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 Δ To Wonderland [ft. Nagato Saito] /!\

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Ran Tsurugi
Ran Tsurugi
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message posté (le) Dim 17 Aoû - 0:46 dans Δ To Wonderland [ft. Nagato Saito] /!
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Tes talons claquent sur l’asphalte trempé. Tes pas se font rapides alors que tu te protèges comme tu le peux de la pluie. Tu la vois tomber depuis que tu as ouvert un œil à ton réveil, tôt dans la matinée. Tu as couru toute la journée sous cette pluie, allant d’un rendez-vous à un autre, prenant à peine le temps de te poser pour manger un morceau vers midi. A dire vrai, ce temps gris et humide est loin de t’ouvrir l’appétit. Bien au contraire. Il te rend encore plus froide qu’à l’accoutumée, plus exigeante, plus instable. Cette pluie aura ta peau.

Tu te précipites dans le tram qui vient de s’arrêter devant toi. Aujourd’hui, tu ne te préoccupes pas vraiment de ce que tu ressens. Tu n’es pas à l’aise, certes. Mais c’est ton seul moyen d’arriver à bon port. Dans un coin moins peuplé du wagon, tu tritures tes mains machinalement, rapidement, presque obsessionnellement.  Ta journée est terminée, et pourtant tu cours encore. A travers la vitre tu fixes le soleil se coucher derrière les buildings de la ville. La nuit reprend petit à petit ses droits. Le ciel s’assombrit, annonçant l’approche du moment fatidique.

La descente du transport.

Dernière à monter. Première à descendre. Tu ouvres directement ton parapluie translucide avant d’attraper une cigarette, la coller entre tes lèvres rouges, et l’embraser. Ta clope, la seule chose qui pourra faire patienter ton corps aussi bien que ton esprit. Tes pas se font à nouveau rapides, slalomant entre les passants qui se font de plus en plus nombreux sur les trottoirs. Tu ne prends même pas le temps d’écraser ton mégot, tu accélères le pas alors que tu sens ton téléphone vibrer dans la poche de ton jeans. L’alarme s’est déclenchée. Pile à l’heure.

Tu tends un billet qui disparait pratiquement immédiatement de ta main, remplacé par un sachet contenant quelques pilules vertes, très semblables à des médicaments. Pas un mot, et tu fais déjà demi-tour, glissant immédiatement une des pilules sous ta langue. Tu souris, rien qu’en la sentant rouler, se dissoudre. Tu t’arrêtes sous un abri pour attendre un instant. Te poser, reprendre ton souffle après avoir couru. Plus par réflexe que par envie, tu allumes une nouvelle clope. Inspire. Expire. Tu savoures l’irritation de ta gorge causée par la fumée nocive et blanchâtre de ta cigarette. Tu sens que ça monte, petit à petit.

Tu sens que ça fait effet.

Ton parapluie est maintenant par terre, à l’envers, récupérant donc l’eau de pluie. Mais tu t’en contre fiches totalement. La rue s’est vidée, doucement mais sûrement. Et tu es maintenant perchée sur un banc, marchant de long en large. Chantant à tue-tête des airs que tu es loin de connaître par cœur. Tu fais la funambule, comme si tu étais au beau milieu d’un cirque. « Attention mesdames et messieurs ! » Tu fais demi-tour, essayant de conserver ton équilibre fragile.

Tu descends tu banc, attrapant ton parapluie, puis commence à tourner sur toi-même, sous la pluie. Une véritable gamine. Une véritable droguée en plein délire. Les bruits ambiants des quelques voitures, des musiques traversant les murs des bâtiments, des passants qui te regardent bizarrement. Ces bruits-là, ils ont leur propre couleur. Ce n’est pas ce que tu peux entendre ou voir quotidiennement. Les sons, tu les reconnais grâce aux couleurs qu’ils dégagent. Puis il y a cette voix que tu ne reconnais pas. Cette voix qui te fait éclater de rire. Et te donne soudainement envie de hurler.

Parce que toute euphorie à une fin.

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Nagato Saito
Nagato Saito
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Faire la larve toute la journée c'est pas de tout repos -w-

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message posté (le) Lun 18 Aoû - 19:33 dans Re: Δ To Wonderland [ft. Nagato Saito] /!\
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To Wonderland La voiture roule, elle vague et traverse les carrefours à toute vitesse sous une pluie battante qui n’en finit pas. Les essuie-glaces eux marchent sans interruption alors qu’un représentant de l’ordre manipule le véhicule et conduit au poste un homme menotté à l’arrière. Nagato vient d’arrêter un braqueur en milieux de l’âge qui s’en était pris à un petit commerçant de bas quartier. Un vol à main armée à priori. Le gendarme faisait son tour de ronde quand il a surpris cette crapule sortir en courant de cette petite supérette. Le bleu était jailli en courant de son véhicule, recevant toute cette pluie froide mais arrêtant cet homme en le plaquant au sol et en le menottant. L’homme en question se débattait, mais l’imposante carrure sportive de Nagato limitait grandement ses mouvements ; il finit par obéir et arrêter d’aboyer. Voilà l’une des nombreuses taches quotidienne de ce jeune policier. Quand il n’aidait pas quelqu’un, il essayait d’en sauver une autre. Quand il n’arrivait pas à sauver quelqu’un, il embarquait une tierce personne au poste de police.

