, tu plonges sans t'étonner dans la vague déferlante de tes sentiments. Si doux, si proche, tu te rallonges doucement contre lui, poses ton visage contre son cou. Les paupières closes, tu respires son parfum, tes doigts serrent les siens et de ton autre main, tu étreint son corps mince. En lui. En lui tout es si chaud, si profond. Jusqu'où t'es tu aventuré ? Trop loin peut être. Pas assez surement. La pluie a cessé de tomber, tout n'est que silence. Mais un silence léger, où flotte encore l'écho de vos amours. Un sourire se peint sur ton visage, tes lèvres cherchent son épaule et y déposent un baiser fugace. Restes en moi, encore cinq minutes. Ces mots te hantent, pourquoi n'avais t'il jamais proposé ça auparavant ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour être heureux ? Tu relèves la tête et l'embrasse longuement, voulant échapper à toutes ces interrogations qui reviennent à nouveau t'assaillir. Il n'y a donc que dans ces bras que tu peux être tranquille ? Ta joue se pose contre la sienne, délicate. Tu voudrais lui murmurer des mots d'amours, lui déclamer des poèmes entiers, mais tu en es incapable, et de tes lèvres entrouvertes sortent simplement ces paroles, qui te semblent vides de sens après l'intensité de votre relation.
« Je... Je crois que la pizza va être complètement froide. »
Tu ris légèrement, tant tu trouves absurde, bête. Un frisson parcourt ton corps et tu te sers un peu plus à lui, relevant le visage pour le regarder dans les yeux. Ta voix se fait plus assuré, tandis que tes lèvres se rapprochent à nouveau de sa bouche, si attirante, si sucrée.
« Je t'aime Tôki. Je veux rester pour toujours en toi... Euh enfin non... Avec toi ! »
Ton corps se secoue, rire idiot. Un baiser, puis un autre et encore un. Tu ne sauras plus t'arrêter. Quitte à l'étouffer. Tu aimes la saveur de ses lèvres, tu aimes sentir les mèches de ses cheveux caresser doucement ta joue.
« Oh Tôki... Je t'aime, je t'adore... Faisons l'amour toute la nuit ! »
Tes yeux pétillent à nouveau, malice de gamin, enthousiaste et dévergondé. Tu te relèves doucement cette fois, les cinq minutes sont elles passés ? Peu importe. La vie, elle, la vraie, ne fait que commencer. Tu embrasses doucement la paume de sa main et lui sourit.
« Je suis tellement heureux d'être avec toi... Si... Si on allait à la douche maintenant ? »
Bavard. Pressé de vivre, de ressentir de nouvelles émotions. Ne changeras tu jamais ? Pour le moment, tu veux juste presser encore une fois sa peau contre la sienne, caresser son corps frémissant sous un jet d'eau frais.
message posté (le) Dim 7 Sep - 18:45 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
gla gla gla il fait froid chez toi je claque des genoux gla gla gla allons au chaud dans ton igloo gla gla gla autour d'un feu réchauffons nous glou glou glou un bon thé chaud et puis c'est tout ! Bha quoi ? Je me fais chier moi...
Les âmes s'érodent. Les respirations sonnent comme des odes. On redescend de notre nuage, lentement. Serrés l'un contre l'autre, amoureusement. On tremble de partout, on a perdu nos repères, on ne sait même plus quel est le nom de notre terre. Je crois qu'on a perdu l'esprit, un peu. Qu'on a volé un peu trop fort, un peu trop loin, qu'on a touché les étoiles de trop près, mais c'est loin d'être un jeu. Je suis d'accord pour perdre l'esprit si c'est avec toi. Moi, je serais capable de briser les lois. Rien que pour être avec toi. Toujours te toucher du bout des doigts. T'aimer jusqu'à l'émoi. Le nuage ne s'évapore pas complètement, il reste ce sentiment de flottement, comme si on s'éveillait d'un merveilleux rêve. Un beau sort qui nous élève. Tu te blottis contre moi, tendrement, quand je te demande de rester encore un peu en moi. Contre moi. De me posséder encore, même après m'avoir pris ma voix. Tes bras m'étreignent. Tes paupières se ferment, comme si ton corps s'éteignait. Ta respiration contre la mienne, comme si tu te shootais à moi.
