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 Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]

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Zephyr Sandman
Zephyr Sandman
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message posté (le) Lun 28 Juil - 10:56 dans Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo] Head11

Une souris verte, qui courrait dans l'herbe.
chanson populaire.


«  Alors docteur ? » chuchota une infirmière.
«  Surmenage et prise de drogue plus poussée que d’habitude : Cette crise d’angoisse a eu raison de lui, ohohoh il a battu son record le bougre. » lança le médecin en riant.
«  P-Pardon ? mais docteur un peu de tenue, on ne se moque pas des patients »
« ne vous ne faites pas mon petit, celui-là est un bon client. J’voudrai bien dire qu’il a besoin de se reposer, mais comme d’habitude il trouvera le moyen de s’enfuir dès qu’il pourra tenir sur ses jambes.. enfin, même en rampant il trouverai bien le moyen de duper tout le monde… c’est un cas ce type… »
Maugréa-t-il en sortant de la chambre et en refermant la porte derrière lui.

Des heures passèrent.
La chambre d’hôpital était calme. Très calme. Peut-être trop calme.
Calme et Zephyr n’étaient pas des mots qui allaient bien ensemble, car là où était Zephyr le calme n’était pas. Pourtant il n’y avait pas d’autre mots pour décrire cette chambre, ou la lumière tamisée projetait de petits rayons de soleil ,qui peinaient à percer derrière les nuages chargé de pluie, contre les murs blanc. Le silence, un petit brouhaha de télévision, des bruits de feuilles qui se tournent, de respiration, et le ploc ploc immuables des perfusions mélangé à celui de la pluie contre les persiennes. Ça aurait presque été confortable. Mais c’était un hôpital, les hôpitaux ça pue la mort, la maladie et le vieux medoc’ tout pourri , c’est trop calme pour être marrant , y’a toujours des gens qui pleurent et pas assez de gens qui rient.
En fait, pour les gens qui ne connaissaient le cinéaste que pendant le travail, cette scène pouvait leur sembler presque irréelle. Il est vrai que voir l’homme allongé dans un lit, immobile, complètement endormit et n’ayant que pour seul mouvement le lent et rébarbatif actionnement de ses poumons avait quelque chose d'étrange. Et puis, il ne portait pas ses lunettes de soleils, ce qui permettait de voir ses magnifiques cernes violacées qui prenaient place sous ses deux yeux clos.
C’est vrai que ce type on avait plus l’habitude de le voir bouger dans tous les sens sans pouvoir se calmer, de le voir parler à n’importe qui, à n’importe quoi, tout seul parfois. C’est vrai que ça agaçait énormément de monde, mais ce n’était pas normal de voir Zephyr immobile, si bien qu’on en venait à prier pour qu’il remue un peu.
D’ailleurs il commençait un peu à émerger.
Première sensation, sa joue droite le grattait horriblement.
Seconde sensation, il avait horriblement mal à la tête- il avait dû se cogner en tombant- et dans la cage thoracique comme si ses côtes avaient décidé de faire un énorme câlin piquant à ses poumons et son cœur. Si bien que chaque respiration et battements de cœur devenaient un calvaire .

S’il pouvait sentir son sang pulser dans chaque veines de son corps, en revanche il ne sentait plus ses bras, ni ses mains d’ailleurs, de même pour ses pieds et ses dents. Un effet de la cocaïne, ça vous anesthésiait localement. C’est pour cela qu’il arrivait souvent à Zephyr de se cogner sans s’en rendre compte. Avec cette drogue tu ne sentais ni les coups, ni la faim, ni la fatigue. Alors au final tu finissais par ne plus faire attention, et pof ! Du jour au lendemain tu te retrouves à l’hosto sans comprendre pourquoi.

Le brun se dit qu’au moins, s’il pouvait encore se plaindre, c’est qu’il était bel et bien en vie.  Il émit un gémissement de mécontentement tout de même. Pour la forme.
Il avait encore les yeux fermés, et se concentrait pour l’instant sur ses autre sens, essayant de remettre en ordre sa pauvre cervelle qui actuellement pataugeait dans la semoule avec la grâce d’un dromadaire.
Le touché marchait avec difficulté.
Il avait la bouche pâteuse et un arrière-gout de médicament. Le gout fonctionnait à peu près.
Tout autour de lui puait l’hôpital. L’odorat marchait très très bien.
Pour l’ouïe il se concentra pas mal, entendant des brides de voix dans le silence de la chambre, entre le bruit de la pluie sur la vitre et celui des diverses machines de la pièces. Il essaya de comprendre ce qui se disait a côté de lui…

« Oh John…Tu sais que je ne pourrais jamais te tromper. »
«  Jodie ne mens pas ! Je sais que tu es allé voir quelqu’un avant-hier soir, pendant que je veillais mon père sur son lit de mort. »


Quoi ? C’était qui ces gens ?

«  Oui… je l’avoue… C’était Jamieson. Mais tu sais bien qu’il a sombré dans l’alcool et le kiri-gouté depuis que jack son veau est mort. »
« Nan ! je ne peux le croire. Menteuse ! Jamieson est en voyage en au Tibet ou il apprend à gérer son homosexualité débridée auprès de moines bouddhistes. Qui es-tu allé voir hier afin de passer une soirée torride d’Adultère ! »
« Je… je… Avec Jefferson.. »


Hein ? Mais… quoi ?

«  Mais… Jodie… non … je m’étais juré de garder ça secret.. mais… Jefferson est ton frère. »
« nein.. c’est impossible ! »
«  pourquoi ? puisque je te le dis, je le tiens de sources sûres, un sdf que j’ai sauvé de la noyade. »
« mais… John.. Jefferson est aussi ton frère… »
«  tilulululitulu ~ Prochainement dans Les feux de la gloire : John et Jodie voit leur amour mit en péril car il semblerai qu’ils soit tous deux les frères et sœurs de Jefferson. Comment réagira Jessika face à cela ? Johanna la mère de John devra faire des révélations qui chambouleront sa famille. Est-ce que Jennifer va réussir à se remettre de son triple cancer du sein ? Et qu’en est-il de Jamieson au Tibet ?
La suite, la semaine prochaine…. »


Oh d’accord, c’était une émission télé. Attendez trente secondes ? On osait regarder de la merde télévisuelle pendant son sommeil. Ahaha ! on voulait lui laver la cervelle ? On voulait réduire à néant ses qualité intellectuelle ? Qui était le fourbe, le génie du mal, le cerveau machiavélique ?
Il força ses yeux tant qu’il put, il fit un effort surhumain pour ouvrir ses paupières. La pièce étant plongée dans une douce pénombre,  la lumière n’agressa pas ses pupilles fragile. Rare étaient les gens qui connaissaient la véritable couleur  des yeux de Zephyr puisqu’il s’appliquait bien à les cacher de la lumière, et des yeux des autres. Dans un autre effort il fit rouler sa tête sur le côté pour plonger son regard jaune sur l’homme a côté de lui. Si sa vue était floue,  Il nota tout de suite la présence d’une touffe verte a ses côtés. Instantanément il comprit qui était à ses côté.

«  Sakon… »  Dit-il, la voix complétement éraillé. Les mots lui brulaient la gorge, et il se mit à tousser avec de reprendre.
« T’es grillé mec. Tu te caches dans une chambre d’hôpital pour regarder des soap opéras ? Ou tu cherches l’inspiration héhé ? »



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Sakon Tsukiyo
Sakon Tsukiyo
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message posté (le) Mar 29 Juil - 17:17 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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docteur tsukiyo




On avait osé l’appeler en pleine nuit, mais Sakon n’avait pas cillé. Pourtant, il n’avait pas mis son téléphone en silencieux. Il ne se souvenait plus vraiment mais quand il vit son téléphone à l’opposé de son lit, étalé sur le sol avec la coque qui protégeait sa batterie complètement éclaté, il imagina qu’il avait sans aucun doute balancé son téléphone dès la première sonnerie pour qu’elle soit le plus loin de ses pauvres oreilles. Il grimaça, il allait encore devoir aller acheter une nouvelle coque. Ce n’est pourtant pas la première que son téléphone subit ce genre de choses, mais il est toujours aussi fonctionnel. Sakon était satisfait de son achat. Il se saisit alors de son téléphone et replongea dans son lit par réflexe. Il ne savait pas vraiment quelle heure il était mais le soleil était déjà haut dans le ciel et il commençait vraiment à faire chaud. Etrangement, qu’il fasse chaud ou froid, il dormait avec le même nombre de couverture parce qu’il ne supportait pas dormir sans sentir quelque chose qui le couvre. Il ferma ses yeux pendant quelques secondes ; il était bien comme ça, dans son lit et sans entendre le moindre bruit. Il finit cependant par se lever, du travail l’attendait alors par réflexe il consulta son téléphone histoire de voir l’heure, puis il se rappela des appels. Il se redressa et cligna plusieurs fois des yeux avant de réaliser qu’il ne délirait pas. Non il avait bien 49 appels manqués, tous passés entre 4 et 5 heures du matin. Sakon n’éprouva même pas le besoin de vérifier le nom de la personne qui l’avait appelé, il savait, c’est tout. Enfin, il avait trouvé un bouc-émissaire pour la coque de son téléphone. Finalement, il allait prendre un jour de congé. Ce n’est pas comme si il en prenait souvent.

Sakon se rallongea alors dans son lit et composa un numéro. Il tendit son bras vers le plafond, ses yeux fixant un point invisible. Il revint sur Terre quand il entendit la voix froide de la secrétaire de l’hôpital. « Bonjour, je voudrais savoir s’il y a un Zephyr Sandman dans votre morgue s’il vous plait. … Mhh je vois, merci. » Et il raccrocha, son visage s’exprimait toujours rien. Il laissa tomber son téléphone à ses côtés et se mit soudainement à rire. C’était un rire involontaire, presque amusé. Décidément, même les shinigamis ne voulaient pas avoir Zephyr sur le dos. Le pauvre était abonné aux lavages d’estomac, bientôt la weed serait une composante de son propre sang. Il avisa l’heure, puis se décida à dormir un peu avant d’aller lui rendre visite, le connaissant il devait être encore dans le coma. Il mettra des heures avant de se réveiller.

Ainsi il arriva à l’hôpital avec un quotidien sous le bras, acheté sur la route histoire de passer le temps, et un masque médical sur le visage couvrant alors sa bouche et son nez. Pas qu’il était tombé malade en cours de route, mais il avait toujours eu du mal avec l’odeur de la surdose de désinfectant qui régnait dans les hôpitaux. Ça lui donnait plus envie de vomir qu’autre chose. On ne pouvait donc apercevoir de lui qu’une grande touffe de cheveux verts et des yeux vers qui constellaient son teint pâle. Il attirait le regard, dans cette foule aux cheveux noirs, mais il s’abstint de lancer un sale regard, histoire de ne pas plus attirer l’attention sur lui. Il arriva à l’accueil et demanda le numéro de la chambre de Zephyr avant de s’y rendre, le pas rapide. Sur le chemin, il croisa un médecin qui lui fit un signe de main en guise de salutation. Il ne réagit pas, puis se rappela rapidement que c’était la personne qui s’occupait de Zephyr alors il lui fit un simple signe de tête, c’était déjà assez glauque comme ça.

Quand Sakon pénétra dans la chambre, la première chose qu’il fit était de constater les dégâts. Comme d’habitude, Zephyr ne ressemblait plus à rien ; il pouvait aisément devenir un des zombies figurants dans The Walking Dead, et sans maquillage s’il vous plait. Il soupira. Sakon finit par se caler dans un des fauteuils qui se trouvaient dans la chambre de Zephyr et finit par déplier son journal pour pouvoir le lire histoire « d’oublier » l’odeur du désinfectant. Il finit alors par allumer la petite télévision qui faisait face au lit du presque-mort - sans chercher à zappeur sur une chaine en particulier - avant de se reconcentrer sur son journal. L’odeur s’estompa, satisfaisant Sakon qui replongea dans sa lecture.