La justice oui, avec un grand J. Il y a des fois ou Nagato se prend pour un super justicier, mais sans les pouvoirs. Son pouvoir à lui c’est simplement sa grande stature et sa vitesse plus élevé que la normale en raison des années de sport qu’il a pratiqué. Mais il était reconnu au poste, non pas parce que son père y dirigeait la brigade mais parce qu’il s’appliquait beaucoup dans ce qu’il faisait. Peut-être un peu trop parfois, cependant il était encore jeune et légèrement hyperactif alors c’était normal selon ses supérieurs. Arrivé au commissariat, il emmena directement le fautif en cellule provisoire et parti faire son rapport. Il discuta longuement avec deux de ses collègues de travail devant le poste avant de reprendre la route. Le ciel bleu prit quelques couleurs orangées et violacées tandis qu’il effectuait son travail sereinement. Il jeta un léger coup d’œil à sa montre, l’heure avançait : 21h18. Il n’avait pas encore diné mais mourrait d’envie de manger un hamburger ou un de ces repas consistants servit près de la gare.

Il revint au poste de police et reparti avec ses deux collègues de travail pour manger un bout.  Une heure et demie plus tard il quittait ses collègues et les prévint simplement qu’il allait faire un dernier tour avant que quelqu’un d’autre ne le remplace pour la soirée et la nuit à venir. Bien qu’il soit plus calme qu’en temps normal, il peut bien-sûr lui arriver comme pour le monde de se sentir sur les nerfs en fin de journée. Les deux mains posées sur son volant en caoutchouc, il en vint à soupirer légèrement. Bon sang il aimait son travail mais les fins de journée le gonflait.. Il jeta un coup d’œil rapide à la balle de basket qui se trouvait à l’avant du véhicule et crispa légèrement ses doigts. Cette envie de jouer le démangeait mais son service n’était pas encore terminé.

Il avait pris l’habitude de jouer au basket après sa journée de travail. C’était son rituel. De toute manière le sport l’a toujours détendu et rendu moins stressé, il vidait ses pensées et retrouvait un semblant de calme. Il n’avait même pas besoin de prendre ses médicaments. Mais alors qu’il patrouillait, il remarqua une passante qui n’avait pas l’air très nette, ou disons sobre. Il ralentit progressivement sa voiture jusqu’à en sortir pour aller parler à cette passante. Complètement trempé, il se mit en travers de son passage et l’empêcha de passer. « Bonsoir mademoiselle, Police, veuillez me suivre s’il vous plait » Il comptait l’emmener directement près de sa voiture pour lui faire souffler simplement dans un alcotest et regarder à l’aide d’une petite lampe l’état de ses pupilles pour savoir si elle était sous l’effet de drogues. Mais au lieu de lui répondre, cette citoyenne lui ria ouvertement en face.

Mais qu’est-ce que vous croyez ? Qu’il allait rester là sans rien dire alors qu’il était déjà sur les nerfs ? « Bon venez, vous ne me laissez pas le choix » Il fronça les sourcils et agrippa fermement l’avant-bras de la jeune-femme et la tira vers sa voiture. Il l’a fit s’asseoir sur le siège avant et sorti d’une boite un alcotest et une petite lampe. « Navré d’agir de la sorte mais vous ne me laissez pas le choix mademoiselle » Dos face à la pluie il prit d’abord l’alcotest et lui fit souffler dedans : Pas d’alcool. Une réponse claire se dessinait alors dans sa tête. Cette petite était une droguée pure et dure. « Laissez-vous faire » Il prit quand même la peine de regarder son iris droite à l’aide de la petite lampe pour confirmer ses suspections. Il soupira. Comment une femme aussi jolie pouvait-elle se droguer ? C’était vraiment moche. « Bon aller je vous embarque »  Il ferma la porte à clef, fit le tour et partit s’asseoir aux commandes de la voiture. « Bordel je déteste la pluie arh » grimaça-t-il en enlevant son chapeau. Il démarra la voiture et quitta d’une vingtaine de mètres leurs positions d’origine en se dirigeant vers le poste de police.


© Mzlle Alice.
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Ran Tsurugi
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message posté (le) Mar 19 Aoû - 21:56 dans Re: Δ To Wonderland [ft. Nagato Saito] /!\
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« Bonsoir mademoiselle, Police, veuillez me suivre s’il vous plait. »

Cette voix, elle a une couleur que te ne connais pas, que tu n'as probablement jamais vu. Et sans aucune raison apparente, tu exploses de rire. Police ? Mais ça ne veut rien dire. Ca ne sert à rien. C'est inutile. Tu lâches ton parapluie qui libère l'eau accumulée, éclaboussant autours de tes pieds. Tu ris, sans pouvoir t'arrêter. « Bon venez, vous ne me laissez pas le choix. »

Stop it.