Comme si j'étais ta drogue, et comme si tu étais mon dealer.
Baiser fugace sur mon épaule. Je rêverais de rester allongé là, contre toi, pour quelques décennies. Histoire d'accumuler des vies. A tes côtés, dans un lit. La douleur n'est même pas encore présente, je ne ressens que le bien-être d'être avec celui que j'aime. Ah, l'amour, c'est beau l'amour. Les étoiles brillent sur le ciel de nos chants éphémères, les plumes caressent les pages vierges de nos histoires pas encore couchées sur ce papier d'un blanc pur et de toute beauté, hey, tu voudrais continuer à s'aimer ? Alors pour ça on doit s'éteindre, hey, l'éternité tu crois que ça s'attrape comme ça, avec nos doux doigts ? L'éternité ça s'achète, ça se vend et ça se prend. Les étoiles brillent sur le ciel de nos chants éphémères, et moi je suis fatigué d'être seul et abandonné, hey, attrapons les nuages ensemble tu veux bien, transformons-les en poussière de fée qui nous offrira l'éternité, hey, aimons-nous à nous en crever. Devenons fous d'avoir trop vécu. Hey, devenons dingues d'amour comme on peut être dingue de ces chants de velours.
« Je... Je crois que la pizza va être complètement froide. »
C'est une remarque absurde en cet instant, alors je ris légèrement. Mes doigts caressent tes cheveux en désordre, j'apprécie la sensation de toi en moi, de nous qui ne formons plus qu'Un. Je crois que je suis accro. Accro à toi et tes beaux idéaux. A toi et tes belles caresses qui coulent sur ma peau comme de l'eau. Je crois que je suis accro. A toi et ta personnalité qui vole un peu trop.
« C'est pas grave... On la réchauffera. »
Ton rire s'évade aussi. Il beau, il ressemble à un chant de joie, un chant d'espoir. Tu t'approches un peu plus de mon visage et je ne peux m'empêcher de rougir. Encore un peu timide, complètement radouci. Mes doigts caressent ta joue, tendrement. Je souris doucement. J'voudrais continuer de t'aimer en plume soyeuse, en caresses joyeuses. Ah. Que c'est chiant, parfois, d'être trop amoureux. Même si on ne le regrette pratiquement jamais, à part quand on est malheureux. Mais moi, je serais plutôt un peu trop joyeux. C'est possible ça, d'être trop heureux ? Je ne sais pas. Je ne pense pas.
« Je t'aime Tôki. Je veux rester pour toujours en toi... Euh enfin non... Avec toi ! »
Nos rires se mélangent. Tu es vraiment un pervers, parfois. Mais j'aime beaucoup ça de toi. Comme un peu tout le reste, je crois. Je n'aime pas le temps de répondre que tes lèvres se déposent sur les miennes en petit baiser papillon. Et encore un. Et toujours un. J'ai juste le temps de respirer, mais j'y réponds avec amour. Je tente d'y passer tous mes sentiments pour toi, mais cela me paraît impossible. Car ce que je ressens en ce moment, c'est invisible. Ça n'a pas de matière, même parmi ces baisers. Mais j'aime tout de même beaucoup t'embrasser. Ça me donne un certain sentiment de liberté. Puis tu te stoppes enfin, et j'y case mes mots.
« Tu peux bien entendu faire les deux, hein... »
« Oh Tôki... Je t'aime, je t'adore... Faisons l'amour toute la nuit ! »
Je rougis, aussi bien pour ma remarque que pour la tienne. Ne le dis pas si fort, c'est tellement gênant. Je n'ai pas l'habitude des preuves d'amour dites un peu trop directement. J'ai l'impression d'être un petit garçon perdu, qui a cherché à se perdre délibérément. Tes yeux pétillent, c'est mignon, quoi qu'ils me regardent perversement. T'as quoi comme idée derrière la tête, mon ange ? Je souris timidement.
« Je t'aime aussi... »
Ah. De toute façon je l'accepterais, quoi que ce soit. Tu te redresses finalement, te retirant de moi doucement. C'est un sentiment de vide qui s'empare de mon cœur avide. J'ignore, et rougis encore quand tu embrasses ma paume. Et que cela console mon cœur avec du baume.