Une voix finit par se distinguer des voix criardes émanant de la télévision, une voix qui prononça son nom. La voix d’un homme qui avait encore abusé de la coke. Alors, il baissa son journal et croisa le regard clair du drogué. « T’es grillé mec. Tu te caches dans une chambre d’hôpital pour regarder des soap opéras ? Ou tu cherches l’inspiration héhé ? » Sakon ricana, comme si cette daube qui passait à la télévision l’intéressait vraiment. « Mon amour, tu n’as pas le droit de me juger avec la gueule que tu as actuellement. » Répondit-il narquoisement et sans vraiment chercher à nier quoi que ce soit. Peut-être parce qu’il s’en fout, qui sait. « T’es vraiment pas foutu de crever.. Bon plus important, va falloir que tu me dises ce que t’a encore foutu cette nuit pour être aussi déchirer. Vas-y je t’écoute, laisse moi te juger de la plus horrible des façons. » Demanda Sakon après avoir déposé son journal sur la table d’à côté, faussement sérieux mais curieux quand même. Parce qu’après chaque mésaventure raconté, il finissait toujours par pleurer de rire.



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message posté (le) Mer 30 Juil - 14:40 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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Too fast to live, Too Young to die.
James Dean


S’il n’y avait qu’un pas entre la conscience et l’inconscience, entre le monde des vivant et le pays des rêves, Alors Zephyr devait être en train d’essayer de se tenir en équilibre entre les deux. Pour imager un peu la chose, il se sentait comme perché sur des talons de 15 centimètres fait de spaghetti trop cuit sur une grande plaque de parquet beurré, entre la conscience et l’inconscience.
Oui. Pour faire simple il avait du mal à rester éveillé. Et puis d’ailleurs les trois Sakon a moitié flous qui dansaient devant ses yeux n’aidaient pas. Oh mon dieu l’homme cactus avait des frères jumeaux ?  
Le monde courait a sa perte, la dictature du plumard serait bientôt instaurée, dès petit on apprendrait aux gamins a vénérer et à chanter les louanges de la sainte-verte-touffe, c’était la fin pour les hyperactifs comme lui. L’apocalypse avait déjà commencé à en juger le masque qu’il portait sur la figure. L’air était-il devenu irrespirable ? Les mayas ? la fin du monde ? Des dragons ? Les aliènes ? Depuis combien de temps dormait il ? Avait-il vraiment dormit ? ahah ! c’était un coup monté de l’Etat à tous les coup !
C’est bon, la cervelle de Zephyr recommençait dérailler. Il était en vie .
Il cligna des yeux, plusieurs fois même, s’adressant à lui-même. Ah Zephyr, règle donc ta focale, l’image est floue, et puis utilise le pied ça tremble dans tous les sens, une fois sur grand écran ça va bouger comme le Titanic en phase terminale.
Puis, il se rappela que ses yeux n’étaient pas une caméra, et que sa focale il pouvait se la mettre dans le … dans le nez.
La réflexion avait fusé a une vitesse vertigineuse dans son esprit encore très embué par les médicaments, la drogue et la fatigue. Il y avait encore de l’espoir pour lui.

« Mon amour, tu n’as pas le droit de me juger avec la gueule que tu as actuellement. »

Il ne répondit pas tout de suite, et préféra tourner la tête de l’autre côté, et tomba nez à nez avec un type hyper flippant en train de le regarder. Cela devait être son voisin de chambre, peut être un cancéreux en phase terminale, ou une autre maladie bien glauque à en juger sa tête et la perfusion dans son bras. Et… ah mince non, c’était un miroir.
Effectivement. Dur. Très dur pour lui. En plus sa joue le grattait encore.
Il émit un petit sifflement en observant sa face de zombie, ses yeux jaunes vitreux, son teint livide et ses cheveux noirs en bataille.
Et il retourna la tête vers Sakon. Oui, c’était à peut prêt tout ce qu’il pouvait faire pour l’instant, tourner la tête. Le ton narquois de l’homme ne lui avait bien sûr pas échappé, ni le subtile «  mon amour » pour appuyer le ridicule de la situation. Loin d’être vexé ou renfrogné, il laissa un sourire reptilien prendre place sur son visage, quelque chose qui , avec le recul, pouvait sembler étrangement flippant couplé à sa tête de drogué/mort vivant. Certes, mister Salade avait raison. Un partout.

« T’es vraiment pas foutu de crever… Bon plus important, va falloir que tu me dises ce que t’a encore foutu cette nuit pour être aussi déchirer. Vas-y je t’écoute, laisse-moi te juger de la plus horrible des façons. »

Il l’observa prendre ses aises et répondit   « J’ai la peau dure mon chéri. Tu n’crois pas que je vais te laisser te passer de moi. »

Puis un silence revint s’installer dans la pièce, troublé par le battement de la pluie qui tombait au dehors. Le soleil qu’il y avait eu semblait avoir totalement disparu au détriment d’une pluie chaude, orageuse et mouillée. Le brun soupira, c’était horriblement romantique. Dégoutant.
Bref, en fait il faisait une petite digression mentale parce que pour l’instant, il n’arrivait pas à se souvenir de ce qu’il c’était passé…Allons cervelle.. marche … marche… argh cette joue, c’est horrible.
Avant toute chose il fit un autre effort sur humain pour lever sa main, qui devait peser pas loin de 1000 kilos, juste pour se la passer sur le visage, enfin, le dos de la main parce que ses doigts ne répondaient toujours pas. Une fois fait il soupira à nouveau. Dieu que c’était fatigant.
Retournant son regard jaunâtre dans les yeux verts de sa plante verte préférée il commença :

«  Alors…. J’étais chez moi… je crois… »

Flash back

Il avait peut-être un peu déconné. Juste peu. Oh, rien de bien grave hein ? Un petit rail de trop.
Oui bon, effectivement, c’était peut-être un peu grave, puisqu’il n’arrivait plus à se souvenir de la dernière fois où il avait dormit plus de deux heures et où il avait mangé un repas complet.
Allons essaie de te souvenir, se dit-il alors qu’il était allongé sur le carrelage de sa salle de bain, il se souvenait avoir classé tous ses DVD par ordre alphabétique, puis par auteur, puis par date de diffusion, pour enfin revenir à l’ordre alphabétique. Il se souvenait avoir taillé ses plantes vertes, fait les carreaux, écrit quelques pages de scenario avant de bouger ses meubles de place pour les cinquième fois cette semaine. Le tout entre 20h et 3H du matin. Pour le reste, peine perdu. Il sentait déjà les effets de la cocaïne. Les mains tremblantes il essaya de se relever, pour -avec une grâce sans nom- s’étaler à l’envers sur son canapé, les pieds passés par-dessus le dossier. Attrapant la télécommande, il mit en marche son lecteur DVD. Balançant ses pieds comme un gamin, il jubila : il n’avait jamais regardé 2001 l’odyssée de l’espace sous cet angle, et mon dieu que c’était jouissif. De toutes nouvelles images à voir, à analyser, ces couleurs qui lui sautaient dans les yeux, la musique, les plans toooout. Fallait qu’il en parle à quelqu’un. D’un geste vif il sortit son téléphone de la poche de son jean et composa un numéro, sans même regarder les touches. Faut dire, il l’avait tellement composé qu’il le connaissait par cœur.
« ewh, sakon…. Réponds réponds réponds réponds réponds réponds réponds réponds réponds réponds.. »

Bip sonore, voix suave de répondeur téléphonique. Pareil les dix fois suivantes. Zephyr regarda l’heure : 4h du matin, sans se douter que quelque part non loin d’ici, une coque de portable rendait l’âme injustement, elle qui avait toujours été fidèle et protectrice. Oui, une de ces héroïnes anonyme qui jamais ne sera enterrée comme il se doit. Amen.

«  Ton copain doit surement dormir à cette heure-là. »
«  ouais, une vrai marmotte… Hein ? » Le cinéaste sursauta si fort qu’il en roula du canapé pour se retrouver sur les fesses par terre.  «  J-….James Dean ? »
« Hum, oui. C’est comme ça qu’on m’appelle. Mais, t’as le choix : Jimmy Dean, Byron Dean… » fit il, alors qu’il était assis à côté de Zephyr sur le canapé, fixant la télévision.
« mais .. mais… mais vous êtes mort ! Dans un accident de la route ! EN 1955 ! »
« oh … oui c’est vrai. » L’acteur mort en tournant la tête, dévoilant l’autre côté de son visage, complètement défiguré.  «  J’ai vu que t’avais une belle voiture, on va faire un tour ? »
« Nn-n-n-Non ! oh mon dieu, au secours, je rêve … »
« Zeeeeeephyr… »

Le cinéaste ne put retenir un couinement de trouille. Effectivement, il aurait été au cinéma, il aurait trouvé cette scène d’un cliché absolu et d’un ennui mortel lui qui aimait les films psychologiquement éprouvant. Mais le problème de Zephyr était qu’il croyait trop. Non pas qu’il soit crédule ou naïf. Mais tout ce qui se rapprochait des esprits tout ça, ça lui fichait les jetons. Alors se faire accoster par le fantôme de James Dean qui voulait vous tuer dans une balade en voiture, il y avait de quoi flipper pour lui, sinon dans une autre occasion, il aurait bien aimé rencontrer le fantôme de James Dean et lui dire qu’il avait adoré la fureur de vivre , un de ses grand films d’adolescence. Il s’était toujours dit qu’insulter le cinéma pouvait  vous attirer le courroux des gloires passées, genre qui vous visitent dans votre sommeil et vous grignotent les orteils. Bref, la n’est pas le propos, revenons au cinéaste, qui après un dérapage pas vraiment contrôlé sur son tapis était partit s’enfermer dans sa salle de bain, affalé contre la porte priant pour que ce ne soit qu’un rêve. Pourtant il entendait bien les pas le cherchant derrière la porte. Encore une fois il sortit son portable pour appeler encore et toujours le même numéro, en fait il ne savait pas vraiment pourquoi, peut être juste parce qu’il était complètement déchiré, qu’il avait des hallucinations qui lui semblaient très, voire trop réelles, et que la peur et l’angoisse l’empêchaient de tomber dans les pommes.
Il ne savait même pas pourquoi il appelait Sakon, celui-ci devait être en train de pioncer et n’en n’avait surement rien à faire de lui et de son fantôme tueur. Juste que le Vert, était plus habitué à ce genres de crises que quiconque, et qu’il s’en fichait un peu, ça l’amusait même. Et Zéphyr l’en remerciait pour cela.

