Sakura est en un mot, un peureux. Un couard et un LÂCHE. Il passe la plus grande partie de son temps à fuir les problèmes. À faire l'autruche à la vue d'un nuage gris. Son côté NAÏF et innocent, son adoration presque divine pour le sucre et sa CURIOSITÉ enfantine pour tout ce qui touche à la vie et à la philosophie. Il peut faire penser à ce personnage non très célèbre de Candide. Sans oublier sa GENTILLESSE qu'il fait preuve, par respect et politesse. Il est un peu STUPIDE, s'il le fait exprès, c'est pour fuir ce qu'il ne veut pas entendre. On peut l'appeler un imbécile heureux.
Il n'excelle pas à l'école. Il coule, médiocre dans tout ce qu'il fait, tout ce qu'il touche. Il se condamne à dire que mère chance l'a abandonné dès la naissance. Ce qui fait de lui un personnage PESSIMISTE et ANXIEUX. Et comme la majorité des Japonais, le stress ne lui est pas inconnu. Malgré ces quelques très assez agaçant du personnage. Sakura reste quelqu'un de très INDÉPENDANT. Il cuisine, il fait le ménage et est toujours le premier quand il s'agit de soldes. Une vraie femme au foyer. La raison ? Mère célibataire et flemmarde.
Son refuge. La lecture. Les romans, Français, Anglais, Russes, Novel etc... Il les dévore comme un monstre dévorerait son repas. Il est rare de voir Sakura sans un bouquin dans la main. Ses raisons de vivre. L'encre et le papier. Ce qui ont tendance à le rendre assez ASSOCIABLE.

Un père absent, qui a lâchement abandonné une femme avec son enfant. Un déménagement vers Tokyo qui se fit après la naissance du garçon. Une famille absente qui blâmait la fille d'avoir commis un acte si impure. Tout ça n'est pas si étrange et isolé. C'est le cas pour plusieurs familles. Et c'est aussi le cas de Sakura. Une mère qui a multiplié les travaux dans différents restaurants, bars et autres endroits. Et qui rentrait épuisée après les nombreuses heures passés sous les ordres d'un macho ou une vilaine mégère. Ce qui a développé chez l'enfant une certaine indépendance pour ne pas inquiéter la mère. Elle qui s'efforçait à élever son fils dans le plus grand respect des traditions japonaises. Qui s'usait l'âme pour payer un loyer.
Elle ne se remaria pas. Elle était bien avec son fils. Sakura de son côté, ne se plaignait pas de sa mère. Il n'avait pas la vie qu'il espérait. Une cuillère en bois dans la bouche. Mais il était satisfait tant qu'il avait assez d'argent pour s'acheter des livres. Un passe-temps qui s'est développé à cause de la pauvreté de cette famille. Il n'a pas connu la télévision durant son enfance. Et à cette époque sa mère travaillait dans une bibliothèque.
Son enfance fut difficile, et sa pauvreté avait tout avoir là-dedans. Comme les enfants peuvent être naïvement cruel.
S'il voulait zapper une partie de sa vie, ce serait ses années collège. Il était devenu assez associable. Et tout était de la faute de son "chuunibyou". Il s'imaginait en gangster, un dur qui faisait la loi dans un monde apocalyptique. Il s'était teint les cheveux et fait un tatouage. Qu'il garde encore. Il avait aussi percé ses oreilles. Mais il fuyait toujours faces aux vrais délinquants. Il frimait. Une partie de sa vie qu'il souhaiterait effacer.