« Je suis tellement heureux d'être avec toi... Si... Si on allait à la douche maintenant ? »
Douche. Je rougis encore plus. Douche. C'est vrai qu'on... En aurait bien besoin. Je me redresse lentement, grimaçant. Tu ne m'as pas loupé, eh. Je finis par me lever complètement, posant un regard sur les dégâts timidement. Mon dieu, ton canapé est... Tout... Je détourne la tête en me cachant le visage. Que c'est vraiment gênant.
« Ton canapé est tout... Tâché... »
Je fonce dans la salle de bain, tout gêné. J'ai l'impression d'être un adolescent avec toi, un adolescent qui découvre comment les personnes peuvent s'aimer. Je prépare la douche, la fait chauffer. J'ai laissé la porte entrouverte pour t'inviter à entrer. Je rentre à l'intérieur, le dos tourné. Le jet d'eau chaude me fait frémir et je soupire, délivré. Je me sens bien en cet instant, détendu, heureux et comblé. Instinctivement, les images de nos déclarations et de nos ébats défilent dans ma tête comme un film rembobiné. Tout mon corps réagit, je tremble, j'halète, j'en veux encore plus, avide de sensualité. De caresses et de baisers. Ma main glisse sur mon torse comme si c'était la tienne, volage, mirage, rêve éveillé. Mes yeux sont fermés. Mes lèvres entrouvertes sur des gémissements étouffés.
Et puis je perds toute ma réalité. Ma main attrape mon membre, de nouveau éveillé. Près à m'envoyer toucher les étoiles, sans toi peut-être, mais plus pour longtemps j'espère. Adossé au mur de la douche, le jet brûlant coulant sur mon corps désirant, je me mets à gémir des choses insensés. Et puis... Ton nom murmuré.
« Aaah... Yo... »
J'accélère la cadence. J'en veux encore, encore, toujours plus. Mes hanches bougent à un rythme soutenu. Rien, j'ai l'impression d'avoir tout perdu. Que tous mes souvenirs ont disparu. Qu'il ne reste plus que toi, moi et mes fantasmes autrefois retenus. Le plaisir monte en moi, moins puissant mais toujours aussi délicieux. Mes yeux s'entrouvrent et je me retrouve plongé dans ton regard désireux. Cela aurait peut-être dû me stopper, me bloquer. Mais cela m'a encore plus excité.
« hmm... Yoi.. Chi... Ah ! »
Je me colle contre toi lors de la délivrance. Ma tête est posée sur ton épaule dans un dernier gémissement. Accroché à toi, je reprends mes esprits. Et rougit, encore, violemment. Je me râcle la gorge bruyamment. Et murmure faiblement :
« Dé... Désolé... J'ai pas pu... M'en empêcher... »
message posté (le) Mar 9 Sep - 9:46 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
« Je t'aime aussi... »
Tes pensées s'envolent devant son sourire innocent. Il est si doux d'aimer et de l'être en retour. Après la déferlante vague de votre union, ce silence est si réconfortant... tu flottes, tu t'égares dans ce bonheur sans nom et te noies dans le regard de Tôki. Si clair. Si bleu. Peut il lire dans ton esprit, y deviner tes envies insensées, tes envies de lui ? Ses joues s'empourprent devant tes idées folles, gamin déluré, pressé de le posséder à nouveau, dans l'insouciance de vos ébats passés. Lentement, son corps se soulève, tu ne sens plus sa peau contre ta cuisse. Tu voudrais l'aider, en voyant une grimace de douleur déformer son visage d'habitude si paisible, mais tes yeux, témoins de ton âme entachée, se posent sur ce corps tant aimé, tant espérer. N'y a t'il rien de plus beau que la peau dénudé d'un homme ? N'y a t'il rien de plus beau que de pouvoir admirer sans aucune pudeur cette chair dévoilée ? Tes mains veulent le retenir, caresser du bout des doigts la moindre surface de son être. Tu voudrais tant en voir d'avantage, et tes fantasmes d'étudiants rejaillissent, tu les retrouves, ces rêves un peu trop flous pour exister réellement. Mais ton esprit engourdi ne te le permets pas. Il s'échappe déjà. Regretteras tu un jour de l'avoir laissé partir ? Et lui, pourrais t'il s'en vouloir de t'avoir laissé seul ?