«  Hum, c’est le 40ème appel que tu passes, je ne suis pas sûr qu’il réponde… »

Autre cri désespéré, le fantôme était encore là. Se trainant hors de la salle de bain, Oui se trainant car marcher n’était pas du tout le terme que l’on pouvait employer en  voyant Zephyr dont les jambes tremblaient de façon incontrôlables et qui se prenait les pieds toutes les deux secondes dans des objets existant ou pas.
Il finit par trouver la cachette idéale : le placard à balais.
Seul petit bémol. Une fois à l’intérieur, la porte fermée et lui les jambes repliées a l’excès contre le torse ( et oui, 1m90 dans un placard, c’est pas le pied. ), il se rappela qu’il était méchamment claustrophobe. Aussitôt qu’il comprit qu’il était dans un espace horriblement exigu, sans ouverture, il sentit une vague d’angoisse passer sur lui, genre… il sentit limite tout l’océan. Suffoquant, ne pouvant plus respirer normalement et tremblant presque encore plus que tout l’heure, il fut pris de douleurs telles dans la poitrine qu’il faillit tourner plusieurs fois de l’œil.
Dans un excès d’angoisse, il donna un violent coup de pieds dans la porte, permettant à celle-ci de s’ouvrir, il marcha jusqu’à la porte d’entrée, avant de s’effondrer en tenant sa chemise à l’endroit du cœur et en saignant méchamment du nez.

fin du flash back

Il avait débité son histoire au rythme habituel de Zéphyr, c’est à dire en parlant très vite. Ne calculant pas que ses poumons encore fatigués ne suivaient pas, il peinait maintenant à reprendre sa respiration. Entre deux respiration savamment calculée, il regardait Sakon avec un petit sourire.
Puis, son corps se réveillant peu à peu, il prit conscience de diverses douleurs un peu partout. Oh, oui il se souvenait…

« aaah… non, en fait je suis d’abord tombé dans les escaliers, et ensuite j’ai perdu connaissance. J’imagine que c’est mon voisin qui a appeler les urgence… encore une fois… » Il se remit a tousser encore une fois, avant de lâcher  «  la vue des escalier en contreplongée me rappelaient la scène de psychose,  celle avec les escalier tu vois… » il frissonna «  c’était flippant… j’espère que ma voiture va bien, pauvre petite Bentley. »





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Sakon Tsukiyo
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message posté (le) Jeu 31 Juil - 0:32 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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Dans ces moments, Sakon avait l’impression d’être un psychologue. Ou plutôt le psychologue attitré de Zephyr parce que c’était certainement la seule personne qu’il écoutait avec application quand il ne s’agissait pas de travail. Faut dire qu’il s’en foutait un peu du monde, Sakon. Ce n’était pas le genre de personne à vouloir savoir ce qu’il s’est passé la veille pour qu’une personne soit en retard ou encore à demander la raison d’un coquard qu’un de ses interlocuteurs abordaient. Il n’était pas curieux de la vie des autres, mais Zephyr était son ami, enfin à l’heure actuelle son ami-zombie. Et puis quoi qu’il arrivait, Zephyr finissait toujours par parler même s'il ne le demandait pas, parce que c’était lui tout simplement. Parce qu’il ne pouvait pas rester allonger à regarder dans le vide sans rien dire, ce n’était pas lui sinon. Un Zephyr calme et en bonne santé serait un signe précurseur de la fin du monde voyez-vous, enfin selon Sakon bien-sûr. Il ricana en entendant sa réponse ; Zephyr avait encore toute sa tête. Comment pouvait-il se passer de lui, vraiment?

Sakon avait posé sa question en sachant pertinemment que Zephyr était encore perdu dans son monde. Ça se voyait dans son regard ; son regard ocre habituellement éclatant quand il ne portait pas ses lunettes pour les cacher, ressemblait plus à une espèce de fondue jaune dégueulasse. Sakon s’en désolerait presque pour lui. Pourtant il réussit à répondre Sakon avec une voix encore éraillée comme s’il avait passé la nuit à hurler. C’était brouillon, voir incompréhensible à certains moments comme une chaîne de télévision sur le point de se crypter, mais il réussit à capter les grandes lignes, après tout il était habitué. Il plissa les yeux, et agita soudainement sa main droite histoire de voir s’il ne l’avait pas encore perdu. Il avait tellement ingéré - ou snifer, tout ce que vous voulez, mais c’est rentré dans son organisme - de cocaïne que peut-être que la substance s’était habituée au corps de celui-qui-avait-encore-failli-clamser qu’il pouvait encore en rester malgré le lavage d’estomac ? Telle était la question. Ça pourrait être une suggestion idiote mais venant du scénariste, on pouvait imaginer n’importe quoi. N’importe quoi. VRAIMENT.

Il assimila toutes les informations et les assembla pour qu’elle fasse une histoire cohérente. Sakon avait mal. Il se faisait violence pour ne pas se foutre de sa gueule immédiatement, histoire de faire durer le plaisir. Mais en même temps, apprendre que sa coque était décédée à cause d’un film le tuait de l’intérieur. Enfin, il s’en fichait de sa coque, c’était le film qui le gênait. Mais merde, pourquoi avait-il choisi de voir un film qui se déroulait dans l’espace ? Il appréciait la science-fiction mais il avait toujours eu du mal avec les scènes avec des extra-terrestres et tout autre chose se passant en dehors de l’atmosphère terrestre. Il ne comprenait pas, voilà tout. « Donc, tu me dis que la coque de mon téléphone a rendu l’âme à cause de de de… de ce film ? » Avait récapitulé Sakon, les yeux fermés et un étrange sourire frémissant sur les lèvres. Non, il ne le tabasserait pas, ce n’était pas dans ses principes de frapper quelqu’un encore hospitalisé. Puis, de nouvelles informations lui revinrent en tête. D’après Zephyr, il avait vu le fantôme de James Dean - paix à son âme - qui lui avait proposé de faire un tour en voiture. Qu’il s’était enfermé dans son placard à balai pour lui échapper et se rappelant sa condition, il força la porte du placard.

Sakon souffrait ; dieu qu’il voulait se foutre de sa gueule. Il déglutit et finit par tout récapituler à voix haute. « … Alors tu t’es précipité vers ta porte d’entrée et… tu t’es ramassé dans les escaliers?! » Il inspira et attrapa au passage son journal, pris d’une violente envie de s’éventer. Peut-être que ça allait ralentir les légers spasmes qui secouaient son corps, qui se retenait d’éclater. De rire, évidemment. « Je souffre Zephyr. J’ai tellement envie de me foutre de ta gueule que j’en ressens une douleur physique. » Déclara-il platement, en s’éventant d’un mouvement rapide avant de brusquement poser son journal sur ses genoux. « Non mais attend. James Dean qui veut te ramener avec toi dans l’au-delà?? Je peux pas, désolé. » Et il éclata de rire, soudainement et bruyamment. Désolé, il ne l’était pas du tout. Des larmes perlaient au coin de ses yeux tellement il s’était retenu. Il tapait des mains tellement il n’en pouvait plus. On devait surement l’entendre dans les chambres d’à côté, mais il s’en fichait. Ses rires prirent du temps à s’estomper, et il dut se re-éventer et éviter de croiser le regard de Zephyr pour ne pas rigoler encore. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas ri à en pleurer, rare était les personnes qui lui faisaient cette effet parce que Sakon, c’est cette personne blasé qui n’élève pas souvent sa voix et qui ne fait que ricaner quand il se moque de quelqu’un. Il ne rit jamais de façon aussi franche devant des inconnus, c’est pas que ça le gênait mais ça le bloquait, c’est tout.

Sakon sortit un mouchoir pour estomper ses larmes, parce qu’il était ridicule comme ça. « Un jour, je voudrais vraiment savoir ce qui se passe dans ta tête pour que ton cerveau imagine ce genre de choses. » Finit par dire Sakon, la voix encore un peu tremblante. « Ou peut-être que tu commences vraiment à te faire vieux pour imaginer ta mort?… Enfin, ce n’était pas comme si James Dean allait débarquer dans ta chambre d’hôpital, les clés de ta voiture en main. » Ajouta-t-il, sa voix pleine de sarcasme. Sakon revenait enfin dans toute sa splendeur.




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message posté (le) Dim 3 Aoû - 15:20 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo] Head11

Faut pas respirer la compote, ça fait tousser.
Quelqu'un de bien.


Santé mentale, santé mentale. En voilà un mot bien dérisoire. En avait-il une lui, de santé mentale ?  Avait-il été au moins une fois dans sa vie sain d’esprit. Pas vraiment non : il avait été élevé par une prostituée dans un quartier pourrit de Manhattan, avait bossé dans un cinéma de quartier, chez un mécanicien ex-taulard, dans un restaurant Japonais dont le patron trempait dans des affaires de Yakuzas et faisait du thé aux clients de sa mère. Avoir grandi dans un tel environnement ne permettait surement pas d’avoir une santé mentale béton dès le départ. Mais bon, ça ne s’était pas vraiment arrangé en vieillissant. Il avait vu des psy en masse, mais tous avait le même type de verdict : «  pour le bien de votre santé et de la population monsieur, il faudrait songer à passer quelques temps dans… un centre spécialisé. » .C’est ça, on voulait l’enfermer oui ! mais foi de Zephyr cela n’arriverait jamais !
Il se passait des tas de choses dans sa tête, vraiment, tout en vrac. Alors parfois ça faisait du bien de se délester un peu en parlant a quelqu’un, mais rare étaient ceux qui arrivaient à l’écouter sans ciller , même les psy avaient du mal.
Sauf Sakon. En fait, il lui parlait sans qu’il le demande, parce que de toute façon il savait que lui ne le prenait pas pour un fou furieux. Juste un fou tout court. Voir un idiot un peu allumé. Mais le brun s’en contentait. Si son caractère lui avait souvent valut d’être assez seul, il en était surement de même pour son acolyte aux cheveux verts, alors au final ils étaient plus à même de se supporter l’un l’autre, c’est ce qui faisait qu’il s’appréciaient énormément. Mal grès ce que pouvaient laisser penser les apparences de leur relation, construite sur les piques, les moqueries, la méchanceté gratuite, l’ironie, et l’échafaudage de plans diaboliques pour faire plier l’autre a son bon vouloir. Mais entre les deux énergumènes il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Entre l’hyperactif-addictif-compulsif dérangé et le je-m’en-foutiste blasé flemmard il y avait quelque chose de vraiment enfantin.
C’est ce que Zephyr pensait, depuis qu’il avait appris à fortement apprécier Sakon. Mais de toute façon, il ne lui ferait pas l’honneur de lui dire qu’il tenait à lui, ça lui ferait trop plaisir et il se foutrait ouvertement de sa gueule, comme souvent d’ailleurs. Mais au fond il savait bien qu’il n’avait pas besoin de lui dire.

Peut-être que c’est aussi pour cela qu’il avait déballé son histoire sans omettre aucun détails, même les gênant, au final il avait l’habitude ce n’était que l’un de ses délires paranoïaques. Mister Salade lui disait toujours que s’il avait des trips comme ça, c’est que la cocaïne devait faire partie intégrante de son système sanguin. Chose qui n’était peut-être pas si fausse après tout, puisque dans son état actuelle il ne pouvait plus vraiment donner son sang. Ils avaient surement peur de droguer tous les receveur avec.
Hum…. Un terroriste qui pour commettre ses méfaits décidait de contaminer des poches de sang… Ou même un Remake d’Alien ou pour pouvoir procréer l’Alien en question doive contaminer les réserves de sang avec ses œufs.. ou… mince c’était quoi sa première idée déjà ? il faudrait qu’il note ses idées plus souvent,  il finissait toujours à les oublier puisqu’il en avait 10 a la minute.
Il se fit tirer de sa rêverie par une main qui s’agita devant ses yeux. Il regarda à gauche puis à droite un peu perdu. Oh… oui cocaïne, James Dean, hôpital, soap, Sakon. C’est vrai, il était encore parti quelque part dans les méandres de sa tête.
Pendant que son ami, qui avait tenté de suivre son récit passablement décousu et halluciné, essayait de récapituler, il essaya de se redresser en position Assise, non sans s’y reprendre à quatre fois tant il ne sentait plus ses bras.

« Donc, tu me dis que la coque de mon téléphone a rendu l’âme à cause de de de… de ce film ? »

Il s’arrêta et foudroya Sakon du regard. Instantanément ses prunelles jaunes avaient retrouvé de l’éclat. Il serra les dents, très fort pour s’empêcher de parler et de lui hurler à la figure que ce film était l’un des plus majestueux films de Kubrick, grand précurseur dans le domaine des effets spéciaux et des images de synthèse, que ce film avait une telle puissance symbolique dans chaque plan qui fallait au moins les revoir trois fois de suite pour comprendre et que la scène du satellite tournant autour de la terre avec la musique de Strauss vue à l’envers était simplement magnifique.
Mais il se retint, il contint le truc, se fit violence. Il savait que si il commençait à lui couper la parole, il n’allait pas s’arrêter de parler pendant une heure en lui rappelant combien il le trouvait ignare. Mais Zephyr avait tendance à oublier que Sakon n’était pas plus bête qu’un autre, et que celui qui avait un grain, c’était lui et son obsession pour le cinéma.

« … Alors tu t’es précipité vers ta porte d’entrée et… tu t’es ramassé dans les escaliers?! »

Il essaya de se remettre dans un position assise convenable, et hocha la tête en silence. Il fronça les sourcils, effectivement l’autre avait l’air passablement nerveux, fébrile.

