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 #2 • Blah et poursuites.

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message posté (le) Dim 8 Juin - 15:55 dans #2 • Blah et poursuites.
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« Blah et poursuites. »

On m'avait appelée la veille pour une conférence qui se passerait à Tôchô. Apparemment toutes les compagnies de divertissement basées dans la capitale y seraient présentes. Le ministère de la culture nous appelait, pour nous remercier de divertir et d'enrichir le pays culturellement. Tu parles, on empêchait plutôt les gens au bord de la rue la nuit d'être fauchés. Tous les PDGs seraient invités et quelques artistes, les grandes stars, pour faire joli, les créatifs, pour exposer la culture de l'archipel et les bilingues, parce qu'on sert à rien de plus que traduire ou lire leurs textes en carton pâte. Moi, je m'occupais de l'espagnol. J'en ai oublié la plus grande partie depuis que je vis en Asie, mais cela me suffisait largement. Tokyo-to Chōsha est un complexe de deux tours jumelles. Vachement grandes, il faut se l'avouer. C'est de là que toutes les activités de la ville sont gérées, dont l'art. Je n'avais pas vraiment hâte d'y aller, car j'allais encore me faire dévisager par les poufiasses de la F-Lawless. En tout cas j'espérais bien que Ari y soit, je ne l'avais pas contactée depuis. Je garde la surprise.

Il était vers les huit heures du matin, je me roulais dans mon lit comme un chat. J'avais encore trop travaillé la nuit dernière et mon oncle était en voyage d'affaires, donc il ne m'amènerait pas de petit-déjeuner ce matin. Il était quand même vachement adorable ce vieux. Il m'a soutenue dans mon parcours professionnel jusqu'au bout même si lui-même travaillait comme un chien. Enfin bref, je devais me lever et me préparer, car je n'allais pas passer la journée ici. Je pris le texte imprimé la veille sur une feuille volante et je commençai à le lire à voix haute :

« Señoras, señores... »

Pourquoi c'est moi qu'ils font parler ? Je devais m'entraîner à être audible et ça ne m'inspirait pas des masses. Je recommençai alors mon discours :

« Señoras, señores, buenas tardes. Esta conferencia... » ce ton puissant ne m'allait pas du tout.

J'en ai marre, c'est bon, c'est fait, je continuerai après une bonne douche.

Après m'être lavée, je pris une poignée de vêtements noirs et simples en plus d'une paire de lunettes de soleil, vu où j'allais, mieux vaut se méfier. Les habilleuses, maquilleuses et coiffeuses allaient s'occuper du reste, ma foi. Je mis mes documents les plus importants dans un petit sac et appelai un taxi. On m'avait demandé de venir quelque peu en avance, une information allait nous être divulguée. Et vu ce ton, je ne voulais pas trop m'y attendre. Et si Ari ne venait pas ? Mes pensées divaguèrent. J'avais passé une commande chez elle et ça faisait deux semaines que je n'arrivais pas à la récupérer. Tant pis. Un jour de plus, un jour de moins.

Une fois arrivée, nous fûmes réunis par M. Hijikata. La fabuleuse nouvelle qu'il avait à nous annoncer était que tous les artistes allaient être suivis pendant 24h à compter du début de la conférence. Génial. Heureusement que mon oncle était parti, car sinon j'allais passer pour une vielle folle. Tous les présidents avaient réuni leurs artistes et je pus apercevoir Ari à quelques groupes de moi. Nous devions être environ une centaine dans la salle et je ne savais pas que Tokyo comptait seulement une vingtaine d'agences. Je pense que les plus petites avaient été effrayées de se faire écraser par les majeures en réalité. Après l'annonce je rejoins ma loge pour que le staff ait à faire ce qu'il a à faire. Je continuais à réciter mon texte, toujours et encore, tout en me faisant torturer le cuir chevelu. J'étais toute en cuir et paillettes, plus classe que jamais, ce qui n'est pourtant pas la signature de Hijikara Ent., mais celle du showbiz, que nous devions vanter.

Perchée sur des centimètres et des centimètres de talons, je quittai la scène. Tout s'était bien déroulé et je pouvais enfin essuyer ce sourire de mon visage pour reprendre mes expressions neutres, ma voix calme et le peu de mots que je dis. Alors, après avoir remis mes vêtements bien plus confortables que cette robe écrase-partout, je me faufilai vers la loge d'Ari alors que tout le monde était encore en train de se faire poser de nouveaux faux-ongles. Atteignant la fin du couloir, tout en poussant doucement la porte, je saluai mon amie calmement et fis attention que les pervers aux caméras ne me suivent pas encore.