La porte de salle de bain se referme, tu fermes les yeux, imaginant ses gestes déliés sous l'eau brûlante, les fines gouttelettes glissant le long de ses cuisses ouvertes. La tête te tourne, à nouveau le désir te reprend, charmeur. Le bruit de la pluie qui frappe doucement les carreaux se mêle à celui de ton délire, tu souris. Auparavant, ces tentations un peu trop avides ne te menaient à rien, à peine si ta main et le prénom doucement murmuré de l'amant de tes songes pouvaient te soulager. Mais aujourd'hui. Aujourd'hui tout est différent. Il est là, si proche, si près, que tu l'entends bouger. Son souffle aride, tu pourrais le sentir le long de ta nuque frissonnante. Ses baisers volages, délicats et soyeux, il a la liberté de te les desservir. Doucement tu te lèves, et ton regard se pose sur le canapé. Un léger rire te prend devant le spectacle de votre débauche. Tu te sens fort de cette aventure, fier de cet amour que tu portes à bout de bras. C'est idiot mais c'est comme ça.
Tes pas te portent vers Tôki, tu ouvres la porte, une main dans tes cheveux décoiffés. Il est là. Juste devant toi. Contre la paroi de la douche, le jet d'eau s'écoulant sur son corps ardent. Yeux désireux, esprit qui s'évade. Ses gémissements t'attirent, son souffle rauque te chavire. C'était toi qui le touchait, à présent c'est lui qui se caresse. Ne s'arrêtera t'il donc jamais ? Tu étouffes de plaisir, devant cette main hasardeuse qui ne recherche que le bien, devant son membre gonflé de plaisir, devant ses lèvres qui gémissent ton prénom. Ses pupilles plongent dans les tiennes. Comprends t'il à quel point il t'excites ? Comprends t'il combien tu le trouves beau dans cette position ? Pêché mortel, tu n'en as rien à foutre. L'amour est la plus belle chose sur Terre, tu veux en profiter et te serres contre lui. Ton regard coule sur son ventre qui frémit, se pose sur le fruit de tout des désirs, qui n'attend que toi pour se dresser un peu plus encore. Il a commencé sans toi, tu n'y touches pas. Seul c'est moins drôle pourtant. Le faisait il souvent en pensant à toi ? Autant de fois que toi tu pouvais t'y adonner ?
« Tôki, tu n'auras plus besoin de le faire tu sais... »
Pourquoi lui dire ça ? Pourquoi lui assurer que tu seras toujours là pour le soulager ? Alors qu'il est si loin de toi, toujours. Demain matin, rentreras t'il chez lui comme d'habitude ? Partiras il travailler, le cœur léger, le souvenir de vos amours, te laissant, solitaire, à tes occupations monotones ? Tu mordilles sa lèvre. Étreinte passionnée, tu sens le fruit de sa propre passion se répandre sur ton ventre. Baiser langoureux. Tes mains cherchent ses cuisses et d'une simple traction tu le soulèves, ce corps si léger, tremblants. Caresses torrides. Tu t'enfonces en lui sans douceur, ton dos se cambre et tu gémis de plaisir. Oublié la peur de le casser en milles morceaux. Ses frissonnement te rendent fous, tu oublies tout et seul importe son corps enlacé contre le tien. Tes doigts fins s'insinuent en lui. Devant derrière. Les deux. Tu mordilles ses morceaux de chairs, si durs, si rouges. Tes mains effleurent sa peau à vif, rampent contre son épiderme, plongent dans les moindres recoins encore inexplorés de son corps.
C'est le jet d'eau chaude qui coule contre ton visage, tes mèches folles qui se mêlent aux siennes, et ta langue qui glisse contre son cou fin. Mords le comme le ferait un chat, signe ce corps de ton empreinte à tout jamais. Ondules comme un serpent, pénètres le plus profondément, laves le de toutes ses relations passés. Tu voudrais qu'il ne t'ai jamais trompé avec d'autres, tu voudrais avoir été toujours le seul à le posséder ainsi. La nuit est tombé au dehors, les étoiles s'allument, unes à unes, et tu les vois en rêve. Ton esprit danse devant elles, à mesure que ta semence se répand sur le sol de la douche et disparaît. Comme si rien de tout ça n'avait jamais existé. Tes muscles s'assouplissent, tu sens le corps de Tôki glisser lentement contre tes hanches. Tu n'as plus la force de le soulever, tu halètes contre son épaule. Plus un geste ne t'échappe, tandis que tes mains soutiennent encore ses hanches délicates, que tu as du brisé un peu plus encore.