« Je souffre Zephyr. J’ai tellement envie de me foutre de ta gueule que j’en ressens une douleur physique. »

Oh. C’était donc ça. Effectivement le fou rire qu’il essayait de contenir semblait le faire trembler dans tous les sens et lui donner chaud à en juger la ferveur qu’il mettait dans les mouvements de son éventail improvisé. Il s’arrêta soudain avant de lâcher :

« Non mais attend. James Dean qui veut te ramener avec toi dans l’au-delà?? Je peux pas, désolé. »

Et de rire il éclata. Zephyr haussa les sourcils, commençant à être un peu vexé, mais son visage s’adoucit au fur et à mesure que le rire de l’autre gagnait en intensité. C’était assez de rare de voir Sakon rire aux éclats comme cela et faire preuve d’une telle ouverture devant quelqu’un. En règle générale tout le monde le prenait pour un type blasé et froid, moqueur, acerbe, le qualifiant souvent à tort d’hautin. Mais au final une grande partie des gens se trompait sur son compte. Enfin si le brun leur avait dit qu’il l’avait vu rire aux larmes comme un gamin, beaucoup ne l’auraient pas cru ou même taxé de menteur. Mais bon, faut croire qu’il avait le don de faire rire sa plante verte préféré, et il s’en accommodait bien.
S’essuyant les yeux avec un mouchoir il lacha :

« Un jour, je voudrais vraiment savoir ce qui se passe dans ta tête pour que ton cerveau imagine ce genre de choses. »

« … Crois-moi, t’as pas envie de savoir. » Lança Zephyr avec ce ton sérieux qu’il n’adoptait pas souvent mais qui parfois pouvait filer les chocottes. Du genre qui durcissait son visage, faisait paraître plus coupant encore les traits de son visage et lui conférait un air de reptile. Le pire c’est quand la seconde d’après il faisait son «  sourire de serpent » comme l’appelaient certains, un sourire large et fin. «  T’as pas envie d’ouvrir la boite de pandore. » Mais il abandonna cette expression l’instant d’après, retrouvant son air normal.

« Ou peut-être que tu commences vraiment à te faire vieux pour imaginer ta mort?… Enfin, ce n’était pas comme si James Dean allait débarquer dans ta chambre d’hôpital, les clés de ta voiture en main. »

Si les Sarcasmes avaient un poids, Il se serait surement retrouvé écrasé dans son lit. Mais loin de se démonter le cinéaste répliqua sur le même ton.

«  Je te signale que de nous deux, celui qui a un problème avec notre âge, c’est toi. »

Mais bon, dans le doute, il se pencha légèrement en avant pour vérifier que James Dean ne l’attendait pas à la porte. On est jamais trop prudent. Fichtre…, il venait de se rendre compte qu’une fois de plus l’autre l’avait manipulé. Vexé il croisa ses bras, enfin s’y reprit a deux fois, et se mit à fixer un point droit devant lui.
Bon… Dix secondes après il avait fini de bouder. Bouder était une activité non constructive et hautement ennuyeuse.
Il s’intéressa plutôt à son état. Il releva la couverture et découvrit non sans surprise qu’il portait toujours les mêmes vêtements que la veille ( sans les chaussures et les chaussettes bien sûr ) C’est-à-dire une chemise blanche maculée de taches de sang et un pantalon noir.
Le personnel de l’hôpital ne prenait même plus la peine de lui donner les vêtements d’usage, car toutes les fois où il s’était retrouvé ici, il avait réussi à s’enfuir. Alors pour l’en empêcher, et après avoir tout essayé, la direction avait décidé de cacher ses vêtements pour l’empêcher de partir.
Bien sûr que ça n’avait pas marché, puisque le brun avait réussi à s’introduire dans la chambre d’un autre patient pour lui voler ses vêtements.
Alors maintenant, un peu désespérés de son cas, il ne prenait même plus la peine de faire ça et le balançait tel quel sur le premier lit venu une fois ses tests terminés.

Même si son corps était toujours dans un sal état et que sa tête menaçait d’imploser l’hôpital commençait à lui peser fortement. Il n’avait pas envie de rester enfermer.
Passablement énervé il entreprit d’arracher la perfusion enfoncée dans son bras, ses doigts encore endormit ripaient sur le tube de plastique, mais en se charcutant un peu le bras il finit par la retirer. D’ailleurs, vu le nombre qu’il avait arraché son bras commençait à en porter un peu les marques.
Il défit sa couverture et entreprit de se mettre debout.

« A-aah… »

Chose qu’il n’avait pas calculé : ses jambes étaient encore trop faibles pour le porter. Aussi, la gravité n’épargnant personne il finit par se rétamer sur le sol dans un fracas pas possible.
A peine réveillé, Zephyr mettait déjà tout en pagaille.

« A-aïeuh… rah, je détestes les hôpitaux. J’veux pas rester ici.. huummm Aïe ma tête. »

Grogna-t-il en se prenant la tête entre les mains, il avait le front brulant, d'la fièvre surement. Ah... c'était pas de la fièvre qui allait l'arrêter non mais....mais... Il voyait des étoiles et en relevant la tête vers Sakon, il n’arriva à voir qu’une simple tache verte.

« raah… J’suis une pauvre loque. »

Effectivement. La vérité de la phrase était transcendante.


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message posté (le) Jeu 7 Aoû - 19:02 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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« Sarcasme » aurait pu être le deuxième nom de Sakon, c’était évident. Sakon Sarcasme Tsukiyo. Après tout, c’était sa façon d’être quand il n’en avait pas rien à foutre. C’était pas le genre à parler gentiment, un doux sourire sur ses lèvres, sous une pluie de pétales de cerisiers ou autre chose de tellement cliché que c’en était écoeurant. Il paraissait alors encore plus détestable et ça lui plaisait plutôt bien, mais Zephyr avait tendance à faire disparaitre cette façon d’être quand il parlait. Quand ce dernier parlait, Sakon réfléchissait plus à ce qu’il disait. Enfin non pas réfléchir, il traduisait ou il cherchait un sens à ce qu’il racontait. Ça pouvait être incompréhensible par moment, mais après une certaine adaptation, Sakon avait commencé à le comprendre avec l’acquisition du dictionnaire de la langue Zéphyrienne. Maintenant, quand Zephyr avec lui et d’autres personnes sur leur lieu de travail, les autres avaient tendance à jeter un oeil inquiet à Sakon pour qu’il leur traduise. Sakon, lui, ne faisait que les regarder de haut ; ils n’avaient qu’à se démerder. Sakon ne l’avouera jamais, mais il était assez content d’avoir réussi ce coup de maître même si parfois il restait dans le flou avant de finir par capter quelques minutes plus tard. Malgré tout, même s’il se demandait ce qui se passait dans sa tête, Sakon ne voudrait jamais savoir ce qui s’y passe vraiment. « … Crois-moi, t’as pas envie de savoir. T’as pas envie d’ouvrir la boite de pandore. » Ne t’en fais pas, je n’ouvrirai jamais ta boîte de Pandore, pensa-t-il, étrangement sérieux. Il y avait certaines choses sur cette Terre qui ne valait mieux ne pas savoir.

Sakon sentit le sang battre dans sa tempe, passablement agacé. Zephyr avait dit quelque chose qu’il ne fallait mieux pas mentionner, il ne voulait pas que ça se sache et au fond ça le gênait. Il ne savait pas pourquoi mais il s’était mis à chialer devant le gâteau d’anniversaire qui avait réalisé pour lui le jour de ses trente ans. Il avait soufflé les bougies, et soudainement il vit sa vie défilé devant ses yeux comme s’il était sur le point de rendre l’âme. Il leva les yeux et croisa son regard dans un miroir qui était accroché sur un des murs de son salon. Il se vit, et il réalisa au même moment qu’il avait trente ans et il chiala. Fin. Il n’avait aucune raison pour pleurer, c’est pas comme s’il était déprimé parce qu’il vivait seul ou quoi que ce soit d’autre, son travail occupait largement son temps et ça le plaisait. Il était pas du genre à vouloir des enfants ou quoi que ce soit, de toute façon les enfants en bas-moyen-grand - tout ce que vous voulez - âge lui faisait peur.  « Quel problème, il n’y a jamais eu de problème. » Grinça-t-il, hypocrite. Il n’était pas honnête quand il s’agissait de sa dignité. Non, ce n’était plus une question de dignité, il n’était pas honnête du tout. Cependant, quant il vit Zephyr se pencher pour voir s’il n’y avait pas un quelconque James Dean à la porte pour venir le chercher, tira à Sakon un léger sourire satisfait. Zephyr s’était encore fait avoir.

Sakon observa d’un oeil distrait le manège du pseudo-malade. Quand Zephyr boudait, son visage rajeunissait brutalement d’une dizaine d’année. La première fois qu’il avait vu sa tête, Sakon avait failli être au bord de la syncope, à se demander ce qu’il se passait. Il commençait très sérieusement à s’agiter et Sakon le regardait faire, impassible. Il regarda sous ses draps pour vérifier il ne savait quoi avant de finir par débrancher sa perfusion. Sakon ne tiqua pas, il avait déjà assisté plusieurs fois à ce spectacle. Il ne fit rien pour l’en empêcher parce que cela servirait à rien et qu’à la fin de l’histoire il finirait par s’écrouler par terre. Ce qui fût le cas, quand il entendit le gémissement de Zephyr. « A-aïeuh… rah, je détestes les hôpitaux. J’veux pas rester ici.. huummm Aïe ma tête. … Raah… J’suis une pauvre loque. » Les mêmes mots encore et encore. Sakon soupira, comme accablé par tous les maux qui existaient sur cette Terre. Alors, il se redressa et entoura le torse de Zephyr avec ses bras pour pouvoir le soulever et le ramener jusqu’à son lit. C’était assez pénible, mais ses bras avaient fini par s’habituer à l’exercice. « Reste tranquille si tu ne veux pas tomber de la fenêtre de ta chambre accidentellement. » Le gronda-t-il faussement, une fois l’avoir enfin remis dans son lit. Sans menace évidemment. Il avait un peu l’impression d’être le garde fou de Zephyr. « Ou tu veux vraiment qu’on t’attache à ton lit, petit pervers. » Ajouta-t-il méchamment amusé.

Sakon finit par rejoindre son fauteuil et ouvrit son journal avant de jeter un coup d’oeil à Zephyr - au bout de sa vie d’après ce qu’il voyait - et finit par lui raconter ce qu’il voyait. « Il y aura une maison de retraite pour clebs qui va ouvrir près de Tokyo. Dans quel monde on vie, dis moi. » Dit-il, profondément blasé. Honnêtement il s’en foutait un peu, mais c’était pour la bonne cause dira-t-on.  