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message posté (le) Mar 10 Juin - 22:29 dans Re: #2 • Blah et poursuites.
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Si ces filles te touchaient, elles étaient tout simplement mortes. Si elles osaient vouloir te maquiller, te coiffer ou t'habiller, elles se retrouveront scalpées et dépecées au coupe-ongle très bientôt. Tu es assise sur un fauteuil, les jambes et les bras croisés, jetant un regard noir à quiconque s'approchait d'au moins un mètre de toi. Déjà, tu ne voulais pas participer à ce truc. Apparaître en public et devoir parler à une foule entière de journalistes armés de micros et de caméras ? Non merci, tu pouvais t'en passer. Ta phobie de la foule n'allait pas disparaître comme ça. Surtout pas comme ça. Et puis bon, c'est pas comme si ta direction t'avais mis la pression en insistant sur le fait que ce serait international et que si tu te plantais tu planterais à la fois l'agence et ta réputation. Mais non, tout va bien les mecs, zéro pression, t'es détendue. HAHAHAHA JE DÉCONNE, POISSON DE JUIN. Tu te retiens de je pas te ronger les ongles jusqu'au sang, tu transpires comme une malade et tu as envie de partir en courant. Mais tout va bien.

Tachibana-san votre directrice souhaite vous parler. , viens te voir une toute jeune stagiaire à l'air intimidé.
Fuck. Qu'est-ce que j'ai fais ? , demandes-tu en foudroyant la pauvre gosse du regard.
Rien... c'est une annonce qu'elle a à vous faire. , dit-elle avant de s'enfuir, rouge.


Bravo, tu traumatises des gosses maintenant. Tu te lèves et va dans la salle de réunion, ne regardant que la pointe de tes chaussures à talon aiguille bleues. Hauteur de quinze centimètres, du respect je vous prie pour celle qui doit porter ça toute une journée.

Alors là c'est le pompon! Pendant vingt-quatre heures ? Supporter un de ces glandus pendant vingt-quatre heures ? Mais ils avaient payé combien pour accepter ça ? Déjà parler pour la télé anglaise, américaine, canadienne et australienne VOIR D'AUTRES ENCORE c'est horrible ALORS SUPPORTER UN DE CES GLANDS PENDANT VINGT-QUATRE HEURES C'EST LE SUICIDE ASSURÉ.

C'était complètement horrible. Déjà tu étais complètement stressée et crispée, ensuite tu vais envie de balancer tes chaussures à l'autre bout de la salle tellement tes pieds te faisaient souffrir genre limite tu étais sur la pointe des pieds avec , en plus présenter tes créations c'est stressant et puis AH CET ENFOIRÉ AVEC SA QUESTION.

Pourquoi la plupart de vos créations sont bleues ?
Tu l'as regardé de l'air le plus blasé au monde, droit dans les yeux, un loooong moment et à finalement répondu :
Pourquoi la plupart de vos questions sont débiles ? Vous êtes pote avec Nabilla ou bien ?


Sur ce, tu es partie et tu te feras fort probablement virer sauf si l'agence trouve ça comme le plus beau buzz de l'année. Allez, on croise les doigts. Et OUI, elle connaît Nabilla cher lecteur. Tu retournes dans ta loge quand tu vois ta porte ouverte. Merde, un journaliste ? Déjà ? Ah non hein, il a pas le droit ! Tu vois une chevelure noire.

Kim. Que me vaux l'honneur de ta présence ? Tu ne peux pas te passer de moi ?


Sourire moqueur.

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message posté (le) Lun 16 Juin - 14:13 dans Re: #2 • Blah et poursuites.
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« Blah et poursuites. »

« Kim. Que me vaux l'honneur de ta présence ? Tu ne peux pas te passer de moi ? »

Elle avait son sourire narquois, c'était tout Arizona-san. Arizona Mercedes-san, plus fascinante que jamais, qui se débattait pourtant sur ses talons il y a à peine 20 minutes. Sa loge était vide heureusement et j'avais eu la chance de ne pas me faire attaquer, ou poursuivre si vous préférez. Je détestais qu'elle m'appelle par mon nom de famille. Cela créait une distance que deux amies ne devraient pas avoir, comme une crainte de l'autre. Notre relation était ambiguë en réalité. On se taquinait et se cherchait sans arrêt. Cependant, ce que je cherchais à l'heure actuelle, était plutôt ma commande.

