1m91 ♦ 93 kilos ♦ Sportif et costaud ♦ Cheveux colorés bleus ♦ Coupe courte et désordonnée ♦ Très propre sur lui ♦ Vêtements de marque ♦ Visage taillé au couteau ♦ Maquillage pour cacher les cicatrices ♦ Partie droite du faciès abîmée ♦ Souvent cachée par un accessoire rappelant une mâchoire ♦ Cicatrice partant du torse jusqu'au nombril ♦ Yeux bleus perçants ♦ Pas très accueillant ♦ Peau hâlée ♦ Accent léger italien ♦ Tronche de bulldog ♦ Inflexible la plupart du temps ♦ Sourire carnassier ♦ Démarche féline ♦ Insensible du bras et de l'omoplate gauche

Patibulaire ♦ Carnassier ♦ Égoïste ♦ Charismatique ♦ Gourmet ♦ Insatisfait ♦ Diva ♦ Travailleur dans ses rôles ♦ Plus physique que mental ♦ Bourrin ♦ Empathique malgré lui (il essaie donc d'aider sans trop montrer qu'il aide ou apprécie) ♦ Immature quant aux jeux ♦ Mature quant aux problèmes ♦ Bon cuisinier ♦ Égocentrique ♦ N'aime pas sa cicatrice au visage ♦ Sûr de lui ♦ Repousse tout ce qui le met dans le doute ♦ Familier ♦ Queutard ♦ Infidèle ♦ Illogique ♦ Injuste ♦ Possessif ♦ Utilise sa cicatrice faciale quand les productions cinématographiques le demandent ♦ Adore travailler avec des fauves sur les tournages ♦ Protecteur envers les enfants, animaux et handicapés ♦ N'avouera pas en public qu'il adore les choses mignonnes ♦ Genre le chaton qu'il vient de recueillir ♦ Exècre sa famille italienne ♦ Gros dormeur ♦ Charmeur ♦ Difficile à vivre ♦ Dépendant de l'attention qu'on lui porte ♦ Respectueux des autres cultures ♦ Autoritaire ♦ Effrayant au premier abord ♦ Détestable ♦ Macho' ♦ Attachant, au fond...tréfonds...

T’es pas un saint, t’es loin d’un monstre, t’es un chieur, un esprit bancal, un fantasme tordu, un pauvre type qui montre les crocs, un sauvage qui frappe, un humain qui blesse. T’es tout et rien à la fois, tu t’éloignes comme on se rapproche, tu te rapproches comme on s’éloigne. T’es libidineux, insupportable, sadique et j’en passe, t’es impossible à cadrer et tellement attachant à la fois. Et tu sais pourquoi ? Est-ce que tu sais pourquoi ? Parce que sous ce sourire carnassier et ces manières d’enfoiré, y a un cœur, un cœur pourri, et c’est ton charisme, c’est ta lunette de survie, c’est comme ça qu’on peut t’apprécier. Mais toi tu blesses, t’aimes griffer, lacérer, embrasser pour mieux faire saigner, car c’est comme ça que tu aimes vivre, c’est comme ça que tu te sens exister ; quand tu te fais détestablement aimer.

Tu cherches pas, tu cherches pas à comprendre autrement, tu sais juste que ça marche ; plus tu t’enfuis plus on te court après. Alors tu continues, pour respirer et c’est mieux que de se noyer dans sa propre fureur. Mais tu frappes pas les gens, physiquement parlant, t’as l’air pourtant, mais t’es pas un si grand violent. T’es juste une bête féroce trop abîmée pour seulement supporter encore d’être jugé. Ta solution, meilleure des solutions, tu emmerdes le monde, tu mords avant d’être mordu et tu fuis ceux qui s’attachent par peur de les apprécier, et tu attrapes ceux que tu vois comme des possessions car eux, ils n‘ont pas le droit de s‘échapper de tes griffes.

Tu ne veux pas qu’on te regarde enfoiré, pourtant ça ferait tellement de bien, tellement de bien de te savoir mis à nu, enfin ! Toi, le dragueur invétéré, toi, l’égoïste simpliste, toi le type qui ne peut pas voir son vrai visage dans la glace, toi, l’insatisfait chronique, toi, le salopard des nuits. Mais tu crois quoi mon grand ? Moi aussi je sais mordre, moi aussi je sais blessé, et je ne suivrais pas ta règle non : fais ce que je dis, fais pas ce que je fais. Va te faire foutre mon gars, je te mordrais la lèvre à sang autant que tu oses te mettre en danger, je poserais ma main sur ton bassin pour te mettre dans tous tes états et mieux t’envoyer chier. Je peux aussi, on peut aussi, et tu n’auras pas le pouvoir chéri, pas avec nous, y a un moment je te ferais tomber de ton piédestal, je te ficherai mon pied dans le ventre, j’te regarderai t’étouffer avec délice, pour mieux tirer tes cheveux en arrière et regarder tes canines briller. T’aimes pas être dominé ? Menteur. T'adorerais ça. Dommage connard, ça t’apprendra à mentir à tort et à travers, ça t’apprendra à vouloir jouer les durs simplement pour éviter d’être humain. Tu me détestes ?