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message posté (le) Sam 9 Aoû - 20:46 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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"La coke la coke y a pas plus merdique que la coke ok ? ça arrête la tête, ça te fout tout en l'air, hein, on sait pas ce qu'on dit, on sait pas ce qu'on fait, ok ? [...] La coke faut pas toucher c'est de la merde. J'ai essayer moi de la battre. On peut pas la battre. Alors elle devient, quand on la connaît, elle devient un compagnon qu'on touche pas. Je suis allergique à la coke, c'est très simple, et c'est pour ça que je sais parler maintenant, je suis en forme, j'ai peur de personne, je suis fort dans les yeux, parce que j'ai pas de coke tu vois ? Bon je parle un peu vite. C'est pas un problème non si je suis rapide. Chuis un mec qu'est rapide, je suis speed, pourquoi ? Je mange que des légumes."
JCVD


Il n’aurait peut-être pas du parler de l’âge, c’était un coup très bas il le savait bien. Et il savait bien que ses mots avaient fait mouche. Il y avait certains sujets sur lesquels il ne fallait pas plaisanter trop longtemps : les mamans et l’âge en faisaient partie. S’en voulait-il d’avoir froissée son ami ? Il hésitait. Après tout c’était un grand garçon, et puis c’est lui qui avait commencé ( Ô réaction adulte ). Mais d’un autre côté il lui avait brisé le cœur, pauvre bougre il ne méritait pas ça, lui si sensible. Il hésitait entre s’en foutre royalement et pleurer aux pieds de Sakon en s’excusant.
Oh.
Mauvais.
Très mauvais.
Il entrait dans une phase qu’il n’aimait pas vraiment, et qu’ils appelaient entre eux ( les termes médicaux étaient trop barbares ) «  La girouette sentimentale ».
C’était le moment où les nerfs de Zephyr faisaient comme qui dirait du yoyo. Du yoyo en apesanteur voyez ? Du genre je passe du rire, aux larmes, une crise d’anxiété, à un état léthargique. Pour quelqu’un de néophyte en crise Zephyrienne, cela pouvait être assez perturbant, voir impressionnant. Mais pour quelqu’un d’habitué c’était plutôt drôle. En revanche, Sakon pouvait se targuer d’avoir un doctorat tout ce qui concerne Zephyr.
Il avait chaud. Puis froid. Puis encore chaud. Puis encore froid. Non, il ne se sentait pas très bien.
Le brun sentit des mains se glisser sous son torse. Pendant trente secondes il voulut crier au viol, mais il se rappela : Cocaïne, James Dean, Hopital, Sakon. Ah oui.
Alors il se laissa faire, n’aidant pas vraiment, s’agitant faiblement, et déblatérant tout un tas d’inepties les nerfs en berne. Ça passait du «  Mec je t’aime », au «  Lache mooooi je veux mourireuh », «  grrr, j’te jure ce porte manteau m’a mal regardé, j’vais aller le fracasser », «  holala la vie est beeelle » etc…
Alors qu’on l’avait à nouveau jeté sur son lit, il se roula en boule dans sa couette, grelottant et pleurnichant quelque chose à propos de la mort injuste de Freddie Mercury ( Grand fan de Queen le cinéaste ). Mais du genre pleurant vraiment. Fichu nerfs.

« Reste tranquille si tu ne veux pas tomber de la fenêtre de ta chambre accidentellement. » Lacha Sakon, prenant son ton de maman faussement exaspérée ( les mamans proféraient-elles des menaces de mort comme cela ? Il avait souvenir que la sienne le faisait parfois, bon dieu qu’il aimait cette femme.). Bon, peut-être un peu exaspérée tout de même. . « Ou tu veux vraiment qu’on t’attache à ton lit, petit pervers. »

Zephyr, emmitouflé dans sa couette pareil à une grosse chenille ( poésie, poésie), laissa un sourire mauvais s’installer sur son visage «  shh-sht, du calme avec tes f-fantasmes exacerbés sur mon c-corps »
Sa tête roula sur le côté de façon tout à fait misérable et il ferma les yeux, haletant, pendant que le vert rejoignait son fauteuil. Il avait l’impression d’être un gosse malade de 10 ans qui se faisait garder par son grand frère. Non vraiment il n’appréciait pas cette position de faiblesse, mais secrètement, il préférai montrer ce visage-là devant Sakon plutôt que devant quelqu’un d’autre.
Il se sentait gelé, complètement frigorifié de la tête aux pieds, et pourtant il était brulant de fièvre. Si ses yeux avaient retrouvé un certain éclat, c’était surement à cause de cette fièvre. Le brun claquait violement des dents, avait du mal à respirer et n’arrivait plus à aligner deux pensées correctes, mais cette dernière chose ne changeait pas vraiment de son état depuis qu’il était réveillé.
Le silence s’était à nouveau réinstallé dans la chambre. Le regard de Zephyr se fixa sur les cheveux de Sakon. Vert. Il aimait bien le vert. Ça lui allait bien, surtout qu’il avait aussi les yeux verts. Non, décidément il aimait bien le vert. Ça lui rappelait ses plantes vertes, il en avait pleins. Par exemple Rita l’orchidée et ses magnifiques couleurs violettes. Non vraiment plein. En plus elles avaient chacune le nom d’une grande star de cinéma : Rita, Marylin, Audrey, Scarlett etc… Mais il avait aussi un petit cactus. Jusqu’alors il n’avait jamais su comment appeler son cactus, il ne pouvait pas lui donner de prénom de femme, et en plus il n’arrivait pas choisir, jusqu’à récemment où il avait trouvé, il l’avait appellé…
Il se replia un peu sur lui-même. Aïe, il avait mal. Ça l’avait coupé dans sa dissertation mentale.
Il était complétement en train de bader sur son lit, vraiment mal : il faisait un flash-back. Une sorte de remontée de drogue qui provoquait parfois ces symptômes. Des délires en plus souvent. Mais bon, tant qu’on ne le lançait pas sur un sujet, tout allait bien…

« Il y aura une maison de retraite pour clebs qui va ouvrir près de Tokyo. Dans quel monde on vie, dis moi. »

Ah.
Tant pis pour lui dans ce cas.
D’un seul coup Zephyr s’arrêta et se redressa, pour fixer Sakon. Surement en train d’essayer d’analyser ce qu’il venait de lui dire.

« Maison de retraite… Pour chien… » répéta-t-il, semblait réfléchir énormément, un de ses sourcils agité par un tic nerveux. «  Mais c’est… c’est. »

Dieu seul sait si Sakon l’avait lancé délibérément sur le sujet. C’était presque comme ouvrir la boite de pandore.

« Tu veux dire… Des maisons, avec des gens qui b-bossent pour des vieux chiens, des chiens en fauteuil roulant qui jouent au bridge en parlant de la guerre ? Mais du coup… ça voudrait dire qu’il faudrait des maisons de retraites pour chat ! Sinon c’est pas juste. Cela ne ferait qu’assoir la suprématie des chiens. Mais bien s-sur on pourrait pas mettre les chiens et les chats dans une même maison de retraire, parce que sinon ça serait l’anarchie. Du coup il faudrait une maison de retraite spéciale pour les chats, et puis aussi spéciales pour les oiseaux, parce que sinon les chats voudraient les manger, de même pour les poissons, les reptiles, les tortues… Oh, tu sais que les tortues vivent plus de deux-cents ans parfois ? Du coup faudrait des maisons de retraites où elles resteraient pendant trèèèèès longtemps. Tu te rends compte ? deux-cent ans ? C’est deux avec deux zéros derrière ! Deux siècle ! c’est plus de deux fois une vie humaine. T’imagine ? Tout ça rien qu’en mangeant de la salade. C’est peut être ça le secret de la longévité ? Manger de la salade.
Aaah.. j’ai mal… j’ai l’impression que ma tête fait des montagnes russes. Montagnes russes…. Pourquoi est-ce qu’on appelle ça comme ça ? y’a pas tellement de montagnes en Russie, enfin y’a l’Oural en plein milieu, mais le reste c’est de la steppe, du gros vide. Pourquoi c’est pas, les montagnes tibétaines ? Y’en a pleins de montagnes au Tibet ! Y’a euh... l’Hiya-… l’Hami-...l’Himaliy- L’Himalaya !
C’est beau le Tibet, j’y suis passé en venant au Japon, c’est vraiment super beau. Y’a.. de la neige blanche, et des montagnes.. haute… et des moines...et ..euh…hummmm…. D-de quoi on parlait ? AaaaH.. ma tête, c-c’est moi où il fait F-froid ? »


La tête du cinéaste se remit à pencher dangereusement vers le sol, mais chaque fois il la remontait in-extremis. Le terme loque était effectivement bien adapté à son état, délirant complètement dans ses couvertures. Il se passa une main tremblante sur le visage, il était vraiment brulant alors pourquoi est-ce qu’il était gelé à ce point ? Il avait trop parlé, trop vite, trop longtemps et il avait les dents qui claquaient nerveusement. Effectivement sa descente était plutôt violente. Au final, il ne savait plus trop s’il parlait ou pas, si Sakon était vraiment là, mais en tout cas il était retombé en contemplation de ses cheveux.

« Mec, je t’aime, tu sais que j’adore tes cheveux, tu ressembles à une plante verte. J’ai baptisé mon cactus Sakon, parce qu’il te ressemble ahah, il est trop mignon, enfin quand tu sais pas comment le prendre il pique quoi… ahah… » Lacha t-il au beau milieu d’une crise de rire assez incontrôlable. Il fallait qu’il se calme. Vraiment. Chaque rire lui déchirait la poitrine. Pauvre Sakon, mais en même temps c’était de sa faute, il devait le savoir à force : Ne pas lancer Zephyr sur un sujet a tendance étrange. Ou alors avait-il envie de s’amuser ?
Mais mince ce n’était pas drôle du tout. Le pauvre brun était en train de peser le pour et le contre pour savoir si oui ou non il devait demander à son ami de l’achever.






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Sakon Tsukiyo
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message posté (le) Mar 12 Aoû - 13:38 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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Son amabilité allait le tuer un jour, il en était certain. Dans son cas, ce n’était pas Sakon qui décidait à être gentil ou quoi que ce soit, c’était ses parents qui l’avaient élevés comme ça de sorte à ce que ce soit plus un automatisme qu’autre chose pour que leur petit garçon ne leur fasse pas honte. Avec l’âge, il s’était en quelque sorte « régulé » pour que cette amabilité n’apparaisse qu’aux personnes qu’il apprécie un tant soit peu. Comme dans ce cas ici présent où Sakon lui lisait délibérément le journal en oubliant toutes les conséquences qui étaient possible de subvenir. Après tout, il était humain, il arrivait des fois qu’il disait une phrase ou un mot de trop provoquant ainsi l’implosion puis l’explosion de Zephyr. C’est ce que Sakon pensa au même moment quand il vit le malade se redresser brutalement de son lit le dévisageant comme si Sakon venait de lui annoncer qu’il ne lui restait plus qu’un jour à vivre. D’abord étonné, Sakon se mit à déglutir difficilement quand il remarqua les spasmes qui commençaient à secouer son ami. Les sourcils qui tressautaient étaient probablement la dernière alerte qu’avait envoyé le corps de Zephyr à son encontre s’il voulait fuir. Les yeux grand ouverts, les pieds comme fixés au sol, il regarda ce qu’il se passait comme s’il s’attendait à ce que Zephyr se transforme en une espèce de Hulk. « Maison de retraite… Pour chien… Mais c’est… c’est. » Sakon ferma les yeux une dernière fois, comme s’il allait en - quelque sorte - se faire frapper par une vague de dix mètres de hauteur sans qu’il ne puisse bouger, parce que bon c’était trop tard. Sakon s’imaginait les bras écartés au maximum, se recevant les mots de Zephyr en pleine face. Il ouvrit les yeux, raz-de-marée.

A ce moment-là, Sakon avait un aperçu de l’esprit du scénariste de la F-Lawless Factory. Enfin, à ce stade ce n’était plus une ouverture, c’était une brèche. Il parlait librement sans qu’il est à se censurer parce que bon, Sakon était un habitué et plus rien ne lui faisait « peur ». Alors il parlait, et Sakon - la tête penchée sur le côté pour une meilleure compréhension, ne cherchez pas la logique - tenta d’assimiler toutes les phrases qui sortaient de la bouche de Zephyr. Habituellement quand on lui parlait autant, certaines phrases passaient par une oreille et sortaient par l’autre. Mais avec le trentenaire, il valait mieux essayer de tout comprendre et éviter de le couper en pleine phrase. De toute façon, Zephyr était tellement concentré qu’il ne l’entendrait probablement pas, autant ne pas gaspiller sa salive. Sakon plissa les yeux devant la facilité qu’il avait de passer d’un sujet à l’autre sans qu’il n’y est le moindre rapport. Il voudrait savoir faire ça, lui aussi. Sa vie serait tellement plus simple, pensa-t-il pendant que Zephyr dérivait sur… sur les montagnes du Tibet. « Tu parlais de la suprématie des chiens parce qu’aucune maison de retraite pour chat n’a ouverte contrairement aux chiens et… de la longévité des tortues. Enfin je crois ? » Ajouta-t-il, se grattant le menton pensivement. Zephyr avait froid alors que son corps était chaud quant il l’avait re-transporté sur son lit. Peut-être devait-il ramener un médecin, qui sait ? Son cerveau avait probablement fait une surchauffe après avoir trop parler. Sakon soupira, et dire que c’était de sa faute. Il se l’avouait lui-même, presque timidement.