« T'as ce qu'il me faut ? je m'arrêtai subitement une seconde. Tachibana. »

Je ne cherchais pas à jouer la meringue saupoudrée de sucre glace. J'allais droit au but, car on n'avait pas tout le temps qu'on aurait voulu avoir pour se perdre dans les ruelles au clair de lune de cet été comme on l'aurait fait d'habitude. Ces pensées m'avaient donné envie d'un whisky. Un bon whisky pour oublier la probable bourde que j'avais faite sur scène et le maquillage de prostituée que j'avais sous mes lunettes de soleil. En plus d'une coiffure si pleine de paillettes, que j'en avais peur d'en avoir plein les bronches en rentrant, je me demandais si des caméras avaient été installées aux coins du plafond de l'appart, pour m'épier à chaque seconde de la journée. De toute façon, je n'allais pas y passer l'année. J'allais trouver une salle d'entraînement libre et éloignée de la compagnie, car tout le monde allait se préparer pour faire bonne allure alors que généralement je suis seule là-bas. Sans oublier que si j'y allais, je devrais jouer l'imbécile heureuse et toujours souriante en travaillant. Conneries. C'est ce que j'aime le plus au monde, mais cela demande du sérieux. Ce n'est pas un jeu. C'est un mode de vie. Et ce n'est sûrement pas comme ça que la célébrité vous viendra pour votre talent et non votre hypocrisie.

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message posté (le) Mer 25 Juin - 16:50 dans Re: #2 • Blah et poursuites.
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C'est bon, c'était bien elle, tu t'étais pas trompée. T'aurais eu l'air bien conne sinon. Ça aurait été tout ton côté mystérieux qui aurait volé en éclats, à vrai dire. Tu t'approches d'elle, les mains dans les poches, un sourire sarcastique au visage. En vrai tu es trop fière d'avoir deviné qui était dans ta loge. Tu passes une de tes mains aux longs ongles rouges dans tes cheveux, ce qui te donnait un petit air cool, il fallait bien l'avouer. Mais en fait tu t'en fiches d'avoir l'air cool, tu veux juste être toi. Mais bon, d'après les autres, le toi était particulièrement cool, donc tu l'étais. Techniquement parlant. C'était pas toi qui le disait. Toi tu t'en fous. C'était plutôt une remarque du narrateur que je suis. Oui bon ma gueule.

Bien sûr que j'ai ce qu'il te faut Kim, je suis toujours à l'heure pour mes clients.


Ce petit jeu de froideur et de haine entre vous, ça t'amusait. Bon, à courte durée, bien sûr, parce qu'à plus longue ça risquera de bien te soûler mais bon. Pour l'instant, c'était comme ça. Mais là, en privé, il n'était plus question de faire semblant, aucune agence pour vous virer. Il n'y avait que vous deux. Tu fais demi-tour sur toi-même et te dirige vers le placard.

J'ai dû la planquer pour l'apporter. Tu comprends, ça aurait fait suspect. C'est pas autorisé par nos agences, au final.


Soudain, tu entends une espèce de cliquetis à la porte. Tu te retournes vers Gaeul, l'air un peu étonnée, les sourcils froncés. C'était quoi ça ? Tu te diriges donc vers la porte et l'ouvre en grand.

Oh, surprise ! Un journaliste, accroupi derrière la porte entrouverte, son appareil photo à la main, les yeux écarquillés te fixait. Oups, visiblement il s'était fait griller, sans le vouloir. C'était un gamin, il devait avoir la vingtaine à tout péter.

Putain tu fais quoi ici toi ? , demandes-tu, les sourcils haussés.
DRUGS ! It was... oh sorry. C'était de la drogue pas vrai ? Vous vendez de la drogue Tachibana-san ?


Tu te tournes vers Gaeul, pendant que le journaliste se relève. Et soudain, tu n'en peux plus. Tu éclates de rire. Tu te plies, ton fou rire te donne un mal de ventre. Tu pleures sous l'effet du rire. Oh mon dieu le con.
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message posté (le) dans Re: #2 • Blah et poursuites.
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