« P-pardon... »
Les mots te manquent, tu avales ta salive, brusquement gêné d'avoir réagit si vivement. Tu fixes le sol, un frisson parcourt ton dos nu. Le bruit de l'eau s'écoulant sur le sol te semble soudain assourdissant et d'un geste habitué, tu tournes le robinet. Tes yeux se posent à nouveau dans ceux de Tôki et un sourire désolé se peint sur ton visage.
« Excuse moi... Tu étais tellement hum... excitant. »
Tes joues deviennent un peu plus rouge et tu le prends dans tes bras, autant pour cacher ta honte que parce que tu en mourrais d'envie. Il sent si bon. Tu frottes ta peau contre la sienne, à nouveau acculé au mur et tes mains se posent sur ses joues. Baisers vaporeux. Une douce chaleur s'empare à nouveau de tes membres, tu souris, rasséréné et restes ainsi, les yeux fermés. Il est si doux d'aimer et de l'être en retour.
message posté (le) Dim 12 Oct - 14:20 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
Si « okay » peut être synonyme de « toujours », est-ce que « je t'aime » pourrait être le synonyme de « va te faire enculer » ? Vous avez 4 heures !
Mon cœur est au bord de mes lèvres. J'ai l'âme volage moi, j'ai l'âme enfantine, futile, j'ai l'âme en bas-âge. Les contes de fées sont pour moi, ils vivent encore dans ma tête, j'y crois dur comme fer, ce sont des chuchotements rêveurs au creux de mon oreille. Les contes de fées, ce sont mes rêves et merveilles. Tu voudrais en faire parti, dis ? De mes enfantillages, de mes fantasmes un peu trop enfantins, tu voudrais m'offrir tes rêves pour que j'y veille ? Tu pourrais m'appartenir comme ça, je pourrais te garder précieusement au creux de mes paumes tendrement, pour toujours, « toujours ». C'est un mot qui a l'air un peu idiot prononcé de cette façon, le Toujours n'existe pas, c'est un mirage, Toujours est ailleurs, Toujours ne nous appartient pas, car on finit tous par disparaître. Mais on pourrait chercher Toujours dans notre chemin, le chemin de l'amour. Toujours. Amour.
Suspendu. Voix perdue. Mon regard te parcourt lentement. Mon souffle est encore haletant. Je suis comme dans un rêve lorsque je me plonge dans ton regard perçant. Tes yeux sont un tableau, tu sais ? Tout coloré et vivant. Un peu comme un film bouleversant. Je frémis quand tu poses tes mains sur mon épiderme brûlant. Tu me soulèves alors comme si je n'étais rien, une plume dans le néant. Une nouvelle vague me traverse lorsque tu me reprends. Gémissements incessants. Ah, l'amour ! Une grande chance, l'amour. Ca te brûle comme si tu étais dans un four. On tremble tous devant lui, il nous rend si lourd. Mais tu sais, mon amour, tu sais. Je ne me suis jamais sentis aussi léger. Comblé par cet amour que tu me portes, éternel et merveilleusement bien dessiné. Encore. Encore. Offre-moi en encore, que je puisse m'en enivrer pour l'éternité. Pour notre Toujours de condamnés.
C'est une valse. La danse de l'amour, c'est une valse. Des ondulations en rythme, on tangue, on tangue, on vacille, on tombe. C'est une valse que tu me fais là. Je m'accroche à toi, de toutes mes forces, de toute mon âme. Tu t'empares de mon corps, de mon cœur, de tes hanches qui tapent, frappent, coupent comme une fine lame. Tu me portes, tu me fais tournoyer dans les airs, toucher les nuages, dans cette valse j'ai l'impression d'être la femme. C'est moi c'est toi c'est nous, nous sommes personne nous sommes tout le monde le monde nous regarde c'est moi c'est toi c'est nous, personne, tout le monde, la falaise, nous sommes sur la falaise et on s'y jette main dans la main, le monde nous regarde mais le monde c'est nous, regarde ! Regarde comme leurs yeux sont beaux, regarde ! Leurs prunelles sont notre miroir. On s'y jette. Nous ne sommes personne, mais personne est le monde quand personne devient quelqu'un pour un autre.