Alors qu’il pensait avoir tout entendu, l’impensable finit cependant par se produire. « Mec, je t’aime, tu sais que j’adore tes cheveux, tu ressembles à une plante verte. J’ai baptisé mon cactus Sakon, parce qu’il te ressemble ahah, il est trop mignon, enfin quand tu sais pas comment le prendre il pique quoi… ahah… » Sakon le fixa, les yeux grand ouverts, partagé entre l’incrédulité, l’horreur, la surprise, enfin vous voyez en gros. Le vert l’observait comme s’il se disait « Mais qu’est ce qu’il raconte encore ? ». Il était au courant de sa passion pour les plantes vertes puisqu’il avait eu la chance de tous les voir quand il se rendait chez Zephyr. Un cactus. Sakon. Cheveux verts. Mignon. Piquant. Sakon. Sakon. Et il finit par sourire, à tel point que ça lui fermait les yeux - stéréotype asiatique, bon dieu -. Il quitta son siège et appuya sur une espèce de télécommande qui était relié à la perfusion arrachée. Sakon lui tapota doucement la tête et parla. « Dors. Un médecin va arriver pour voir comment va ton état et en attendant j’vais aller mon déjeuner chez le chinois. Prie pour que je ne sois plus vexé quand je vais arriver devant le restaurant si tu veux avoir ta part. » Dit-il alors qu’il voyait les yeux de Zephyr se fermer petit à petit, même si ça ne l’empêchait pas vraiment de parler. Sa voix commença à faiblir et Sakon quitta la chambre. « Sakon le cactus, et puis quoi encore. » Grogna-t-il, encore un peu vexé.




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message posté (le) Jeu 21 Aoû - 10:34 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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" Les plantes par exemple, qui n'ont pas de mains, et pas d'oreilles,elles sentent les choses, les vibrations , elles sont plus aware que les autres species"
JCVD


Zephyr savait que parfois il pouvait faire peur aux gens. Il savait que dans un de ses états de délire poussé il pouvait oublier de brider son esprit fantasque et laisser échapper des bribes de phrase, des idées qui reconsidérées et savamment décortiquées pouvaient s’avérer hautement farfelue. Mais il n’en avait que faire, il était lui. Pourtant il appréciait le fait que Sakon ai réussit a « dompter la bête » qu’était son esprit, ou du moins l’apprivoiser assez pour arrêter de fuir dès que le cinéaste brun commençait à parler. C’était une qualité très rare, et qui a ne point douter devait tout de même faire la fierté du vert.
Enfin, dans son Etat actuel, Zephyr n’avait pas vraiment le loisir de contrôler ce qu’il disait, aussi les mots calfeutré et autres pensées barricadées jusqu’alors dans son esprit sortaient librement, comme par une brèche dans la boite de pandore. Et puis il était si mal qu’au final c’est n’était qu’une somatisation de plus.
Perdu dans sa contemplation des cheveux de son voisin, claquant nerveusement des dents, il sursauta pitoyablement quand il senti la pression d’une main sur sa tête. Un tapotement de la main dans un geste de pitié pure et de désespoir. Oui Zephyr était une cause perdue.

« Dors. Un médecin va arriver pour voir comment va ton état et en attendant j’vais aller mon déjeuner chez le chinois. Prie pour que je ne sois plus vexé quand je vais arriver devant le restaurant si tu veux avoir ta part. »

C’etait la voix de Sakon qui résonnait maintenant dans la pièce, et le cinéaste dont la cervelle était embrumée par son flash-back n’arrivait à comprendre qu’un seul mot sur deux .Sakon était vexé par un chinois dans un restaurant ? Non décidément il ne comprenait rien. Mais ce qu’il comprit parfaitement bien, c’était le mot médecin. Médecin = Mauvais.
Oh non, ils allaient encore lui remettre cette perf en place ou lui faire d’autres choses, une fois ils l’avaient carrément attaché à son lit, très mauvais souvenir. Il essaya de protester, mais il n’arrivait plus à parler, et ses yeux se fermant tout seul, petit à petit, il finit par sombrer dans l’inconscience. Shit.

Lorsqu’il les rouvrit, quelques minutes après, il remarqua que son médecin et l’infirmière qui l’accompagnait tout le temps étaient à côté de lui. Le Docteur lui tenait le bras une seringue à la main. Il essaya de remuer le bras, mais il était trop faible pour esquisser ne serait-ce qu’un mouvement.

« Tenez-vous tranquille Zephyr, c’est pour votre bien. »

C’est ça, bien sûr. Ils mentaient tous comme des arracheurs de dents les médecins. « C’est pour votre bien » la phrase la plus hypocrite du monde. Il grogna en sentant la morsure de l’aiguille froide dans son bras, le liquide qui coulait dans ses veines. Et encore une fois il se trouva plus que démuni, abandonné dans les brumes du sommeil.
Le calme était encore une fois revenu dans la chambre. Mais cette fois-ci l’ambiance morbide semblait s’être apaiser. La pluie tambourinait moins fort sur les carreaux, mais Sakon avait dû se tremper en sortant par ce temps-là. Zephyr quant à lui dormait profondément, il avait repris des couleurs et ressemblait moins a un mort vivant. Il dormait sur le flanc un de ses bras passé sous son oreiller l’autre pendouillant mollement hors du lit.
Oui, il avait l’air soulagé… Etrange pour quelqu’un d’aussi anxieux que lui…
Oh… Mais ne croyez pas que Zephyr allait laisser quelqu’un l’avoir comme ça.. non non..

Juste après que le médecin lui ayant fait une piqure soit sorti de sa chambre, l’autre s’était levé. Chancelant. Bien sûr qu’il avait fait semblant de s’endormir, le sédatif devrait mettre un peu plus de temps pour venir à bout de lui et de son corps habitué à la prise de drogue. Il s’était afféré à mettre en place quelques pièges pour « s’assurer de pouvoir dormir en sécurité » parce qu’au fond il était convaincu que James Dean était quelque part dans cet hôpital. Il laissa un petit rire diabolique lui échapper. Quelque chose qui sonnait étonnamment malsain et flippant dans son état. Oh oui, la drogue il l’avait bien, il la sentait bien décupler sa créativité en matière de piège fait de brique et de broc. Un sourire dément de fièvre vint orner son visage. Ce type était définitivement malsain.
Mais au cas où Sakon reviendrait, il avait laissé sur la porte un signe qui avertirait son ami du danger imminent. Un post-it sur lequel était dessiné un serpent. Un petit code secret qu’il comprendrait.
Mais pour l’heure alors que l’homme aux yeux jaunes dormait profondément. Un autre drame se jouait dans le couloir.
Le médecin de Zephyr revenait voir son patient, voyant son ami Mr Tsukiyo revenir, il le salua. S’approchant tous deux de la porte de LA chambre, l’homme en blouse fut plus rapide et grand malheurs lui fit, avant que Sakon n’ai pu dire quoique ce soit il ouvrit la porte.
Et s’en suivit une dégringolade de catastrophe : le médecin se pris les pieds dans un drap tendu près du pas de la porte, pour tomber sur un chariot roulant de sérum et divers piqures pour enfin s’écraser contre le mur ou un matelas lui retomba dessus. L’homme en blouse se releva et sortit furieux criant a l’assassinat, et a qui veut l’entendre qu’il ne ferait pas long feu dans cet hôpital.
Le cinéaste de la F-lawless, réveillé par le bruit, s’était caché sous ses couvertures, comme si le tissus pouvait offrir une barrière suffisamment protectrice, attendant de se faire hurler dessus. Mais comme l’autre été déjà repartit, il l’abaissa en soufflant. Il étouffa un bâillement, regarda le vert qui venait de rentrer, et essayant de prendre un air sincère il lâcha :

« Je te jure que je en sais pas comment c’est arrivé. »




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message posté (le) Jeu 21 Aoû - 23:36 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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Sakon quitta l’hôpital avec les mots « cactus » et « Sakon » qui résonnaient encore dans sa tête. Il regarda autour de lui histoire de se situer, et marcha le long de la grande avenue avant de remarquer un petit établissement qui servait de la nourriture chinois. Il entra dedans, en sachant que l’heure du déjeuner était passé depuis longtemps, la queue serait moins longue. Il salua les gérants et demanda deux bols de nouilles sautés - il ne voulait pas se prendre la tête - à emporter. Sakon patienta quelques instants avant d’être servi et de pouvoir payer pour pouvoir repartir à l’hôpital.

A la sortie de l’échoppe, Sakon fût surpris par la pluie qui tomba sans prévenir. Mais au lieu de rester à l’abri de le temps que le temps se calme, il décida qu’il retournerait à l’hôpital. Il n’était pas très loin et il avait quelques abris où marcher sur son passage. Il tenta de protéger une partie du sac en plastique - l’ouverture principalement - contenant ses provisions en les mettant à l’intérieur de sa veste en coton et tête baissé il commença à avancer. Il pesta contre sa veste qui n’avait même pas une capuche mais aussi contre lui-même pour ne pas avoir penser à prendre un parapluie au cas-où. Résultat, il arriva à l’hôpital en moins de dix minutes après avoir marcher vite, puis couru, agacé par les gouttes de pluie qui l’empêchait de voir correctement. Arrivé dans le hall de l’hôpital, Sakon s’immobilisa et reprit son souffle tout en secouant ses cheveux histoire qu’ils sèchent plus vite. Avec le temps qu’il a pris, Zephyr devait être toujours dans les vapes. Sakon se demandait d’ailleurs si l’homme allait le pardonner pour l’avoir remis entre les mains du Diable - du médecin - à moins qu’il ne s’en n’était même pas rendu compte… La seconde option était plus plausible, et puis de toute façon Sakon ne s’excuserait pas. Il l’avait fait pour son bien, pensait-il avec mauvaise foi, et pour son propre bien aussi. L’abus de Zephyr était dangereux pour la santé.

Quoi qu’il en soit, Sakon retira sa veste mouillée et l’essora sans prendre en compte des regards incrédules qu’on lui lançait et des regards noirs que lui lançaient les femmes de ménage de l’hôpital qui se trouvaient dans le hall. Il jeta négligemment sa veste sur son épaule droite et après s’être assuré que la nourriture était toujours protégé dans leur emballage, il reprit son chemin en direction de la chambre du mort-vivant. Sur le chemin, il croisa le médecin attitré du scénariste qui allait au même endroit que lui. Après s’être salués et avoir blablatés sur rien de vraiment concret, il arriva devant la porte du malade. Sakon remarqua l’étrange post-it où était dessiné une corde, oh non un serpent. Il bugua dessus. Il reconnaissait ce post-it, et ce dessin si familier. C’était le post-it qui annonçait qu’une terrible catastrophe allait se produire, et Zephyr - si gentil - qui le prévenait pour pas qu’il ne subisse sa colère. Adorable. Sakon déglutit et leva les yeux pour regarder partout autour de lui comme si la Terre allait trembler. Il vit le docteur ouvrir sans qu’il fasse attention au post-it en question. « Atten…. dez. » Allait-il lui dire. Bon, il était trop tard. Pauvre médecin. Il allait subir le courroux de Zephyr, paix à son âne. Il vit alors l’homme subir catastrophe après catastrophe avant de s’écraser contre un mur et se faire écraser par un matelas. Sakon avait suivi l’homme du regard - les yeux grands ouverts - sans dire un mot, comme s’il regardait avec attention une scène particulière d’un film.