Tu te sens être agrippée, tirée, par cette personne sur laquelle tu n'as toujours pas poser ton regard. Tu regardes la pluie tomber sur ses cheveux bleus. Ses sourcils de rapprocher signifiant son mécontentement. Mais, qu'est-ce que le mécontentement ? Puis tu fixes sa main serrée sur ton bras. Mais tout se passe comme si tu n'étais plus dans ton corps. Tu ne contrôle plus rien, enfermée, cloitrée voir même cachée au fond de ton esprit. Les mots sortent eux-même, sans que tu ne les penses au préalable. « Rabat-joie ! Putain. »

Tes fesses rencontrent plutôt violemment la matière du siège de l'auto. Ta main se porte automatiquement a ta tempe douloureuse. Le choc t'as donné l'impression que ton cerveau n'est qu'une balle au milieu d'un flipper. Un choc, qui t'as soudainement fait retourner dans ton corps. « Navré d’agir de la sorte mais vous ne me laissez pas le choix mademoiselle. » Quel choix ? Il ne pouvait pas te laisser t'éclater un peu ? Tu marmonnes des mots inaudibles, rageant contre le sang qui bat bruyamment jusque tes tympans.

Qu'est-ce que c'est que ce cirque ?

Il t'enfonce presque un espèce de truc en plastique dans la bouche. Tu ne comprends pas, qu'est-ce qu'il te veut à la fin ? Tu te dandines doucement sur le siège alors que tu ne sens plus la fraicheur de la pluie s'abattre sur toi. « Eh, tu m'empêches d'apprécier la pluie, bleuet. » Tu n'as pas le temps d'ajouter quelque chose que tu le vois venir avec sa mini-lampe. Tu prends comme un coup de speed, de panique. Ca tourne rapidement dans ta tête, mais ton corps de réagit pas. Ou plus. Tu ne sais pas, ou plus. Tu te vois faire le mouvement de recule. Tu te vois repousser la lampe d'un geste un tant soit peu violent. Mais rien. Aucune réaction. Et il agresse ta rétine délirante avec son faisceau lumineux de la mort.

« Laissez-vous faire. »

Hein ? Quoi ?!

« Bon aller je vous embarque. »

La descente. Violente. Amer. Pleine de Lucidité. L'euphorie n'est plus. En contre partie, c'est ton corps qui ramasse. Tu trembles. Tu as froid. Tu as l'impression d'être en plein milieu de la Sibérie. Et soudainement tu as chaud. Le bruit de la portière qui claque, le vrombissement du moteur de la voiture te vrille les tympans alors que tu tentes de récupérer ta rétine assassinée de sang-froid par le jeune-homme. Bleuet, comme tu le nommes dans ta petite tête. Tu sens encore les effets de la pilule, mais ton cerveau reprend le dessus. Tu reprends le contrôle.

Du moins. Partiellement. Les genoux pliés et appuyés contre la boîte à gants, tu le fixes alors qu'il a les yeux rivés sur la route. Tu n'avais pas remarqué à quel point il est grand, mais tu fis un lien entre le ballon sous tes pieds et sa musculature visible même sous la couche de tissu. « Hm, monsieur l'agent ? » Jusque là, t'as tout bon cocotte. Ta voix sonne étrangement jusqu'à tes oreilles. Mielleuse. Presque, sensuelle. « Je sais, j'ai déconné. Mais c'est la dernière fois, alors. Vous ne voudriez pas me ramener chez moi ? »

Tentative de corruption sur un agent de la sécurité publique ? Totalement, et tu l'assumes. Tu connais tes points forts, et tes faiblesses. Si tu peux en jouer pour finalement n'écoper de rien, et repartir blanche, se serait le pied. Du moins, ça c'est toi, lorsque tu es dans un état plus qu'avancé. Quand le médicament à roulé sous ta langue. Quand ton cerveau se décide à faire boom toute les trente secondes.

Tu attrapes soudainement son bras, empêchant sa main d'atteindre le volant ou le levier de vitesse. « Je suis frigorifiée, je vais finir comme un glaçon dans l'une de vos cellules... » Une idée derrière la tête, c'est ce que tu as alors tu es rapproché de lui. Tu le gènes, et tu en as conscience. S'il n'a plus accès à son levier de vitesse, la route risque d'être assez folklorique.

De quoi lui faire oublier ce pourquoi tu es dans cette voiture.

Tu prends appuis sur tes jambes, maintenant dépliées, pour approcher tes lèvres de son oreille. Un souffle. Un murmure.

« Je serais sage, c'est promis. »



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