Ciel, terre, jouissance. Tu es mon essence. Ensemble, encore une fois, la jouissance. Souffles rauques, derniers cris. Derniers soupirs meurtris. Tu te détends sous moi, tu me retiens, je ne peux plus tenir, je pourrais flancher si tu ne me retenais pas. Et puis tu t'excuses piteusement. Et moi je fonds une énième fois, amoureusement. Je te caresse la joue tendrement. Tu es si mignon avec ce regard mal à l'aise, presque fuyant. Je rougis à ton sous-entendu, drôle de compliment. Je marmonne dans ma barbe, mollement. Je n'ai plus la force de bouger. De t'aimer, si bien sûr, de t'adorer. Mais plus de bouger, ça non. Tu te retires de moi doucement. Tu m'embrasses, petits baisers vaporeux. Je plane, un instant, bienheureux. Mes jambes tremblent, menacent de me lâcher mais je m'en fous, je tiens debout encore un peu. Finalement je m’assois sur le rebord de la baignoire en gémissant de douleur. Attrape le gel douche, enduis ma main et parcourt ton corps de mes paumes.
Je te lave de moi, un peu, je te lave et te rends propre de tout, du monde, de nos caresses pour ne te laisser que les souvenirs. Et puis je rallume le jet d'eau, te rince, car l'eau sait guérir. Et enfin, je me lave moi, doucement, lentement, j'ai mal, je t'ai ancré en moi, j'ai mal, c'est bon, j'ai tant attendu, j'ai mal, c'est toi. Cette douleur, c'est toi et notre valse, c'est nous qui ne forme plus qu'un, c'est toi et ton regard. Je te souris, sort de la baignoire, nous essuie. Toujours aussi lentement. Délicatement. Comme si tu étais de verre. Comme si la vie ne tenait plus qu'à un tissu, un tissu couleur mer. D'ailleurs, je m'y noie. Pas dans la serviette, bien évidemment, dans ton regard, tes yeux, notre valse, j'y tombe en tournoyant. Je secoue la tête, m'habille, te dire au dehors, dans le froid, la pluie a cessé, il ne reste plus que nos souffles apaisés.
« Bon, on la finit, cette pizza ? Je commence à avoir faim, pour tout te dire. »
Je boite un peu, débilement. Je rougis un peu, cette situation étant légèrement gênante. Je me dirige vers la cuisine, réchauffe la pizza au micro-onde, et en attendant, j'entame la conversation, évitant de regarder le canapé. Pour ne pas m'étrangler. Rougir encore, et me cacher. Je prends un air détaché. Même si une pointe de douleur s'éveille toujours en moi, je fais comme si de rien n'était, car elle me montre simplement à quel point tu m'as aimé et désiré.
« Et... Cette grande roue... On pourrait y aller bientôt, si tu veux. Je prendrais un jour de congé. »
Tant pis pour le reste. Je veux juste t'offrir cette promesse.
message posté (le) Ven 24 Oct - 11:44 dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles
FEAT. TOTO D'AMÛR <3
Elle est comme un brouillard humide d'automne, cette douce chaleur qui t'enveloppe. Les doigts de Tôki glissent, s'égarent, éphémères contre ta peau frémissante. L'odeur sucrée du savon remplace celle de vos ébats. Tu aurais presque voulu la garder, cette trace de lui, cette marque. Pour être sur, à tout jamais, de l'avoir vraiment possédé. Ses gestes lents sont emplis d'une tendresse que tu n'avais jamais connu et ton coeur s'envoles, s'échappes bien loin, avec le sien. Tu voudrais lui dire que tu l'aimes, à en mourir, à en souffrir, mais le silence est trop doux pour être brisé.
Fermes les yeux un instant, laisses toi adorer sans mot dire. Laisses toi laver des tes erreurs passées, de ce temps perdu. Laisses ses mains blanches effacer doucement le passage de cette vie d'avant, sans saveur et sans piment.
Tôki, comment étais ce quand tu n'étais pas là ? Comment étais ce sans toi ? Je ne m'en souviens déjà plus...
Et sous la lumière pâle de la lampe, petite boule de papier blanche, tu le regardes s'activer, se relever, t'échapper. Tes yeux s'attardent sur ses hanches. Il boite et tu regrettes, tu regrettes de l'avoir brusqué, de t'être montré trop pressé.