Puis le silence, et les cris d’indignation du médecin qui lui perçaient les oreilles. Ne prêtant toujours pas attention au malade, il suivit des yeux le médecin et le regarda partir de la chambre, traverser le couloir jusqu’à ce qu’il le perde de vue. Sakon finit alors par pivoter pour pouvoir faire face au lit du malade. Une tête était sortie des couvertures, la tête avait la bouche grande ouverte à bailler, et Sakon entendit « Je te jure que je ne sais pas comment c’est arrivé. ». Un silence. Sakon ne savait pas quoi dire après avoir vu tout ce cirque. Il le regardait toujours, les yeux grand ouverts, n’exprimant rien de particulier. Il semblait être ailleurs. Au bout d’une petite minute de silence, il secoua la tête et passa une main dans ses cheveux humides, comme s’il n’était pas certain des mots qu’il allait sortir. « Je. Mais qu’est ce que t’as encore foutu? » Finit-il par sortir, sa voix plus forte que d’habitude. Il finit par déposer le sac en plastique sur la table qui était à côté du siège où il avait « veillait » Zephyr. Sakon s’approcha du lit et s’assit sur le bord pour faire face à l’homme, enfin à sa tête et il lui tira l’oreille gauche parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire et parce que ça ferait chier Zephyr au moins. « Tu veux me tuer c’est ça ? Tu veux me tuer avec tes conneries ? » Ajouta-t-il en secouant la tête de Zephyr avec sa seule main disponible - puisqu’il voyait aucun signe de ses épaules on fait avec ce qu’on peut - , sa voix virant presque vers l’aigu, comme si un plomb venait d’exploser.
Sakon lâcha la tête et tira encore d’avantage son oreille sans se soucier de la réaction du malade - qui avait repris des couleurs en passant -, il devait vraiment éduquer cet enfant. Enfin non, il n’y arriverait pas, il avait la tête trop dur pour qu’on puisse le changer. Sakon finit par relâcher l’oreille qui était désormais rouge et lâcha un soupir. « Tu sais quand je vois tes conneries, je me dis qu’on a touché le fond mais malgré ça t’arrive toujours à creuser plus profond. Vraiment. Je crois que tu es le seul qui me rend désespéré à ce point mais que j’aime quand même, malheureusement. » Ajouta-t-il encore, en levant les bras en signe de désespoir. Sakon et ses déclarations à la con. Enfin, c’était une espèce de déclaration, non ? Parce que Sakon avait l’habitude de lacher les gens sans ménagement quand ils le faisaient chier, mais pas une seule fois il ne l’avait fait avec Zephyr. Peut-être parce que c’est le seul chieur qu’il avait appris à connaitre véritablement, peut-être. Il plongea sa main dans sa chevelure presque sèche. « Pauvre médecin. » Dit-il en secouant la tête, parce qu’il fallait quand même qu’il le dise. « Tu sais, j’hésite entre connard ou génie pour te qualifier. Je sais pas. Mais ton piège était magique, digne d’un cartoon. » Sakon en disant cela, avait les yeux qui brillaient presque en se repassant dans la tête les multiples chutes. L’abus de Zephyr est dangereux pour la santé ; Sakon parlait beaucoup trop, c’était tout sauf normal.





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message posté (le) Sam 13 Sep - 14:09 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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« Savais-tu qu'un cactus avait une fleur ? Au milieu des pics se cache un cœur. »
Oxmo Puccino.


Il émergeait un petit peu, encore sous les effets du sédatif. Effectivement cette fois ci ils avaient forcés la dose. Mais cela ne l’avait pas empêché de mettre à bien son plan hautement diabolique. Enfin, il n’avait que réussit a énerver (un peu plus )son médecin mais au moins il l’avait fait fuir. Il reporta son regard sur sa chère petite tête verte qui était manifestement de retour. Bon point, il ne l’avait peut-être pas vexé dans le coup. Il ne pensait pas lui avouer la chose en possession de toutes ses facultés mentales, ou sans avoir au préalable consommé quelques verres de trop mais… Zephyr ne pouvait décemment pas accepter l’idée que Sakon ne veuille plus de lui. Non, Rien que cette simple idée que son ami puisse se lasser, ou le laisser tomber était l’une de ses pires angoisse. Aussi était-ce peut-être pour cela qu’il laissait sa personnalité se déridée en présence de son ami, pour se renouveler, pour au moins le désespérer, le faire hurler. Pour le faire réagir pour ne pas qu’il l’abandonne. Il aimait quand il l’insultait, se moquait de lui ou le frappait. Parce que tout était meilleur que l’indifférence, froide et coupante, dont il pouvait faire preuve avec certaines personnes. C’est vrai que leur relation pouvait en apparence tromper les uns, faire rire les autres, les gens les trouvant trop différents, trop méchant l’un envers l’autre pour être réellement amis. Mais en vérité, le pourquoi du comment de cette relation dépassait un grand nombre de gens. C’était EUX, c’est tout. Et cette façon de se lancer des piques, de s’amuser du malheur de l’autre et de pourtant rester à ses côtés, même en lui disant Ô combien on le trouvait misérable, était la base de cette amitié. Peut-être était-ce parce que tous deux étaient incompris par bon nombre de gens, que leur amitié était de ce fait incompréhensible. Chaotique. Et pourtant.
Il lança sa piètre phrase d’excuse qui fut accueilli par le silence. Un silence légèrement inquiétant. Non pas qu’il s’attendait a une réponse très logique, étant donné que ça phrase ne l’était pas. Le calme dans un endroit où se trouvait Zephyr n’annonçait jamais quelque chose de bien.

« Je. Mais qu’est ce que t’as encore foutu? »

La voix de son ami avait perdu un peu de son ton calme habituel. Là les choses n’allaient pas bien. Le calme allait à Sakon, le bruit à Zephyr. Lorsque les rôles étaient inversé, c’était souvent pour le plus grand malheur du cinéaste. Un frisson, du genre prémonitoire lui parcouru l’échine, et instantanément il essaya de se protéger un peu mieux avec son rempart de couverture. Bien sûr, cela n’était pas vraiment suffisant car son prédateur qui s’approchait d’un pas calme ne s’en trouva nullement arrêté, et préféra lui maltraiter l’oreille en le sermonnant.

« Tu veux me tuer c’est ça ? Tu veux me tuer avec tes conneries ? » criait presque le vert, sortit de ses gonds. Chose qui arrivait très rarement, et pourtant souvent en présence de Zephyr.

Le brun qui se faisait secouer la tête sans ménagement se contentait de gémir une litanie de « aïe, aïe mais lache-moi argh aïe je suis desolé, Maieuh arrête ça aïe qsdghsbnhjdgvqshjk, » C’est qu’il n’y allait pas de main morte le bougre. Il voulait le tuer ou quoi ? c’est pas comme ça qu’on traite les gens hospitalisé bon dieu…
Mais il finit néanmoins par le lâcher, le laissant misérablement reprendre ses esprits sur son oreiller. Il avait beau avoir repris quelques couleur et s’être reposé, il n’était pas encore au plus haut de sa forme, sa tête étaient encore douloureuse et il se sentait encore fiévreux. De plus que ce réveil lui avait plus donné l’impression que son cerveau était lâché en roue libre dans son crane pendant que celui-ci était secoué comme un grelot.
Il rejeta ses couverture et se redressa, posant son dos contre la tête de lit, histoire d’enfin se tenir droit. Il remonta ses jambes ( beaucoup trop grande ) près de son torse et pris sa tête entre ses mains, se massant les tempes pour se remettre les idées en place, mais plus que tout son oreille malmenée qui était maintenant toute rouge.

« hummm…. Ah. Merci le réveil. Ma têteeeeeee. » marmonna-t-il.

Il fit rouler sa tête sur ses épaules, faisant craquer sinistrement tous les os de son cou aussi durement malmenés.

« Tu sais quand je vois tes conneries, je me dis qu’on a touché le fond mais malgré ça t’arrive toujours à creuser plus profond. Vraiment. Je crois que tu es le seul qui me rend désespéré à ce point mais que j’aime quand même, malheureusement. »

La déclaration fut inattendue et l’interpella vivement. Il garda un instant la bouche ouverte, clignant des yeux, surpris. Puis le brun préféra fixer ses pieds en silence, non il n’avait rien à dire, juste qu’au fond ça le touchait vraiment ce qu’il venait de dire. Parce que les déclarations dans ce genre, il fallait savoir les interpréter, pour en comprendre le sens. Zephyr n’était pas le type le plus à l’aise du monde avec les sentiments, surtout les siens, de quelque genre qu’ils soient, mais quand il lui arrivait de se sentir apprécier pleinement, ça finissait toujours par le toucher. Fallait croire qu’il était un peu sensible au fond.

« Pauvre médecin. » quoi ? non, pas pauvre médecin, ça non. Les médecins étaient des envoyés du diable, des conspirationnistes qui ne souhaitaient que sa mort. Aussi lâcha-t-il un petit « ksss… » exaspéré. Quand il s’oubliait, Zephyr avait tendance à siffler, comme un serpent. Mais bon c’est vrai qu’il était peut être allé un peu loin.
« Tu sais, j’hésite entre connard ou génie pour te qualifier. Je sais pas. Mais ton piège était magique, digne d’un cartoon. »

Se reprenant un peu, le cinéaste de la F-lawless offrit à son ami un large et fin sourire dont il avait le secret, ses yeux jaunes reprenant d’un coup leur éclat naturel. Le compliment de Sakon le flattait, mais plus que tout il était heureux d’avoir pu l’amuser, il voyait dans les yeux verts de son semblable un éclat similaire au sien.
En réalité, il était heureux que son ami ne le dénigre pas tout bonnement. Beaucoup se seraient enfuis face à un fou comme lui. Mais pas Sakon. Sakon et son flegme légendaire se contaient de rester à ses côtés et de lui hurler dessus. Et bon dieu qu’il appréciait ça. Et ses inventions fantasques seraient beaucoup moins drôle si le vert n’était pas là pour le sermonner et rire avec lui. Il secoua la tête et lâcha un :

« Merci, tu es le meilleur des publics. » il porta une main à son oreille « quoiqu’un peu violent. Non mais, j’ai cru que tu allais me la décoller ! t’es malade ! »

Il ricana, mais tout de suite son regard se planta sur autre chose, son cactus favori était trempé. Et quand bien même il avait commencé à sécher, il risquait d’attraper froid comme ça !
Zephyr entreprit de se lever pour aller chercher quelque chose. Les jambes encore tremblantes, il faiblit tomber à plusieurs reprises, se rattrapant in-extremis aux meubles alentours. Farfouillant dans un placard il finit par trouver l’objet de ses désirs, une serviette qu’il lança à son vis-à-vis.

« Sèches-toi. J’ai pas envie de te voir quand tu as un rhume. Et le nez qui coule fera baisser ton sex-appeal déjà bien bas mon chou kss kss kss » ricana-il en se rasseyant sur son lit, crevé comme si l’effort de se lever lui avait encore couté pas mal de son énergie.
Il soupira en passant une main dans ses cheveux en bataille, croisant son regard jaune avec celui du miroir. Il avait déjà meilleure mine et ne risquait plus de traumatiser le premier venu, c’était déjà ça.
Puis, fendant le silence, son ventre se mit à gargouiller, criant famine. La sensation de faim lui était quasiment toujours inconnue, tant sa consommation de drogue la lui coupait. Il avait fini par adopter un rythme de vie ou « se nourrir » ne rentrait plus dans son emploi du temps. Mais maintenant qu’il était sobre ( pour le moment bien sûr ) il se rendait compte qu’il mangerai bien quelque chose.

« dis, t’avais pas dit que tu nous ramenait quelque chose à manger ? C’est que j’en ai assez de me faire nourrir par intraveineuse. »


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message posté (le) Mer 29 Oct - 22:25 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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docteur tsukiyo



Sakon s’était toujours demandé si un jour il deviendrait fou. La folie n’était pas contagieuse, mais il s’était demandé si après tout ce temps passé avec Zephyr il deviendrait fou un jour lui aussi. Après tout, c’était une part de sa caractère et Sakon avait l’habitude de le recevoir à forte dose, sans oublier le fait que Zephyr était l’un des rares voir même le seul à pouvoir lui faire faire péter des câbles de façon journalière. Peut-être que c’était parce qu’il était attaché à lui, tout simplement. Peut-être qu’un jour, il se réveillerait complètement fou. Il se réveillerait parfaitement réveiller, avec tous ses sens actifs et prêt pour passer une bonne journée, qui sait. Evidemment, il ne l’espéra pas, ça perturberait sa vie si routinière mais si nécessaire à son équilibre mental. Enfin, il ne préférait pas y penser.