♦ Né à Venise dans la famille Castiglione, très connue pour son ancêtre à la beauté enivrante. Riche de nature, Erik fut élevé normalement et dans l'hypocrisie familiale, en tant que second fils.
♦ Sa mère mannequin ne voulait pas le porter sur le trottoir près d'un des canaux ; il est tombé tout bébé dans les eaux de Venise. Les parents ont conclu qu'il n'avait pas besoin d'être baptisé.
♦ Son père avait une fauverie, ainsi qu'un dompteur qui occasionnellement se tapait la mère d'Erik. A cinq ans, ce dernier fut fasciné par ce métier et passait son temps entre ses études dans une grande école, et ce dompteur ainsi que les divers fauves.
♦ A quinze ans, il partit aux États-Unis, pour se délivrer de l'autorité paternelle, fier des traditions, voulant le marier à sa cousine. Pas que le lien de sang le gênait, elle était juste moche comme un thon, le comble pour des Castiglione.
♦ Il fut accueilli à Hollywood en tant qu'apprenti-dompteur, suivant son mentor de près, ainsi que les cascadeurs. Curieux, il suivit une formation en tant que tel et commença à remplacer ceux trop blessés pour bouger, sur les tournages.
♦ A dix-sept ans, il obtint son premier rôle en tant que figurant, devant laminer l'un des seconds caractères pour ensuite sembler se faire bouffer par un lion. Il ressortit avec des morsures aux bras mais rien de grave ; le lion se rappelait de sa gueule et du fait qu'il lui donnait à bouffer.
♦ Quatre ans passés à jouer les figurants, à parfaire son rôle d'acteur appris sur le tas en compagnie des fauves et des autres caractères. Petit à petit il s'est fait connaître, et un scénariste l'engagea pour jouer le rôle du bad guy dans sa série, qui finit par avoir un grand succès commercial.
♦ A vingt-cinq ans, Erik a pris la grosse tête, il est connu en Amérique et dans certains pays d'Europe, tournant toutes ses scènes à risques lui-même, et n'admettant pas qu'un cascadeur prenne sa place. Ce fut aussi à cette date qu'il voyagea en Amazonie, devant sauter du haut d'une cascade pour faire croire que l'adversaire qu'il jouait dans la série, mourrait. Malheureusement, il a été trop rapide, a voulu essayer l'élastique ce qui donna : "YOLOOOOO." "ERIK NON T'ES PAS ATTACHE !" "AAAAAAAAH." "RETENEZ LA CORDE !". Certains se sont demandés s'il n'allait pas y passer dans cet enfer tropical. Mais il fut transporté d'urgence à l'hôpital le plus proche. Il a survécu, avec des marques malheureusement indélébiles sur le corps.
♦ Vingt-six ans, Erik a refusé la chirurgie esthétique, préférant se maquiller jusqu'à la fin de ses jours ou bien porter cette mâchoire customisée pour cacher la grande cicatrice sur son visage. Les réalisateurs ne préfèrent plus l'embaucher par peur qu'il fasse encore une connerie. Il quitte donc les États-Unis pour le Japon, dont certains films en coopération avec Hollywood lui ont permis d'être poussé dans le monde du show business.
♦ Un nouveau départ très difficile, malgré ses économies de son ancien rôle. C'est surtout son interprétation dans le film japonais reprenant La Belle et la Bête qui lui a ouvert les portes. Il jouait évidemment la Bête, pas la Belle...
♦ Son style décalé et son comportement d'indésirable l'ont aidé à se faire connaître. Il y eut aussi un épisode important de sa vie ; quand il alla à un zoo de campagne délabré et recueillit un jaguar mal en point dans ses appartements. Il installa sa propre fauverie dans laquelle son amie féline - car c'est une femelle - fit son nid. Cet évènement le fit passer pour moins sans cœur qu'il ne le faisait croire.
♦ A trente ans, Erik perd son père, il ne se décide pourtant pas d'aller à ses funérailles, ni à revoir sa famille. Il fit son deuil dans l'alcool et les femmes pendant quelques mois, se comportant comme un bel enfoiré des temps modernes.
♦ Cette même année, il fit la connaissance d'une chef cuisinière avec qui il resta quelques mois, phénomène rare, elle lui apprit à cuisinier et ça continue à lui plaire.
♦ S'est retrouvé à faire la danse du Oppa Gangnam Style dans sa tenue d'Adam, devant la grande baie vitrée de l'immeuble qui le logeait, juste devant les caméras et autres journalistes suivant le film nippon en cours de production. Comme ça, pour le fun. Humour de merde.
♦ Trente-et-un ans, s'il a fait des rencontres extraordinaires avec des actrices et autres femmes qui l'ont marqué, un homme le marqua lui aussi, même s'il ne se l'avouera pas. Il découvrit ainsi sa bisexualité, que personne n'eut vent, heureusement. C'est qu'il est orgueilleux en plus.
♦ On en arrive à aujourd'hui. Sa mère est alitée, proche du décès en Italie. Il est toujours en colocation avec le jaguar du nom de Casty II. Il y a une semaine, il a recueilli un petit chaton noir blessé, dans la rue et le garde chez lui. Il s'y attache très rapidement.