Pardon Tôki, pardon. Je t'aime tu sais... Tu m'en rends fou, tu me fais succomber.
Et doucement tu te relèves, le rejoint. Il fait froid dehors, tu frissonnes en t'entourant dans la serviette et fermes les yeux un instant. La vapeur échappée de l'eau brûlante monte au plafond, t'enrobes dans son nuage de tendresse. Ta tête tourne, tu poses à nouveau le regard sur Tôki, qui est habillé lui.
« Bon, on la finit, cette pizza ? Je commence à avoir faim, pour tout te dire. »
Bien sur oui. Bien sur on la finit. Moi aussi j'ai faim. Faim de toi.
Lentement tu hoches la tête, et revêts à ton tour tes vêtements. Ils sont un peu froissés. Tu hésites à en prendre des propres, à en proposer à Tôki mais il a disparu dans la cuisine, ombre silencieuse. Dans le miroir, ton reflet te semble différent. Tes cheveux bruns sont toujours aussi ébouriffés mais ton regard te semble moins vacillant, moins hésitant. Le vide qui s'est formé dans ton esprit, d'habitude si embrumé, te paraît étrange. A présent il n'y a plus que lui, fantôme de tes rêves, de tes espérances. Comme un ange descendu du ciel, son sourire te hante, son regard brûlant t'obsèdes.
J'ai mal. J'ai mal au coeur. J'aime à en crever, à m'en damner.
Dans la cuisine, une odeur douce s'échappe du micro onde. La pizza tourne sur elle même, étalant ses belles couleurs et sa pâte croustillante. (j'vais me reconvertir dans la pub pour les pizzas uesh 8DD) Tu t'appuies contre la table, observes silencieusement Tôki. Ses joues s'empourprent, tu souris bêtement, naïvement.
« Et... Cette grande roue... On pourrait y aller bientôt, si tu veux. Je prendrais un jour de congé. »
Grande roue ? Lentement, tu rassembles tes souvenirs éparpillés. Ou a t'il été question d'une grande roue ? Gêné, tu ébouriffes un peu plus tes cheveux et te mordilles la lèvre. Le regard de Tôki planté dans le tien, tu te souviens soudain.
« Ah oui ! La grande roue ! Oui... Bien sur ! Enfin, si ça te fait plaisir, et si tu peux... Aussi... »
A ton tour, tu rougis imperceptiblement. Tes membres se délient et tu entoures délicatement Tôki de tes bras, serrant son corps fin contre le tien. Ton visage enfoui contre son cou, tu respires l'odeur sucré de sa peau, et la mordilles doucement.
« On s'embrassera en haut de la grande roue, et je t'achèterais de la barbe à papa. On la mangera ensemble, et je pourrais lécher tes lèvres toute sucrées... »
Doucement tu relèves la tête et frottes ton nez contre le sien. Ses yeux bleus sont comme un océan de rêves, tous plus fous les uns des autres. Tu voudrais t'y noyer, y couler pour l'éternité, ne plus te réveiller. Il est des songes que l'on voudrait ne jamais voir s'arrêter, l'Amour en est le meilleur exemple.
Bip. Bip. Bip... Bordel. Un petit rire t'échappes et tu lâches Tôki pour ouvrir la porte du micro-onde. Une odeur alléchante s'en échappe, et tu déposes ce qu'il reste de la pizza dans une assiette.
« Je m'améliore, je me suis même pas brûlé... En fait tu avais raison, moi aussi je meurs de faim ! »
Il faut croire que le sport, ça creuse. Tu souris au jeune homme et lui sers une part, avant de l'attirer à nouveau contre toi.
« Tu t'assois sur mes genoux ? »
Et sans lui laisser le temps de répondre, tu le prends délicatement par les hanches et l'installes contre toi, comme pour ne pas le blesser, l'effriter. Ne me quittes jamais, ne me laisses pas seul, restes toujours près de moi... Ton front se poses contre son épaule et tu souris. On s'en fout des autres bébé, le bonheur c'est toi, moi... et une pizza.
codage par Junnie sur apple-spring
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message posté (le) dans Re: Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]
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Quand la pizza s'en mêle, cela fait des étincelles ! [WARNING: YAOI]