Sakon se reprit en se rappelant que ses mots - guimauve à souhait en passant quand il y pensait - pouvait flatter l’égo surdimensionné de Zephyr, le flatter jusqu’à le pousser à refaire les mêmes conneries. Un véritable cercle vicieux qui aura pour fin le vert dans un asile psychiatrique. Il lui lança alors un rapide regard d’avertissement comme une mère qui prévenait son fils qu’en cas de bêtises le pire était à venir. Appelez le Maman Sakon, il en avait plus rien à faire. Peut-être parce qu’il ne pouvait plus réfuter l’irréfutable ? Sakon n’éprouva pas le moindre regret quand il entendit le malade geindre à cause de la douleur physique qu’il avait fait enduré à ses oreilles, il faillait le recarder de temps en temps ce garçon.

«  Merci, tu es le meilleur des publics. Quoiqu’un peu violent. Non mais, j’ai cru que tu allais me la décoller ! t’es malade ! » Un sourire sadique s’épanouit sur les lèvres de Sakon quand il l’entendit parler, et il ne prit même pas la peine de le cacher, Zephyr était habitué après tout. « Il faut bien que quelqu’un dans ce pays te remette sur le droit chemin, et tant pis si tu finis par ressembler à Dumbo, c’est de ta faute. » Lui répondit-il aussi naturellement que possible. Sakon n’avait plus en tête l’histoire complète de Dumbo mais il se souvenait juste de ce petit éléphant qui volait avec ses grandes oreilles. Il avait toujours trouvé ça ridicule mais quand il y pensait, ça le faisait presque rire.

Sakon vit le regard de Zephyr s’égarer sur son corps et il haussa un sourcil quand il le vit se lever pour aller il ne savait où. Une personne normale l’aurait probablement forcée à rester sur son lit parce que bon, c’était le « malade », mais Sakon lui, il en avait rien à faire. Tant pis si il finit par s’étaler à plat ventre sur le sol, Sakon l’avait déjà ramassé une fois, il ne le ferait pas une seconde fois. L’amitié était belle entre ces deux-là. Sakon se demandait s’il paniquerait s’il le voyait un jour à moitié mort, baignant dans son propre sang. Quoiqu’il en soit, il se retint d’applaudir quand il remarqua que le mort-vivant ne s’écroula pas. Il vit Zephyr fouiller dans un placard et y sortit une serviette qu’il lui lança aussitôt. Salon fixa la serviette, ébahi. Il passerait presque pour l’ami indigne dans la situation actuelle. «  Sèches-toi. J’ai pas envie de te voir quand tu as un rhume. Et le nez qui coule fera baisser ton sex-appeal déjà bien bas mon chou kss kss kss. »  Le « Merci » que Sakon voulait dire refusa alors de sortir de sa bouche. Il émit un léger sifflement d’agacement et posa la serviette sur ses cheveux avant de lui dire « Tu dis ça parce que tu n’as pas envie que je te refile ma future crève, avoue. » Il se voyait bien tomber malade, puis tousser - sans faire attention - sur le visage de Zephyr. Après tout, sa future toux était à l’origine d’un gentil geste qu’il faisait à l’égard du malade. Salon avait beau être quelqu’un de très perdu, il était assez rancunier et aimait particulièrement partager la plupart de ses malheurs avec les autres. Il tiqua d’ailleurs au mot « sex-appeal », il s’en serait bien passer de toutes ses personnes qui lui couraient après, de ce chanteur blond qui voulait faire de lui un uke… Sakon posa sa main sur la serviette qui était posée sur sa tête, et se mit à frotter. Ses cheveux n’allaient ressembler à rien, et il devrait surement refaire sa teinture plus tard, son vert perdait de son éclat gazon.

Le bruit du ventre de Zephyr lui rappela alors qu’il avait acheté à manger, c’était d’ailleurs la raison pour laquelle il était trempé d’ailleurs. Il jeta un bref coup d’oeil au sac en plastique qui contenait les vivres. Il ne se souvenait plus clairement de ce qu’il avait acheté chez le chinois, sa mémoire lui jouait encore des tours. Sakon pouvait clairement sentir le regard lourd - de faim - de Zephyr, cela faisait un bail - plusieurs siècles sans doute - qu’il n’avait pas mangé avec le réalisateur. Parce qu’il n’y pensait pas et parce que Zephyr ne prononçait pratiquement jamais le mot « manger ». «  Dis, t’avais pas dit que tu nous ramenait quelque chose à manger ? C’est que j’en ai assez de me faire nourrir par intraveineuse. » Sakon ne réagit pas et continua de se masser la tête avec sa serviette, sans faire attention à ses plaintes jusqu’à ce qu’il finisse par redresser la tête vers lui et lui accorder toute son attention. Zephyr aimait ça après tout, l’attention. « Manger ? « Te droguer » tu veux dire, non ? » Lui répondit-il ironiquement tout en enlevant sa veste et commençant à essuyer son tee-shirt à moitié trempé. « Mais est ce que tu mérites de manger… Je me le demande bien. » Pensa-t-il faussement à voix haute. Sakon, suicidaire ? Non ! Et puis de toute façon, Zephyr était quasi mort.





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message posté (le) Ven 5 Déc - 20:57 dans Re: Doctor House se teint les cheveux en vert [starring Sakon Tsukiyo]
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La vie a beaucoup plus d'imagination que nous.
François Truffaut


Il y avait parfois de ces mots qui dépassaient la pensée, des mots qui vous disaient : « mec, t’es allé un peu trop loin. » Et il arrivait aussi parfois que ces mots viennent de vos amis les plus proches.
Contrairement à ce que l’on pouvait croire de Zephyr, il n’était pas un être à l’ego surdimensionné. Ou paradoxalement si, tout son ego, sa fierté accomplie n’était en définitive que relative à son travail. Son travail. Le seul mot qui comptait pour lui, la seule chose dont il était fier. Alors oui, oui dans ses cas-là il ne pouvait s’empêcher d’avoir un peu d’ego concernant cette partie de sa vie. Mais en réalité elle n’était qu’infime.
En verité sous le masque, sous les lunettes du type sûr de lui et du génie torturé, il restait toujours le véritable Zephyr : L’angoissé paranoïaque, le junkie sans grande estime de lui et de ses capacités, celui qui avait réellement honte de la personne qu’il était, d’être tombé si bas dans la drogue qui elle n’avait de cesse de l’enfoncer toujours plus. Un noir portait en définitive qui sonnait très réaliste, un portrait que peu de personne ne connaissaient en réalité. Après, dans la vie il n’avait que l’art. Sans ça, eh bien c’est triste à dire mais il n’aurait pas vécu aussi « vieux ».
Certes il était conscient de ça, mais essayait d’en faire abstraction.

Celui-ci d’ailleurs reporta son attention sur Sakon. Bien qu’il s’amusait de lui à ses dépens en ce moment même à cause de sa tête délavée et son air rincé, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de culpabilité. En même temps c’est à cause de lui qu’il était sorti chercher à manger. Bon certes il n’avait rien demandé, enfin si, son ventre n’avait pas arrêté de gronder après son réveil. Il avait d’ailleurs arrêté de regarder son ami et avait commencé à fixer son ventre, posant une main dessus. Il était en quelque sorte fasciné, oui, il avait la fascination d’un gamin qui redécouvre, ou plutôt découvre une nouvelle sensation. C’est vrai qu’il lui arrivait souvent de ne pas se souvenir de ce que ça faisait d’avoir faim. Avoir comme une brulure dans l’estomac et une sensation de vide, une sorte de force qui vous manque dans les bras et cette impression omniprésente de fatigue. C’était comme sentir l’existence d’une partie de son corps qu’on avait oublié.
Pendant un instant il avait oublié le vert en train de râler à propos de sa toux, surement en train de réagir a la pique qu’il lui avait lancé, mais l’attention du cinéaste était bien trop dur à captiver.
Celui-ci commença d’ailleurs à se déshabiller dans l’espoir peut être de faire sécher ses vêtements ?

« Manger ? « Te droguer » tu veux dire, non ? »Lâcha-t-il.

Les mots l’attinrent tout de suite. Certes il plaisantait souvent de ses problèmes de drogue avec Sakon. Mais là il était arrivé au moment où ça ne le faisait plus rire du tout. Où le mot avait dépassé la pensée et avait touché un peu trop juste dans la carapace de l’adversaire… L’ami… L’adversaire. La notion était si proche chez eux.
Instantanément son regard se fit plus froid, il ne put pas empêcher sa mâchoire de se serrer compulsivement durcissant un peu plus les trait tirés de son visage.
Son ami n’avait peut-être pas remarqué son trouble, le trouble qu’il venait de causer ; surement pas en une mauvaise intention, plutôt en celle d’une plaisanterie. De mauvais gout, certes. Il continuait d’étendre ses affaires en parlant.

« Mais est-ce que tu mérites de manger… Je me le demande bien. »

Son regard croisa celui de sakon, et il le foudroya un instant, histoire de lui faire comprendre qu’il avait juste dépassé la limite, celle qu’il était parfois difficile a atteindre entre eux tant leurs vacheries rivalisaient en mauvais gout. Mais Zephyr était fatigué, il n’avait pas la force ni l’envie actuelle de se battre à coup de méchanceté.
En silence il le regarda, puis se cala contre son oreiller fixant le mur blanc droit devant lui. Est-ce qu’il était énervé ? Oui. Un peu. Pas tant contre Sakon non. Pas tant parce que ce qu’il avait dit était blessant, mais parce que c’était criant de vérité. Cela faisait mal, ça faisait très mal de se voir montrer ses torts et se les faire recracher dessus en pleine figure. Parce que c’était horriblement vrai et que la vérité blessait plus que n’importe qu’elle arme blanche.
Le cinéaste s’était d’un coup enfermé dans un mutisme étrange, sa mâchoire tellement serrée que ses dents pouvaient presque en grincer, tentant de respirer en silence. Il se contentait de foudroyer le mur blanc en face de lui, avec ses yeux jaunâtres, brulant d’un mélange de honte, de dégout, de colère tournée vers lui-même et … de regret peut être aussi ? Tant est si bien que le mur aurait aisément pu se désagréger sur place.
Zephyr était très rarement en colère. Non Zephyr n’était jamais en colère. Pour lui c’était une perte de temps que de se fâcher. Et c’est peut-être pour ça que ses accès de rages étaient assez impressionnant. Ils étaient son exact contraire : contenues, d’une froideur extrême qui vous glaçait le sang, immobile. Un état si antagoniste de ce qu’était Zephyr normalement que vous ne pouviez-vous empêcher d’en avoir des frissons dans le dos. Et là, il était manifestement très, très en colère. Contre lui.

Puis au bout d’un instant, il relâcha sa respiration, et toute la tension dans son corps. Fermant les yeux il expira très lentement tout en se passant les mains sur le visage. Un sourire désabusé vint naitre sur son visage.

« Tout… Tout serait tellement plus simple si on n’avait pas de corps. Je déteste ça, pas toi ? Te sentir si faible, devoir manger, dormir, faire attention à toi. Toutes ces pertes de temps inutiles qui n’auraient pas lieu d’être si nous n’étions que purs esprits. C’est fragile un corps, c’est mortel… Tu ne te rends pas compte à quel point nous sommes inutiles ? c’en est presque risible ahah… » Lâcha-t-il, toujours les mains sur les yeux dans un petit rire hystérique.

Soupirant une dernière fois, il releva les yeux vers son ami. Il avait l’air assez misérable en cet instant même mais… Mais pour une fois il avait l’air humain. Beaucoup trop humain avec son teint pâle et ses veines bleutée, ses cheveux en bataille et sa maigreur cadavérique. En fait il avait presque l’air fragile.

« … S’il te plais, est ce que je peux avoir à manger ? »

Oui, pour supplier Sakon, il devait vraiment être à bout.




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